Maroc, Espagne, Portugal et retour maison.

Nous espérons que l’on vous retrouve en pleine forme après ce mois de juin qui a passé à l’allure grand V.
Nous vous avions quitté après avoir visité la mosquée Hassan II de Casablanca.
Nous sommes maintenant à Marrakech et commençons ce nouvel article par la visite de la ville.

At our last article, we had left you with the visit of the imposing Hassan II mosque at the coast in Casablanca. We are now back to show and tell you the last episode of this years trip.🤗From the Atlantic coast we turn back inland. For the next 10 days we will visit the two former imperial cities of Marrakech and Fés and then return from Tanger to the European continent.

Lundi 23 mai
Afin de la visiter de manière optimale, nous avons opté pour la solution d’abandonner notre Azalaï pendant quelques jours et de louer une chambre au coeur de la médina, à l’enchanteur Riad Noga.
C’est au fond d’une ruelle très étroite, comme d’ailleurs celles de toute la médina, que nous trouvons l’entrée de notre Riad.
Les maisons de la médina ont souvent 3 étages, et vu l’étroitesse des ruelles, elles gardent une fraîcheur certaine, le soleil n’y pénétrant jamais.
Vu de l’extérieur, les façades des maisons sont lissent et n’offrent aucune décoration particulière.

Marrakech, Morocco’s former capital, is a major economic center with 1 million habitants. It is in particular famous for its densely packed, walled medieval Medina (old town) with colorful souks (marketplaces).
To experience the particular ambience of the Medina we decide to leave our Azalai and stay for a few days in a
Riad rather than a campsite.

Riads are traditional style moroccan houses. The are inward focused buildings usually with a plain, no window outside facade and a spectacular interior. Often two or more stories of galleries surround a symmetrical garden or colorfully tiled courtyard with a fountain in the center. This architecture provided privacy and protection against the heat.

Dès le seuil franchi, c’est un tout autre monde qui nous accueille.
Chaque centimètre carré est mis en valeur afin de créé une atmosphère de fraicheur et de bien-être.

We have chosen Riad Noga for our 4 days visit of the city, very conveniently situated at the border of the Medina.
We are overwhealmed by its beatifull, details oriented interior and the pleasant freshness when we return from the hectic city to escape the afternoon heat!
🥵

Première visite à l’intérieur de la médina.
Entourée d’une murailles de 15 kilomètres de circonférence, Nous sommes tout de suite plongés dans l’atmosphère et dans la dimension de ses souks.
Sans notre application  « MapOut » qui permet de nous situer en direct sur le plan de la médina, nous serions perdus en quelques minutes dans les dédales de ses ruelles.

The enormous souks (markets) are an explosion of colors, odors and sounds. If there wasn’t our gps we would get lost within only a few turns. For a pause we simply climb up to one of the peaceful rooftop cafes and observe the whole from above. 😎

Les personnes disposant de meilleures conditions troquent souvent leur âne contre une mobylette.

The best means of transportation in the narrow streets of the souks is a donkey card,
or a motorbike for those that can afford the leap into the future.

Mardi 24 mai
Les Tombeaux Saadiens sont l’un des lieux incontournables à visiter à Marrakech.
Datant de la fin du XVIème siècle, cette nécropole royale abrite les tombes des Sultans et de leur famille de l’époque Saadienne (1554 – 1636).
C’est le sultan Ahmad al-Mansur qui est à l’origine de cette construction.
Son tombeau, ainsi que ceux de sa famille, reposent dans la pièce maîtresse,
la « Chambre des 12 Colonnes ».

We visit the richly decorated Saardine Royal Tombs from the 15th century.
Only “rediscovered” in 1917 at the beginning of the French protectorate they underwent a careful restauration process.

Tout en cheminant vers un autre centre d’intérêt, nous tombons sur une scène improbable.
Ce chat serait-il employé par une société d’aliments pour chats afin d’en faire la publicité ?

On our way to the Maison de la Photography with beautiful old portrait fotos dating from 1870 – 1950, we see this cat and wonder if she is paid as advertisement model? 😁

Cet après-midi, nous allons encore visiter la « Maison  de la photographie ».
Fondée en 2009, elle présente plus de 10 000 photographies anciennes, couvrant la période de 1870 à 1950, et met ainsi en lumière les origines de la photographie au Maroc.

Mercredi 25 mai
L’endroit le plus  populaire visité par les touristes venant à Marrakech se trouve être
le « Jardin Majorelle ».
Sachant qu’une longue file d’attente se créé dès 10 heures le matin, nous y sommes dès son ouverture, à 8 heures, et sommes ainsi les premiers à franchir ses portes.
Selon le palmarès 2022 du site anglophone HouseFresh, le Jardin Majorelle est désigné deuxième plus beau jardin du monde, derrière le Gardens by the Bay de Singapour et devant le Jardin du  Luxembourg de Paris.
Créé  par l’artiste peintre français Jacques Majorelle en 1931, il y aménage son habitation  principale ainsi qu’un vaste atelier  d’artiste.
Ce jardin est une œuvre d’art vivante en mouvement, composé de plantes exotiques et d’espèces rares qu’il rapporte de ses voyages dans le monde entier.
En 1980, tombé amoureux de l’endroit, Yves  St-Laurent fait l’acquisition de cet écrin de verdure, et après son décès, en 2008, ses cendres sont dispersées  aux quatre coins de
celui-ci.

The most visited place in Marrakech is the Jardin Mjorelle.
Said to be one of the world’s most beautiful gardens it is also on our list. To avoid the crowds and the heat (34C for the day) we are at the entrance at 7:50am. 
(10min before opening! very suisse
😁)

The garden was created by the French painter Jacques Majorelle in 1931. Fascinated by the vibrant colors and quality of light he settled in Marrakech and started planting this luxuriant garden, which he opened later to public for an admission fee to help finance the costly project.
Inspired by the blue tiles prevalent in south of Morocco he developed an intense special shade of blue. It was used extensively in his house and garden and now carries his name “Majorelle blue”.
In the 1980 the garden was taken over by Yves Saint Laurent, who kept it open to the public.

Après cette visite matinale fort agréable, nous retournons à notre Riad afin de prendre notre petit-déjeuner.
Le  plein d’énergie complété, nous replongeons dans la médina.
Quelques artisans, rencontrés au hasard des souks, ne cessent de nous épater par
leur dextérité.
Comme par exemple celui-ci qui, avec des outils plus que rudimentaires, fabrique des pièces en bois assez complexes.
Afin de nous démontrer son savoir, il tourne en à peine 3 minutes, devant nos yeux, ce petit pendentif avec son anneau mobile.

Back to our riad for breakfast and out again for another tour through the souks where we admire the handicrafts of the locals.
For example this men who cuts a complex piece from wood in only 2 to 3 minutes with very basic tools.
😲

Gaby, la propriétaire du Riad Noga où nous logeons, nous a suggéré de profiter de notre passage à Marrakech pour aller visiter un tout nouveau musée, qui s’est ouvert en  octobre de l’année dernière, « Dar el Bacha, le musée de la Confluence ».
C’est dans l’ancien Palais de l’un des plus célèbres Pachas de Marrakech, Thami El Mezouari El Glaoui, complètement rénové, que le musée à vu le jour,  afin de mettre en valeur le patrimoine de l’art marocain.
On y découvre une architecture et des éléments de décoration d’inspiration arabe, turque, berbère, andalouse et même romaine… d’une rare diversité et d’un raffinement absolu.

Our last visit in Marrakesh goes to the newly opened Dar el Bacha museum. The superbly renovated building from 1910 that hosts changing art expositions is worth the visit! Richly decorated with fabulous mosaics and woodworks it is a fine example for Moroccan art and architecture.

Ayant fait le tour de ce que nous voulions voir pour aujourd’hui, nous retrouvons dans la fraîcheur de notre Riad pour terminer la journée dans la détente profitant de la piscine et des bons petits plats préparés par le personnel de la cuisine. 

Jeudi 26 mai
Sylke ayant des documents à faire signer par l’Ambassade allemande à Rabat, nous retournons à la côte atlantique et trouvons un joli camping, l’Océan  Bleu, directement en bord de mer, à une soixantaine de kilomètres au sud de Rabat.

Vendredi 27 mai
Le rendez-vous à l’Ambassade étant à 09h30, nous quittons ce joli endroit peu après 8 heures.
Les formalités effectuées assez rapidement, nous nous dirigeons vers un « Centre du pneu » afin de contrôler celui de la roue arrière droite qui a tendance à perdre un peu de pression.
Encore une fois, nous somme épatés par la réactivité des gens sur ce continent africain.
Pensant devoir prendre rendez-vous ou au moins laisser le véhicule à disposition pour quelques heures, je suis agréablement surpris par la réponse du  patron qui me dit qu’il va le faire le nécessaire tout de suite et qu’il n’y en a pas pour long.
Les ordres fusent, et une minute plus tard, un mécano arrive, cric et clé en main et démonte la roue en un clin d’oeil.
La roue est mise dans une bassine et enduite de liquide savonneux.
3 petits tours plus tard, il est déterminé que c’est juste une petite fuite sur la valve.
Celle-ci est remplacée, la roue remise en place, et la pression des 4 roues contrôlées.
 Tout ceci en une demie-heure et pour l’astronomique somme de ….. 30 Dirhams, ce qui représente …. 3 CHF !!!
Les objectifs de la matinée effectués, nous faisons une petite traversée de Rabat pour rejoindre le bord de mer et sa nouvelle marina.
Cette ville nous apparaît très agréable, propre et très verte, grâce à ses nombreux parcs ouverts au public.
Confortablement installés sur la terrasse d’un restaurant de la marina, un délicieux repas plus tard, nous poursuivons notre périple qui nous amène à Fès.

Between Marrakech and Fés we do a “little” detour via Rabat.
The posh country capital has large flowering tree lined avenues with little traffic. The seaside is full of stylish cafes and a brand new marina has opened just where the river joins the see.
Definitely a pleasant city to live and work!

I need an attested signature for administrative stuff for Germany. The easiest way to do this abroad is at a German consulate. The one in Morocco sits in Rabat.
Signature done (50€) we go straight to the DHL office (80€]. Maybe a little costly, but the documents arrive indeed 2 days later at their destination in Germany! 😅
Next thing on the list is to get a tire repaired that looses pressure. A garage specialized in tires fixes it in less than 30min. No need to take an appointment and the whole thing only cost 30 dirham means 3 €!

Comparing the posh, diplomat capital of Rabat with the modern, speedy and crowded Casablanca and the bustling, densely packed, medieval Medina of Marrakesh, all three places seem to be on a different planet! 😲
After a tasty (expensive) lunch at the marina we head off to Fés.

Samedi 28 mai
Journée repos !
Nous profitons de la quiétude du Riad Anata, au cour de la médina de Fès,notre refuge pour les trois prochains jours, et nous laissons choyer par  Simo, Said et Samira, gérants et Chef de cuisine du lieu.
Cette bâtisse ancienne, dont le nom « Anata « signifie « l’énergie du coeur » en sanscrit, a été achetée et complètement rénovée par Valérie Janczewsli, jeune Belge, tombée sous le charme de la ville.
Nous nous y sentons comme à la maison en profitons un peu pour avancer dans notre article de Blog.

In Fès we also stay in a Riad, simply because there is no good campsite close by and because we really enjoyed the stay in the Riad in Marrakech.
Riad Anata is relatively small but has a lot of charm and the personnel is particularly caring. Simon, Said and Samira make sure we have everything and add their personal touch.
The building was recently completely renovated by Valerie a young Belgien women who fell in love with Fés.

La journée se termine sur la terrasse, dégustant quelques délicieuses spécialités marocaines, préparées par Samira, tout en admirant le ciel rougeoyant, se  déployant au dessus des toits de la médina. 

Sunset dinner with a view on Riad Anata rooftop terrace.

Dimanche 29 mai
Visite de Fès.
La ville de Fès est la plus vieille des villes  impériales.
Elle fut fondée en 789 après JC par le Roi Idriss II.
La ville compte aujourd’hui 1’300’000 habitants.
Sa Médina, d’une circonférence de 18 kilomètres, considérée comme étant a plus grande du monde est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
80’000 habitants s’y entassent dans un labyrinthe de 10’000 ruelles.
Said va nous guider pour la journée et nous faire  découvrir les principaux sites de cette médina.

Fès is the oldest of the 4 Moroccon imperial cities. Founded in 789 by king Idris II it has today 1.3 mio inhabitants. Fés reached its height in the 13th-14th century when it replaced Marrakech as the capital in the kingdom. The principal monuments in the Medina date from this period.
Although the political capital of Morocco was transferred to Rabat in 1912, Fès has retained its status as the countries cultural and spiritual Centre.

The Medina (old town) surrounded by an 18km medical city wall is a UNESCO world Heritage listed and considered as the largest and best conserved historic towns of the Arab-Muslim world. 80’000 inhabitants live in this labyrinth of 10’000 narrow streets.

Dans les étroites ruelles ça sent bon la boulange.
Ça ne vient pas seulement des fours à bois communs dont chaque quartier est doté mais aussi des nombreux stands où est préparée la pâte à Trid.
Ces minces feuilles seront ensuite fourrées de différents ingrédients et mises au four pour cuisson.

In the souks food is everywhere but the preparation of the this pastry sheets called Trid catches our eyes. The dough is spread out paper thin and then cooked on a bulb shaped heated clay pot. People buy a pack of these sheets for very little money, to fill and bake them sweet or savory at home.

Notre première visite sera pour le souk des tanneurs.
Vieille de près de mille ans, nous  visitons la tannerie de Chouara, l’une des trois tanneries de Fès.
Dans des vases en pierre, les peaux de chèvres, de moutons, de vaches et de chameaux sont tout d’abord trempées dans un mélange d’urine de vache, de chaux vive, d’eau et de sel. Ce mélange caustique contribue à décomposer la résistance du cuir, détacher l’excès de graisse et de chair, et des poils qui sont restés dessus. Les peaux y sont trempées pendant deux à trois jours, après quoi les tanneurs suppriment à la main les excès de poils et de graisse en vue de préparer les cuirs pour la teinture. Les peaux sont ensuite trempées dans un autre ensemble de cuves contenant un mélange d’eau et d’excréments de pigeons. Celui-c contient de l’ammoniaque qui agit comme agent adoucissant qui permet aux cuirs de devenir malléables afin qu’ils puissent absorber le colorant. Le tanneur utilise ses pieds nus pour malaxer les peaux jusqu’à trois heures durant pour obtenir la souplesse souhaitée.
Avant de commencer la visite, un bouquet de menthe nous est remis afin de nous aider à supporter la forte odeur émanant des cuves en pierre.

We opted for a guid for the day to not run around in circles and miss the best parts, or get lost forever. 😂

With Said our guide we go more or les straight (although nothing is really straight here) to the famous tanner quarters.
In traditional manner cow, goat, sheep and camel skins are tanned here in the middle of the Medina. The process is very hard work, very smelly and certainly badly paid. So not the top job!
More in details: the animal skins are soaked for three days in a mix of cows urine, burnt lime quicklime water and salt. This corrosive mixture eliminates all bacteria and suppresses decomposition. In a next step the workers scrape off all remaining fat, protein and fur.
As a third step the skins are soaked in a mixture of, water and pigeon droppings. The ammonia from the droppings acts as a softener and prepares the skins for the coloring.
The tanners work the skins with their feet to obtain the final softness of the leather.

The visit of the site is not allowed but can be viewed from a rooftop terrace. To cover the strong smell we are handed a bunch of fresh mint. 🤢

De cet endroit très rustique en sortent des cuirs d’une souplesse  impressionnante avant d’être mis entre les mains des couturiers qui en feront des pièces pour tous usages.

There are obviously many shops linked to the site and we have a quick look at the finished products. The softness of the leather is impressive! Nevertheless the overwhelming quantity of products somewhat keeps me from buying anything. I would need to spend hours here before deciding whatsoever. 😱

Le  souk que nous visitons maintenant est moins odorant mais plus bruyant.
C’est celui des dinandiers de la Place Seffarine.
Martelant le cuivre et le laiton à longueur de journée, de magnifiques objets en sortent de leurs mains expertes, dont le savoir faire ancestral est transmis de génération en génération.

We change from the smelly to the noisy quarter:

Ahmed, exerçant le métier depuis 50 ans nous invite à ses côtés pour mieux apprécier son travail.

Ahmed works here already since 50 years!

En passant par le souk des teinturiers …..

And over to the dyers:

…. nous accédons à la Médersa Âttarine.
Liée à l’école coranique, cette Médersa (école), construite entre 1323 et 1325 servait aussi d’hébergement aux étudiants venant de l’extérieur de la ville.
Bois de cèdre, marbre et plâtre finement ciselé complètent le zellige,  pour en faire un fabuleux témoin du savoir faire des artisans Fassis de l’époque.

Architectural highlight of our tour, the Islamic school Médersa Al Âttarine.
Built between 1323 and 1325 this school focused on Islamic law and also provided accommodation and basic food.
Although it’s exterior is completely plain, the madras is famous for its extensive and sophisticated interior decoration. Colorful mosaics, delicately painted calligraphic inscriptions, richly carved stucco decoration and elaborately carved cedar wood cover literally the whole interior.

Bien fatigués par cette visite qui a duré un peu plus de 6 heures, nous allons prendre un peu de repos et calmer nos estomacs affamés au  Riad Les Oudayas.

After more than 6h touring through the Medina we give up and have dinner in a neighboring Riad, mainly to discover another version of these splendid homes. And we are not disappointed. 🤩
There is even a small vaulted Hammam, ready to be used (at 34C ambient temperature, not exactly what we need 😉)

Lundi 30 mai
Aujourd’hui, c’est cours de cuisine marocaine pour Sylke.
Le menu pour 2 personnes établi, Samira, la cuisinière de notre Riad, accompagnée de Sylke s’en vont faire les courses.

Next day is dedicated to a cooking class with Samira, the cook of our Riad. Michel decides to join us for the meal only. 😇
The day starts with a food shopping trip to the souk. Veggies, spices, herbs, lentils, preserved lemons and also a chicken, that is killed in front of our eyes. 😱

De retour, la préparation commence. Samira explique dans ces moindres détails, la façon d’apprêter les différents mets.

It then takes us roughly 3 hours to prepare the meal.

Tout est prêt! Il n’y a plus qu’à se mettre è table et déguster le menu.

There are 3 starters: Zaalouk (smoky Aubergine dip), grilled pepper salad with preserved lemon, spicy lentil curry.
1 main course: chicken Tajin with preserved lemons and olives
1 desert: Pastilla au lait

Needless to say that all was super delicious! 😋 and yes I have the recipes and have already redone the Aubergine dip 😁

Mardi 31 mai
C’est le moment de quitter Fès !
Avant de retourner à la côte, nous montons encore sur un point de vue afin d’avoir une image de la grandeur de la médina.

We are ready to leave Fès, but not without a last tour around the outside of the Medina and with 3 kg of Moroccan biscuits that we buy at “La Villa” the best place in town, we are told!

Nous achetons encore 3kg de biscuits marocains dans la pâtisserie « La Villa », réputée être la meilleure de Fès, et c’est parti en direction d’Assilah, sur la côte atlantique.
Comme il est déjà relativement tard, loin des regards indiscrets, nous trouvons sur notre route un joli endroit,  au milieu des orléandres, pour y passer la nuit.

Night between colorful oleander shrubs on our way up to the coast.

Mercredi  01 juin
Nous terminons aujourd’hui notre trajet vers la ville d’Assilah, près de laquelle nous choisissons le camping  « As Saada »  pour nous héberger en attendant d’aller prendre le ferry pour Tarifa en Espagne.
Construite au XVe siècle par les colons portugais, la médina est un centre artistique réputé pour ses peintures murales.

Our next and final destination is Tanger where we will take the ferry to Spain. But before this a brief stopover at Assilah.
Built in 15 hundred by the Portuguese as a fortified town Assilahs Medina is entirely enclosed by well preserved ramparts. It is an art hub, known for its murals and an annual art festival.

Jeudi 02 juin
Départ pour le port de Tanger en milieu de matinée afin de prendre le ferry pour l’Espagne.
Une fois les billets achetés, il nous reste encore une bonne heure avant de rejoindre la porte d’embarquement.
Nous en profitons  pour faire une petite visite à la médina de Tanger et de boire notre dernier thé marocain, en regardant l’agitation se dérouler devant nos yeux à l’occasion de ce jour de marché berbère.

Final Moroccan destination Tanger
After we buy our ferry tickets we still have an hour to enjoy our last Morocco tea at a busy market place inside the pretty Medina.

Une heure de ferry plus tard, nous accostons à Tarifa, sur la côte sud espagnole.
Une quantité impressionnante de campings sont  disséminés sur cette côte et c’est au hasard que nous choisissons le camping «  Torre de la Peña » pour notre première nuit de retour sur le continent européen, juché au bord de la falaise qui borde la mer.

It only takes one hour to get to Tarifa, Spains south coast west of Gibraltar. 
We head west direction Algarve and chose one of the campgrounds along the scenic coast for the next two nights. What a surprise when we meet Andrea and Stefan here a German couple we had met on a campground next to Tafraoute. Around a coffee with view onto the sea we exchange memories and future plans. 

Vendredi 03 juin
Nous retrouvons totalement  par hasard Andréa et Stéphane, couple d’Allemands que nous  avions rencontrés il y a quelques semaines lors de notre passage à Tafraoute au Maroc.
C’est l’occasion de  passer un bon moment ensemble  et d’échanger nos expériences de voyage.

Samedi 04 juin
Nous prenons notre petit-déjeuner au bord d’une jolie lagune ……

Breakfast at the beach. 🤩

….. tout en apprenant par notre ami Norvégien Helge, qui nous suit quasi au quotidien, que près de notre position, va se dérouler le pèlerinage le plus célèbre et le plus important d’Espagne,  déplaçant plus d’un million de personnes, le pèlerinage d’El Rocio.
Comme c’est cette fin de  semaine que ça se passe, nous commençons à nous diriger dans cette  direction avec un arrêt au Parc national de Doñana.
Zone de marais s’étendant sur 54’000  hectares, sur les rives du fleuve Guadalquivir, ce parc possède une biodiversité unique en Europe.
Nous nous arrêtons sous le couvert d’une forêt de pins parasols  et l’endroit nous plaisant bien, nous décidons d’y passer la nuit au bruit du craquètement des cigognes, très nombreuses autour de nous.
Hérons, et rapaces se mêlent à elles dans un ballet tournoyant au dessus de nos têtes.

On our way to the Portuguese coast lays the little village El Rocio. We are two days before Pentecost and our Norwegian friend Helge tells us that exactly at Pentecost an important Pilgrimage is happening there. He had assisted this gathering a few years ago and said it was spectacular.
Well, what are we waiting for!

Before getting to El Rocio we spend one night in the Park National de Doñana right next to a breading site of storks and herons.

Dimanche 05 juin
Départ pour El Rocio et son pèlerinage.
Va  t’on pouvoir trouver une place assez près du village pour pouvoir y passer la nuit ? Telle est la question !
Nous planifions de ne pas y arriver trop tôt en espérant éviter les éventuels bouchons et ça marche.
Nous arrivons sans encombre au camping du village et chance supplémentaire, il reste encore quelques places de libres.
Très étonnés, nous en comprenons assez vite la raison:
La réceptionniste nous annonce que le tarif des nuitées a été augmenté pour la circonstance et que pour une nuit, il faut débourser 72€.
Wow, de 15 à  72, ils doivent faire la moitié du chiffre de la saison en 4 jours.
Pas de souci ! On reste !
Le village n’est distant que de 600 mètres du camping et donc facilement accessible à pied.
Lorsque nous y arrivons, nous avons instantanément l’impression d’arriver dans un village « Western », comme on le voit au cinéma.
Les pèlerins ont revêtu leurs plus beaux atours et se promènent dans les rues ensablées, allant d’une échoppe à l’autre tout en évitant de se faire renverser par les dizaines de chars attelés, vaillamment tirés par des mules, bardots ou chevaux, au trot élégant.

Sunday of the Pentecost weekend we arrive at El Rocio. We timed for late afternoon hoping to avoid potential traffic jams as a lot of people attend this event every year. It works! We get fairly quickly to the huge campsite close to the little village. And yes! They still have a spot for us!
We soon understand why. The price for the night is 72€ during the event versus 15€ during the rest of the year. 😲
Never mind! We stay!
We directly walk the 600m to the village and are immediately captured by the surprising scene!
Definitely a unique pilgrimage! We feel like in a Wild West movie!

Cette célébration, où se mêlent la religiosité et la fête, se déroule cinquante jours après la fin de la Semaine sainte. Des centaines de milliers de personnes se rendent de toutes les régions d’Espagne, et même de l’étranger, pour réaliser ce pèlerinage annuel au sanctuaire de la Blanca Paloma, dans le village d’El Rocío.
Une fois dans le village d’El Rocío, les « romeros » campent en attendant l’arrivée des autres confréries. Le samedi, sous le son des cloches, ils défilent pour se présenter à la Vierge avec leur simpecado (l’étendard de la confrérie). Le dimanche est le jour des offices religieux. Le soir, personne ne dort en attendant le moment le plus émouvant du week-end, le « salto de la verja » (saut de la grille) : les habitants d’Almonte passent par-dessus la grille de l’autel pour avoir le privilège de sortir la Vierge de l’ermitage et la promener sur leurs épaules dans tout le village. Une fois la procession terminée, les confréries prennent le chemin du retour en pensant déjà à la « romería » de l’année prochaine.

Apparently up to 1 million people come here every year from all around Spain and even from abroad to celebrate the virgin Blanca Paloma. 
Besides the costumed stroll around the village by horse or wagon the most important moment of the pilgrimage is the procession where the virgin is carried around the streets of El Rocio at 3am on Monday night.

Lundi  6 juin
Un dernier café à Huelva avant de quitter l’Espagne et d’entrer au Portugal.
Nous prévoyons de passer un peu de temps dans la région de l’Algarve avant de remonter vers  le  Nord.
On va commencer par Faro et sa région et c’est à Olhão, petit village de pêcheurs, situé tout à côté que  nous nous installons dans un fort accueillant camping.

Mardi 7 juin
Un  petit tour à travers Olhâo suffira pour aujourd’hui.
Nous passons à travers son marché aux poissons, qui vient de s’ouvrir après l’arrivés des pêcheurs, qui déversent le fruit de leur travail sur les étals du marché.

When the pilgrims return home, we cross the border to Portugal and enter the eastern Algarve region. At the busy fishing town Olhão we find a shady campsite in walking distance from the old town and the harbor.

Les cigognes sont  toujours de la partie et il y en a même qui squattent la maison du bon Dieu.

Encore une pause café avant de rejoindre le camping pour un après-midi farniente.

We explore the town, wonder around and test coffee with Natas the famous Portuguese vanilla cream pastry. 😋

Mercredi 8 juin
De Faro à  Tavira, plusieurs îles allongées s’étendent au large de la côte, formant une lagune propice à la culture de l’huitre.
Nous prenons ce matin un ferry pour partir à la découverte de l’île de Culatra.
Nous débarquons à  Farol, à l’extrémité  ouest de l’île où  se dresse le phare.

From Olhã we will visit one of the little islands that form a lagoon right in front of the town.
Temperature rise up to 34C this week. So we leave early morning with the boat to Culatra island.

We get off the boat on one end of the island…

De Farol  jusqu’au milieu de l’île, où se trouve la petite localité de Culatra, ce sont 3 kilomètres de plage de sable fin qui nous attendent sur la côte océanique.
Seuls au monde, nous en profitons pour faire trempette dans une eau bien rafraichissante avec ses 19°C.

…and wonder along the pristine, beach during half a day, go for a swim now and then in the crystal clear, cold water.
Late afternoon we have a seafood meal at the little village at the other end of the island and then take to boat home.
A perfect day
🤩

Jeudi 9 juin
C’est à la visite de la ville de Tavira que nous allons consacrer une partie de la journée.
Envie d’y  aller en train, nous marchons 2 petits kilomètres pour rejoindre la gare d’Olhão et encore 800 mètres depuis la gare de Tavira pour rejoindre le centre ville.
Partiellement détruite par le tremblement de terre de 1755, la ville a été reconstruite et conserve de nombreux bâtiments du xviiie siècle. Le noyau ancien se trouve autour du château et de l’église Santa Maria.

The next day we take the train to the little town Tavira at the coast east of our campsite.

Taversée par la rivière Gilão, de jolies terrasses de restaurant permettent de se prélasser à l’ombre rafraichissante des jacarandas.

Another day with 34C so we make our way through the pleasant town by hopping from a cafe for breakfast to a terrace for some water and another terrace for a cold beer. 😂

Vendredi 10 juin
Nous nous déplaçons d’un saut de puce qui va nous amener jusqu’à une presqu’île au large de Faro.
Au milieu de l’île se trouve un camping qui représente l’endroit idéal pour visiter la ville, car une liaison est assuré par  un ferry avec une fréquence de 30 minutes.
Mais….le doute de réaliser notre plan nous  atteint dès l’accès à l’île, par l’unique pont assurant cette liaison.
Un bouchon de bien 300 mètres occupe la moitié du pont et nous fais comprendre que beaucoup de monde essaye d’accéder à l’île et à ses plages.
Notre doute se confirme lorsque nous arrivons aux portes du Camping, c’est complet !
Bon….on va faire une croix sur la visite de Faro et on va directement aller à Albufeira, distant d’une quarantaine de kilomètres.
Là, le « Parque de Campismo de Albufeira « nous accepte sans problème.
On voit cependant que la région est très touristique car malgré qu’il y ait plusieurs centaines de  places, il n’est pas simple d’en trouver une, tellement il est occupé.

We continue our road further east along the coast and get to Faro, the capital of the famous region Algarve.
We realize that this part of the coast is more touristy. We assume this is due to its spectacular beaches and orange colors cliffs. In addition it is weekend. Nevertheless we would like to spend one night at a campsite on an island next to Faro and visit the town in the morning by ferry.

Not a good idea! 😲
The island is connected to the mainland via a single bridge. We get coughs in a mega traffic jam and it takes us ages to cross the bridge only to see that the campsite is full and the whole island looks like a beach party place with hundreds of people on their way to the see equipped with everything you could possibly use during a day at the beach.
Ok we turn around and decide to straight go to Albufeira further east.
Not a surprise that there are as many people, but the campsite is much bigger (several hundred spots) and we can get in. 

Trois piscines occupent une partie du camping et offrent un très joli endroit pour admirer le coucher de soleil.
3 swimming pools belong to the campsite.

Samedi 11 juin
Les températures dépassant les 30 degrés dans l’après-midi, nous prenons le bus de 8h00 pour descendre en ville afin de profiter de la fraîcheur matinale pour flâner dans ses ruelles.
Albufeira était à l’origine un petit port de pêche.
Aujourd’hui, cette ville de 40’000 habitants vit du tourisme durant la période estivale. C’est un peu le saint Tropez du Portugal où se rendent acteurs et stars du ballon rond. Désormais, la plage des pêcheurs est devenue un parking marbré où se mêlent véhicules durant l’hiver et podiums pour concerts durant l’été. Les pêcheurs quant à eux “jettent l’ancre” dans la nouvelle marina un peu en dehors de la ville.
La veille ville nous fait découvrir de petites ruelles,  joliment fleuries par les bougainvilliers multicolores.

8am we take the city bus to visit the former small fishing town Abufeira that over the last decades has turned into a tourist hub.
Early morning the temperature is still pleasant and there are very little people in the streets…

L’ancienne mosquée transformée en église

Les plages, occupées à l’époque par les bateaux des pêcheurs sont maintenant squattées par les rues de parasols, abritant les nombreux baigneurs des ardents rayons du soleil.

…around 10am this changes drastically.

Dimanche 12 juin
A une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Albufeira se trouve un site nommé Benagil, célèbre pour sa grotte, creusée au fil des millénaires par l’assaut des vagues.
C’est seulement par la mer que l’on peut y accéder, en bateau, en canoë ou en paddle, et seulement si la mer est calme, ce qui n’est pas cas aujourd’hui.
On remplace donc cette visite par une jolie balade le long de la falaise joliment érodée.

One of the best spots to admire the rugged cliffs and golden beaches is close to Benagil, also known for its caves only accessible via the water.
Our plan to hire a canoe to visit the caves is spoiled by the wind and strong waves. We hike along the stunning coastal path instead.

Lundi 13 juin
Cette fois, on fait un grand saut de 400 kilomètres dans le  nord pour rejoindre la ville d’Aveiro  nommée aussi la Venise du Portugal.
Elle se caractérise par ses canaux, sur lesquels naviguent des barques colorées, traditionnellement utilisées pour la récolte des algues, servant à la fertilisation des dunes environnantes.
Ces barques sont maintenant la principale attraction touristique de la ville.

The weather forecast insists on temperatures way beyond 30C so it is time for us to return north. Recommend by Portuguese tent neighbors we plan an additional stop at Aveiro south of Porto. 
The town is considered the Venice of Portugal and indeed there are a few canals that cross the town and the colorful traditional boats resemble the ones from Venice.

Mardi 14 juin
Dans la matinée, on fait encore un tour en ville d’Aveiro et de ses salines, qui sont encore en activité et dont le sel récolté est utilisé dans les spa’s et aussi mis en sachets pour la vente directe.

The area is also known for its extensive salines…

Nous partons ensuite pour la presqu’île de Costa Nueva afin d’y découvrir ses célèbres  granges, qui forment une partie indissociable de la beauté d’Aveiro.
Ces bâtiments typiques, à l’origine utilisés  par les pêcheurs de la région pour garder du matériel de pêche, ont vu leur affectation se modifier au fil des ans pour devenir des maisons de vacances. Implantés sur la plage, ils saluent la mer avec leurs façades peintes de rayures de couleurs vives.

…and the little fishing village Costa Nueva with its tiny, colorful, wooden houses.

Nous terminons la journée par une balade le long de plage et laissons nos pieds faire trempette dans une eau bien fraîche.

The beaches are beautiful, but the water is really cold here! 😨

Mercredi 15 juin
Journée conduite !
Nous entamons notre transition vers l’Espagne et les Pyrénées.
A mi-chemin, nous passons la nuit à l’abri d’une forêt de pins à distance suffisante de l’autoroute pour ne pas être dérangés par le bruit.

Jeudi  16 juin
Arrivée en fin d’après-midi dans le bourg de Torla, à l’entrée du parc national d’Ordesa et du Monte Perdido, au coeur des Pyrénées.

1000km further north east and two days later we climb into the Pyrenees for some fresh air. At the foot of the mountains the temperature climbs to 39C. Very unusual for the area, even more so for the month of June. 🥵
We know the Ordessa National Park from earlier visits to friends that run a small activity hotel in this beautiful area. We stop for dinner at Torla at the entrance of the park.

Nous allons rester dans la région pour 4 jours et montons jusqu’au Refugio de Bujaruelo, situé à un peu plus de 1300 mètres d’altitude, afin d’une part, d’éviter la canicule qui sévit en plaine et d’autre part, faire une ou deux randonnées dans cette superbe région.
Le refuge disposant d’un grand champ transformé en camping, c’est l’endroit rêvé pour un agréable séjour à la montagne.

Our campsite at Refugio Bujaruelo at 1300m altitude.

Vendredi 17 juin
Une première balade matinale nous permet de faire  connaissance avec les alentours.
Très vite nous sommes admiratifs devant la beauté du paysage, amplifiée par ce joli pont de pierre.

The view from the campsite and the starting point for our hikes. 🤩

Samedi 18 juin
Randonnée de 14 kilomètres le long du Rio Ara.
Le sentier traverse de belles prairies fleuries ……

14km up the Rio Ara.

….. et la clarté des eaux du Rio nous invite à une pause rafraichissante.

Picnic with feet in the icy water. 😎

Les cascades agrémentent aussi cette randonnée au sein de ce bel écrin de nature préservée.

Dimanche 19 juin
Nous quittons notre camping de bon matin afin de rejoindre le départ d’une randonnée de 16 kilomètres, qui mène à une cascade nommée « La Queue de Cheval ».
L’ayant déjà faite à deux reprises, lors de nots précédentes visites dans la région, nous n’en faisons que la moitié et rebroussons chemin afin d’avancer un peu sur notre route vers notre prochaine destination, une visite à nos amis Lucy et Simon qui possèdent un Bed & Breakfast (Aragon Active) à l’orée du parc d’Ordessa et organisent des semaines à thème dans la région.
Nous les quittons en fin d’après-midi et alors qu’il est déjà 19 heures, et que que nous longeons une rivière, un petit chemin forestier se présente à nous et nous invite à le suivre, en espérant qu’il aboutisse à un endroit tranquille pour y passer la nuit.
Après avoir franchi un ruisseau à gué, nous joignons les abords de celle-ci et sommes enchantés de l’endroit.

Quiet night at the river before we meet Lucy and Simon our friends that own the activity hotel for lunch at their beautiful property.

Lundi 20 juin
Après une nuit des plus tranquilles, nous mettons en route pour franchir les derniers 200 kilomètres qui nous séparent de notre but.
En passant aux abords de la ville de Vic, nous décidons de nous y rendre pour une pause café et profitons de faire le tour de  la vielle ville.
Le soleil est encore haut lorsque nous arrivons chez notre amie Ellie, habitant Nuremberg, qui possède un ancien refuge de berger complètement rénové, au coeur du parc naturel del Montseny, au nord de Barcelone, et qui vient y passer le plus clair de ses vacances.

400km to the east Ellie a dear friend from school has a little cottage in the mountains above Barcelona inside the parc naturel del Montseny. Tucked between two small rivers the property is a little paradise of green and freshness in this hot season.

We spend 3 days with Ellie and a friend Willi that also spends holidays up here. On the program little visits of the area, good food and beach. Simply perfect! 😎
Thank you Ellie!

Nous sommes invités à passer les trois prochains jours ici, ce que nous acceptons avec grand plaisir.

Mardi 21 juin
Sous la conduite d’Ellie et de Willi, nous partons aujourd’hui à la découverte du parc.
Au milieu d’une zone conservant des vestiges allant de la période du néolithique à celle du moyen-âge, se trouve une petite église romane datant du Xème siècle,
l’église « Sant Feliu de Savassona ».

The chapel Sant Feliu de Savassona from 10th century built on a big boulder.

Le hasard nous y fait rencontrer le gardien, qui s’adonne à l’escalade sur les roches environnantes, et qui nous propose de nous ouvrir la porte de l’édifice, afin que nous y découvrions l’intérieur.

By chance the chapel is open since the key holder exercises climbing right on this bolder and we can have a glance of the well preserved medieval interior!

Mercredi 22 juin
Nos amis nous emmènent sur leur plage préférée pour y passer une partie de la journée.
La Playa de Santa Cristina.
Bien cachée au bas de la falaise, entre deux avancées rocheuses, nous comprenons qu’ils adorent cet endroit.

A perfect last day at the beautiful beach Santa Clara!

Vendredi 24 au lundi 27 juin
Le flot des vacanciers commence à augmenter et il est par conséquent temps de reprendre le chemin de la maison.
Pour le retour en Suisse, que nous effectuons en 3 jours, nous optons pour tester l’option
France Passion“.
C’est une application qui regroupe des artisans de France représentant des domaines comme l’agriculture, la viticulture, l’élevage etc…..
Ces artisans proposent aux voyageurs de passer gratuitement la nuit sur leur terrain, moyennant que l’on s’intéresse à leur activité et que l’on achète éventuellement leurs produits.
Nous passons ainsi les 3 nuits de notre voyage de retour à la maison chez un vigneron, un éleveur de cochons, qui élève ses bêtes en liberté dans la garrigue, et finalement dans une ferme qui regroupe une vingtaine d’artisans divers.
Cette formule nous plait beaucoup du fait que l’on rencontre des gens passionnés par leur activité et très heureux de partager leur savoir.

For the next 3 days we drive the country road through France direction home. We visit places along the road and spend the nights at local producers that allow campers to overnight at their property under the condition to buy some of their produce. (summarized under the program France Passion).
We are delighted by the experience! we see beautiful properties, meet passionate people and taste great products!


Voilà ! C’est ici que se termine notre article et aussi notre voyage.
Nous allons maintenant mettre en vente notre Azalaï et voyager dorénavant de manière différente.
Nous allons choisir un lieu sur la planète, y louer une maison ou un appartement pour quelques semaines ou mois, et rayonner autour de ce lieu.

Nous espérons que vous avez eu du plaisir à nous suivre lors de ces multiples aventures qui nous ont fait découvrir de multiples facettes de notre monde.
Il nous reste à vous souhaiter le meilleur pour l’avenir et de passer de belles vacances d’été.

With this ends not only this episode but also the entire blog and our time with the Azalaï. After 10 years of camping-travel it is time to explore the world in a different way.
A little sad to leave our beloved partner and at the same time excited to move on to something new we hope you have enjoyed the time traveling together with us!
🤗

Amitiés de Milke

Le Maroc et ses splendeurs suite …..

Dimanche 1er mai
Journée consacrée à la randonnée dans les gorges de la Todra.
D’une longueur de 12 kilomètres pour 600 mètres de dénivelé positif, cette randonnée, serpentant dans la gorge  sur un sentier pas toujours facile à trouver et surtout très caillouteux va nous prendre 5 heures.
Notre première rencontre sera pour une femme berbère nomade descendant à l’oasis avec trois ânes.

1st of May, and we are still, in the area of Tinghir south of the High Atlas Mountains.
Our second hike in the area leads us outside the big oasis and the green gardens.
We walk out of the Todra gorge into the red mountains. The 12km distance under the hot sun in the very rocky and steep terrain will takes us a while. We simply should have started earlier than 10am to avoid the mid day heat. 🥵
At least we have enough water!

Un peu plus tard, nouvelle rencontre avec une autre nomade, avec qui nous essayons d’entrer en communication.
Ne parlant aucune des langues que nous connaissons, la tentative s’avère malheureusement infructueuse.

On our way up we meet a Nomad woman but unfortunately don’t share any common language with her.

Après 3 heures de grimpette, nous atteignons enfin le sommet, à 2000  mètres d’altitude.

After 3h climb (and a few extra miles to find the right path) we get to the top at 2000m.

Malgré la vue troublée par un voile grisâtre, nous apercevons parfaitement l’oasis de Tinghir serpentant dans le fond de la vallée.

We can see the big oasis in the distance and understand why the people live down there and not up here!

En descendant sur le versant opposé, nous tombons sur un campement de Berbères nomades.
En découvrant ces  gens, nous nous demandons vraiment de quoi ils peuvent bien vivre ?

…Apart from the Berber Nomads that live in the camp we come past on our way down.
Only a few older people and very young children are present. All others must be out with the goats or elsewhere to make some money, get water or food.
There is an open tent a larger cave and a stone corral for the goats and donkeys.

Dès notre présence détectée, une petite fille sort de sa maison troglodyte et vient à notre rencontre.

Derrière Sylke, une habitation rudimentaire dans laquelle ils vivent durant la belle saison.

No water in sight and no vegetation for the animals. 
Life must be had here.

Renseignement pris, il apparaît que leur seule source de revenu provienne de la charité des personnes qu’ils rencontrent.
D’ailleurs, les Marocains ont l’habitude de respectent les personnes dans le besoin et n’hésitent pas à les soutenir dans la possibilité de leurs moyens.
Encore un petit col à passer et nous voilà en vue de du fond de la gorge, distante encore d’une bonne heure de marche.

We climb another small pass from where we spot the green valley with our starting point. One more very rocky and very hot hour and we are back down.

Cette marche dans les cailloux nous a bien fatigués et nous sommes tout contents de retrouver le fond de la vallée……

The contrasting red and greed colors, the intense sunlight and the Berber village make for a spectacular sight!

……et tout particulièrement une terrasse ombragée pour soulager soif et faim ressentis par nos corps.
De retour à l’Azalaï, nous montons la gorge jusqu’au magnifique camping Baddou où nous attendent nos amis, une bonne douche suivie d’un thé marocain de bienvenue, et surtout un excellent Couscous pour terminer cette belle journée.

Tonight where we share a well deserved couscous in a new camp site with our friends Uschi and Andreas! 😋

Lundi 2 mai
Nous allons aujourd’hui nous aventurer sur une piste réputée assez difficile car souvent interrompue ou partiellement détruite par des éboulements provoqués par d’abondantes pluies orageuses qui peuvent sévir dans ces montagnes.
Cette piste, longue d’une quarantaine de kilomètres relie les gorges de Todra aux gorges du Dades.
Selon les informations que nous avons obtenues, des réparation ont été effectuées récemment et on nous assure que cela devrait passer.
Allons-y !
Ça commence gentiment sur une piste refaite à neuf  sur les premiers kilomètres.
Après cette entrée en matière facile, la piste devient soudain ravinée et très étroite par endroits.
C’est  tout particulièrement dans les virages serrés qu’il faut prendre garde à ce que toutes les roues restent sur un terrain stable.
Nos amis en font l’expérience pratique.

Today, we transfer from gorge Todra with gorge Dades via a dirt road. 
The views are stunning but unfortunately the photos don’t fully reproduce the intense colors of the stones and soil that range from blue over rose to orange. Technically the track is described as partial washed out, exposed and narrow in 2 or 3 spots with a rough passage in a river bed. 

At the end it is not as bad as we thought. Some steep, narrow turns are tricky and two passages are very narrow. The rest just needs some concentration.

Ce  passage  dans la montagne est magnifique et nous inspire de temps à autre une pause méditative.

C’est aussi dans le lit de la rivière, aussi  emprunté par les troupeaux de chèvres, que la piste se poursuit, l’originale  ayant disparu.

Le Ramadan est maintenant terminé et la vie va reprendre son cours normal, ce qui signifie que le peuple musulman peut à nouveau manger pendant la journée.
Rencontrés sur  la piste, un  petit groupe d’amis fêtent ceci autour d’un méchoui et nous font de grands signes pour que nous les rejoignions.
Vraiment sympa ces Marocains !

Ramadan is over today which means people can eat again during day time. Along the road a group of road workers invite us to join their party and feast.

Après 45 kilomètres  intenses, nous arrivons dans les  Gorges du Dades et faisons une pause thé dans la première auberge rencontrée.
Elle est malheureusement fermée et personne dans les environs.
Mais ici, les nouvelles vont vite !
Pas 5 minutes se sont écoulées qu’une moto arrive avec le propriétaire et l’un de ses amis et 10 minutes plus tard nous sommes installés et dégustons un délicieux thé marocain accompagné de cacahouètes.

Back on tar road we look for a place to have a tea
Not so easy! We are in a very remote place to start with and after 2 years of covid many hotels, campings and restaurant in the whole country are abandoned.

We try a little guesthouse. Nobody there, but in the little village our arrival was noticed and the owner was immediately informed. He arrives by motorcycle only a few minutes after us.
The tea is prepared and he even serves some peanuts with it.
😊

Après d’être désaltérés, nous  entamons la descente des gorges et trouvons notre bonheur à l’hôtel-camping « Berbère de la Montagne » qui, après le thé marocain de bienvenue traditionnel, va nous servir un excellent tajine d’agneau pour le repas du soir.

Mardi 3 mai
N’ayant plus de pistes à faire pour les prochains jours, nous décidons de nous séparer d’Uschi et d’Andreas pour quelques jours.
Nous reprenons ce matin notre sinueuse descente des Gorges du Dades …..

With our friends we fix an appointment for the next off road track in a weeks time.
We need one or two quiet days to issue our blog article. Michel is ready but I have to do the English translation part. I am not an enthusiastic writer, and it always takes some time for me to get going…

Along the scenic Dades gorge we find a suitable camping.

….pour rejoindre un site dénommé « Les Pattes de Singe », en vue d’une randonnée dans ces montagnes dans la journée de demain.
Juste après le point de départ de celle-ci, l’auberge Majorel nous paraît être une excellente opportunité pour y passer la nuit.

Mercredi 4 mai
La lecture du matin et le petit-déjeuner terminés, nous sommes prêts pour entamer la randonnée du jour vers ces Pattes de Singe.
Nous commençons par rencontrer une petite dame dont le dos se courbe sous la charge d’une botte d’herbe qu’elle a été faucher et qui va servir à alimenter ses animaux de ferme.

A little hike at the “doits de singes“ the “monkey fingers“ is a perfect reward for me 😊
On the way Michel tries to exchange with an old lady. All we understand is that she has cut some grass in the gardens at the small river to feed the animals at home. 
We often see women, no matter what age, carry heavy loads on their back in the rural areas in Marokko. Men don’t seem to do this kind of work here or they have a donkey. Just like in other African and South American countries we have visited. And probably in many other countries we have not visited yet…

Très vite le parcours s’avère spectaculaire.

We left early today, but it is already hot. Nevertheless the sight is worth the effort!

Après avoir longé le lit d’une rivière, le sentier grimpe dans la montagne…..

Our loop leads up a dry river bed, over a little pass and back down along the intensely red and strangely shaped rocks.

….. et devient de plus en plus spectaculaire.

Nous aboutissons finalement en face d’une paroi rocheuse aux formes improbables qui pourraient faire penser à des pattes de singes, d’où le nom qui lui a été donné.

And here they are, the “Monkey Fingers😀

La descente vers le fond de la vallée offre elle aussi de très jolis panoramas.

Après 4 heures de marche, nous retrouvons notre Azalaï et finissons la descente des gorges du Dades pour faire un court arrêt à Boumalne.
Un petit marché couvert permet de nous réapprovisionner pour les jours à venir.

Back at the car we continue the descent of the Dades gorges until Boumalne where we fill up on veggies at the little local market.

C’est la Vallée des Roses que nous allons visiter maintenant.
Cette vallée est réputée pour ses roses (Roses de Damas) très odorantes dont sont issus de nombreux produits.

And up again, this time into the Rose Valley, known for its fields of intensely odorant Damas Roses.

La route se faufile entre les falaises rosies par le soleil couchant en suivant l’Oued Mt Goun.

Après une trentaine de kilomètres nous atteignons le petit village de Boudeghrar, à l’entrée duquel se niche l’Auberge Chems (Soleil en Berbère) que nous avons choisie comme lieu de séjour  pour la visite de cet endroit.

Further up we stop at the Auberge Chems a wonderful place!

La vue de la terrasse nous inspire pour nous y installer et, après le thé de bienvenue, y déguster un excellent repas.

We take the traditional welcome tea at the terrace with sunset view.

Les escaliers de l’entrée sont joliment recouverts de roses…..

During the “Covid break” the owner hase started a small rose plantation. We are in the middle of the harvesting season and the roses are dried outside…

……et dès l’entrée franchie, les senteurs des milliers de roses séchant dans le Riad, envahissent toute la maison, éveillant nos sens olfactifs de leur puissant parfum.

and in the inner yard of the house called Riad.
The whole house smells delightfully roses 😍

Jeudi 5 mai
Nous sommes très hésitants ce matin de quitter cet endroit avant d’en avoir appris un peu plus sur l’exploitation des roses.
Said, le propriétaire de l’auberge, nous propose une visite guidée à travers les jardins du fond de la vallée.
Jardins où sont cultivées les roses, mais pas seulement.
De petites parcelles de blé, d’orge et de trèfle pour le fourrage des animaux sont bordées de figuiers, d’amandiers, de noyers et même de mirabelliers.
Accompagnés par Achim, notre visite commence par traverser l’Oued sur un petit pont fait d’un simple tronc d’arbre.
Un moment de concentration afin de ne pas se retrouver bêtement dans l’eau avant que la visite ait commencé.

To see and learn more about the rose plantations Said the owner proposes a tour through the fields (here called gardens) along the river.
Achim our guide leads us into the gardens across the Oued Mt Goun.

Nous nous retrouvons très vite dans le vif du sujet et respirons à pleins poumons les senteurs émises par ces milliers de roses.

The roses are grown as sort of hedges between the fields and can be harvested from roughly mid April to mid May. This is done by the women twice a day, mid day and evening, after which they go straight to the distillery.

La cueillette commence début mai et se termine environ 3 semaines plus tard à raison de 2 fois par jour, à midi et en fin d’après-midi.
Ce sont exclusivement les femmes qui s’occupent de cette tâche.

The gardens consist of very small fields. Almost permaculture like we see a mix of wheat, barley, lucerne, carrots, onions, several other veggies and various fruit trees like figs, peaches and almonds. The limited irrigated space around the river is fully used.
The abundant vegetation is overwhelming in this otherwise very dry region and the walk in the late afternoon atmosphere is super pleasant.

Les roses sont ensuite mises à sécher, avant d’être expédiées dans l’une ou l’autre des distilleries de la région.
Distillerie que nous allons visiter demain.
La balade se termine sur la terrasse de l’auberge, regardant le soleil se coucher derrière les montagnes, tout en savourant un thé marocain accompagné de ses traditionnelles pâtisseries.

Moroccan tea and home made biscuits welcome us back at Chems 😋

Vendredi 6 mai
Nous redescendons la Vallée des Roses pour  rejoindre Boumalne.
C’est ici que se trouve la distillerie principale produisant les produits issus des pétales de roses.

A very instructive organic certified rose distillery visit back down in Boumalne:

La visite de celle-ci s’avère fort instructive et intéressante.
On commence par les roses qui sont mises à sécher dans la cour de l’immeuble, qui une fois déshydratées serons broyées et utilisées en flocons pour la décoration de produits alimentaires, ou en poudre pour la fabrication de produits cosmétiques.

We first learn that the dried rose buds or petals are either used for food decoration or are ground for cosmetics.

Nous passons maintenant à la distillerie.

Whereas the fresh roses are directly distilled with steam to obtain large quantities of rose water and a tiny quantity of rose oil. Equally used for food and cosmetics.

Ahmed nous explique en détail tout le procédé.

More precise: 300kg of roses are distilled with 250l of water, which result in 350l of lightly flavored rose water and 12ml of very intense rose oil.

Pour la fabrication de l’eau de rose, c’est le procédé de la distillation qui est utilisé.
250 litres d’eau, ajoutés de 300 kg de pétales de roses frais sont déversés dans un alembic de 2500 litres de contenance.
Celui-ci est chauffé jusqu’à ce que le mélange commence à s’évaporer, passe par un refroidisseur qui condense ainsi cette vapeur chargée de l’arôme des pétales, et produise ainsi 300 litres d’eau de rose .
Lors de ce procédé, une fine pellicule d’huile se forme à la surface. Celle-ci  est récupérée et devient ce que l’on nomme « l’huile essentielle « de roses.
Les deux produits sont conditionnés en flacons de diverses formes et contenance pour l’utilisation dans la cosmétique et dans l’alimentaire.
Il faudra 25 tonnes de pétales de roses pour produire un litre d’huile essentielle.
Nous  terminons par la visite du magasin qui propose la panoplie complète des produits fabriqués par la distillerie avec les explications détaillées de notre guide quand à leur utilisation.

The (free) visit ends at the shop, where we do buy some lovely smelling products 😁

Celle-ci terminée, nous mettons le cap à l’ouest, en direction de Ouarzazate.
Arrivés à dans la petite cité de Skoura, sur cette route dite « des Kasbah », l’une d’entre elle nous a été recommandée par nos amis Uschi et  Andreas qui sont passé par là il y a deux jours.
La Kasbah Amehidil, d’appartenance privée, a été transformée en musée après que les propriétaires aient quitté ses murs en 1962.

We join the “Road of the Kasbas”.
A Kasbah is A fortress like building where the ruling sheik or king once lived. In general they look exactly like the sand castles you always wanted to build at the beach when you were a child. 
The thick walls are made in a special technique of layered stone and mud and perfectly keep the interior kool.

La visite de celle-ci, en compagnie de notre guide Adnan, nous en apprend beaucoup sur les us et coutumes du peuple arabe habitant cette région.

There a many Kasbas along this road and following Uschis reco, we visit Kasbah Amehidil in Skoura. We really enjoy the instructive tour through the privately owned and superbly renovated building.

Un joli restaurant occupe l’aile gauche de la Casbah et nous ne pouvons résister d’y faire un passage.
L’endroit s’avère tellement agréable que nous y passons le reste de l’après-midi et, comme c’est vendredi et que la coutume musulmane veut que le vendredi soit jour de couscous, nous en profitons pour déguster ce plat traditionnel avant de rejoindre le camping éponyme situé juste à côté.

It is Friday and as Moroccan habit suggests for this special prayer day, we have a couscous in the shady restaurant next door.

Samedi 7 mai
Un passage par le supermarché Carrefour pour refaire le plein de nourriture et nous voilà partis en  direction de Zagora où nous allons rejoindre nos amis dans la journée de demain.
Placée sur notre route, une petite oasis nous incite à nous arrêter pour une courte pause.

Back on the road direction south to Zagora where we will meet our friends for a second desert tour, we stop for a picnic at a tiny oasis.

Peu après, nous nous arrêtons pour une visite du ksour (village fortifié) de  Tamnougalt.

In the afternoon we visit the Ksour Tamnougalt. Ksour means fortified village in Berber language.

Lors de notre arrivée nous sommes accueillis par Bodar, Caïd (gouverneur) de septième  génération de la vallée du Drâa.
Nous lui disons simplement que nous voulons juste boire un thé sur une jolie terrasse et du coup,  spontanément, il nous invite dans sa Kasbah.
Dès la porte franchie….

Usually when you approach a site worth visiting here, someone appears and wants to be your guide. This time tough we did not want a guide and when Bodar suggest that he guides us through his village we explain that we only want to have a tea on a nice terrace. So he changes strategy and takes us to his home for the tea. 
We are not quite sure where he will take us but why not.
On the way he explains us that his grand father was the last Caid (governor) of the area. Bodar inherited this title from his father. But with the occupation by the French beginning of 19hundred there is no power to the title anymore.

…..il nous conduit dans le Riad (cour intérieure) et nous compte l’histoire de cette demeure construite au 17ème siècle et ayant servi de relais pour les caravanes de chameaux venant de Fès et allant à Tombouctou et vice et versa.

Anyway, when we get to his home, a true Kasbah, we can imagine that this was once a powerful family. And he probably didn’t just tell us a nice story.
The building was constructed in 17hundred and also served as an important stop for the caravans between Mali and Morocco and his family plaid an import role in trading.

Bodar also explains that his house is sometimes used for filming, e.g. Aladin and The English Patient. We will have a closer look next time we watch one of those films. 🤔

Cette kasbah a d’ailleurs aussi servi de décor pour différents films, comme « Aladin » et « Le patient anglais » entre autres.
Bodar nous emmène ensuite sur sa terrasse et demande en passant à sa maman de nous préparer un thé marocain avec des petits biscuits fait maison.
Et là, pendant une bonne heure, nous aurons droit à toute l’histoire de sa famille et pour terminer une visite de ses appartements privés.

His mother serves us tea and biscuits at the large terrasse on top of the building with a stunning view. During the next hour we enjoy tea and home made biscuits and Bodar praises his family and how lucky he is in live.
All in all an enjoyable moment for us and a good lecture about Moroccan culture. 😊
We do pay the tea and biscuits at the end, and as usual it is up to us how much we want to pay.

Nous en profitons aussi pour admirer les environs.

La journée se termine au camping du village, dans lequel nous sommes accueillis par Ismael qui  a son tour nous offre le thé de bienvenue, accompagné du chocolat marocain (dattes séchées broyées, amandes et cumin.

Dimanche 8 mai
Comme initialement prévu, nous descendons vers Zagora où nous allons rejoindre Uschi et Andreas et aussi un couple de leur connaissance, Franzi et Gus.
Aujourd’hui, c’est jour de grand marché à Zagora.
Il est déjà 3 heures de l’après-midi et il est probablement un peu tard pour y faire un saut, mais nous y allons quand même.
C’est le marché des paysans locaux qui viennent écouler leur marchandise aux habitants de la ville.
Celles-ci sont étalées sur une bâche, à même le sol.
Munis d’une petite bassine que nous remet le vendeur, nous faisons ainsi nos courses en nous promenant au milieu des denrées.

We arrive in Zagora on Sunday just in time for the weekly big market. It is the biggest market we have been to in Morocco and we love it! 

The whole region must come here either to sell or to buy. We stock up on veggies and fruits and also give in on a big watermelon not quite knowing how to stock it in the Azalaï on the bumpy desert road we are about to take.
At the end it works out ok and it was totally delicious! (And we will do it again 😁).

C’est en fin d’après-midi que nous nous retrouvons tous.
Nous passons la soirée à papoter autour d’une omelette berbère, préparée par le restaurant du camping « Palmeraie d’Amezrou ».

Later we meet Uschi, Andreas and their friend Gus, Franzie and Tenga the dog at the camping from where we will start our desert tour with 3 vehicles this time.

Lundi 9 mai
Départ des 3 voitures vers les 10 heures en vue d’une journée sur les pistes du désert de
l’Erg Cheggaga, avec pour but l’Oasis Sacrée, qui se trouve juste avant le Parc National Iriqui.
Toutefois, après 20km de route, nous arrivons au village de Tamegroute qui est réputé pour ses ” poteries vertes “.
La région est riche de cet argile que les potiers vont chercher dans des galeries souterraines.
Elle est ensuite foulée, malaxée, souvent par des enfants, jusqu’à obtenir la consistance adéquate  nécessaire à la mise en forme par le potier.

Last stop before we leave the tarred road is the pottery village Tamegroute famous for its green traditional style pottery. We are invited to see the whole manufacturing process. 😀As very first step the typical, local clay is worked hard, often by children, until it has the desired smooth texture…

Plutôt que de travailler assis devant son tour de potier, celui-ci est debout, enterré jusqu’à la ceinture.
Il souffre ainsi moins de la chaleur.

…it is then shaped on a pottery wheel..
Interesting to see that the worker sits in a whole. Apparently it is cooler this way.

Les pièces formées sont ensuite mises à sécher 3 jours à l’intérieur, puis 5 jours au soleil, avant d’être enduites d’un alliage de manganèse, d’oxyde de cuivre et de farine d’orge (recette transmise de génération en génération depuis plus de 400 ans et gardée secrète).

…the finished pieces dry inside for 3 days and then outside for 5 days before they are…

Elles sont ensuite mises à cuire durant 5 heures dans des fours en pierre, chauffés à 1000 degrés avec des feuilles  de palme, du bois sec et un mélange d’herbes sèches.

baked at roughly 1000C inside a traditional wood fired oven.

Après la cuisson, le four est laissé à refroidir toute une nuit avant que les pièces puissent en être retirées.
25% de celles-ci ne supportent pas la cuisson et en ressortirons cassées.
Les autres émerveillerons les clients par leur brillance et leur couleur, dominée par un vert sans nul autre pareil, souvent copié mais jamais égalé.
Les pièces de couleur brun/ocre sont obtenues sans l’ajout de cuivre dans l’émail.

Once enameled with a special mineral glaze they show the typical green color and fairly coarse texture.

Avant de quitter le lieu, nous faisons encore une petite visite de cette ville berbère aux maisons faites de torchis.

Il est déjà 14 heures lorsque nous réduisons la pression des pneus pour affronter les pistes du désert.
L’ambiance change et nous sommes très rapidement mis dans le vif du sujet avec de multiples tornades de sable que nous nous efforçons d’éviter au mieux .

Early afternoon we we leave the tarred road take the tire pressure down for a smoother ride and head direction dunes of Erg Cheggaga.
It is quite windy outside and we see a few remarkable tornados. After a short outside discussion about the direction we are all covered in sand. we decide against an outside tea break in the dunes 😉

Arrivés sans encombres à l’oasis sacrée, nous y dégustons un thé marocain….

We rather have our tea protected by the vegetation of the tiny “Sacred Oasis” 😀

…..avant de trouver un endroit pour y passer la nuit sous un ciel étoilé.

We also find a good spot for the night close by.

Mardi10 mai
À peine sortis de l’Azalaï, peu après le lever du soleil, une petite caravane de dromadaires passe à proximité.

Not a mirage!
Michel briefly talks to the french guy that has hired this caravan for a 10 days desert crossing. They do 20km per day with the temperature climbing as high as 40C! and he prefers walking over riding. Interesting holiday choice.
🥵

Il s’agit de l’équipage accompagnant un Français un peu bedonnant, qui fait un safari de 10 jours à pied à travers le désert, à raison de 20km par jour.
Courageux ! La température en milieu de journée frise déjà les 40°C à l’ombre.
Nous profitons de la fraîcheur matinale avant de nous mettre en route pour notre étape du jour qui  va nous faire longer l’Erg Cheggaga.

We on our side enjoy the cooler morning temperatures and then get into our air conditioned cars to avoid the mid day heat with view onto the intense orange Erg Cheggaga dunes. 😇

Ce massif dunaire d’une longueur de 40km pour 15km de large, avec des dunes pouvant atteindre une hauteur de 300 mètres, est le plus vaste et le plus sauvage du Maroc. 
En fin d’après-midi, nous atteignons une région montagneuse qui nous ébahit par sa beauté.
Pour un peu, on se croirait à Monument Valley sur le plateau du Colorado.

In the afternoon we reach a splendid mountain range, it almost looks like Monument Valley in Colorado.

A little oasis becomes our camp for the night right there!

C’est là que nous trouvons une petite oasis qui va nous fournir une ombre rafraIchissante pour passer la soirée et la nuit, tout en admirant ce paysage fabuleux, s’étendant devant nos yeux.

Mercredi 11 mai
C’est encore une journée que nous allons consacrer à la visite de ce désert toujours changeant.
De nombreuses petites boules brunes parsèment le sol désertique et éveillent notre curiosité.
Il s’agit d’une plante dite immortelle qui se nomme “La Rose de Jericho“.
C’est une plante morte dont les rameaux secs recroquevillés enferment les fruits contenant les graines vivantes.
Après une pluie abondante, ceux-ci se déroulent et libèrent les graines dont la germination donne des plantes vertes qui ont tout juste le temps de croître, fleurir et produire de nouvelles fleurs pendant la courte durée d’humidité du sol.
Elles commencent ensuite à sécher, les feuilles tombent et les rameaux ligneux s’enroulent afin de préserver les fruits de la consommation par les rongeurs ou les oiseaux granivores, jusqu’à la prochaine pluie.

The next day we start from here with a loop of roughly 100km. 
We drive on a flat surface with changing structure and color. Partly a dried out lake? or a large dry riverbed? 
We drive over little fields of diverse, small desert plants. All survival experts like the dried Roses of Jericho we spot there. We pull out some of their rolled up skeletons to have a closer look at the beautiful structure. The grains are still in their pods and wait to be transported by the wind to find water and then sprout, grow, flower and die within only a few weeks.

Une boucle d’une petite centaine de kilomètres, principalement située sur la surface plane d’un lac asséché nous voit évoluer d’une région uniformément blanchie par le sel couvrant la surface après évaporation à une région de petit gravier bleuté nous donnant l’impression de rouler sur les eaux calmes d’un immense lac,  puis d’une région de couleur ocre, et plus tard sur une zone plus sablonneuse.
En milieu d’après-midi, un acacia un peu plus large que les autres nous offre un endroit idéal pour une pause thé.

Tea/coffee break under an umbrella acacia. 

 peine repartis, un animal d’une longueur d’environ 30 centimètres passe à toute vitesse devant nous.
Intrigués, nous commençons à nous concentrer un peu plus sur notre environnement et très rapidement, nos yeux se fixent sur quelque chose qui commence à courir sur notre gauche.
Nous nous arrêtons et la chose s’étant arrêtée, nous avons tout le loisir de faire connaissance avec un grand lézard Uromastyx de couleur jaune.

Not only plants are survival artists here.
The mainly herbivorous Uromastyx or Spiny-Tail Lizard is well adapted to arid climate.

Ce lézard également appelé « frotte queue «  en français, en raison de la manière de se défendre en fouettant  ses ennemis avec son appendice trouve dans ces régions désertiques l’endroit idéal pour son développement.
Il ne se passe pas longtemps avant que nous en apercevions un autre, réchauffant ses écailles au soleil, qui cette fois est de couleur rouge.
Il se pose volontiers pour nous laisser le photographier à loisir.

While the Uromastyx uses color to frighten predators off

Si ceux-ci sont plutôt voyants, il en est d’autres, comme cette sauterelle qui fait merveille dans l’art du camouflage.

…this grasshopper prefers to not be seen in the first place.

La boucle du jour est presque bouclée et c’est leur autre face que nous montrent les montagnes…..

We close the loop late afternoon and spend another night at our preferred oasis 😃

….. avant de retrouver notre oasis de  la veille.

Jeudi12 ma
Un dernier  petit déjeuner avec nos amis et déjà il est temps de nous quitter.

With different next travel objectives our little group split up and maybe our roads cross again later. 😀
Our friends stay south while we slowly return north with Tafraout as a first target in the middle of the Anti Atlas.

Nos objectifs de visite du pays étant un peu différents et ayant terminé avec les pistes du désert nécessitant d’être effectuées à deux véhicules au moins en cas de problème, nous reprenons notre indépendance.
Tafraoute, au coeur de l’Anti-Atlas est notre prochaine destination.
Avant d’y arriver, nous passons encore une nuit au milieu de nulle-part, afin de remonter la vallée d’Ait Mansour tranquillement demain matin.

A quiet night in the rocky desert.
Before we reach the superb gorge Ait-Mansour

Vendredi 13 mai
La traversée des superbes gorges d’Ait Mansour à la palmeraie dense et aux villages berbères pittoresques ne cesse de nous émerveiller.

Lash vegetation alongside the river contrast with the dry, red rock faces.

Un arrêt chez Abdou, réputé pour son omelette berbère, va calmer notre voracité.

Definitely the best Berber Omelette “chez Abdou”!
Lots of vegetables and eggs baked together inside a Tajin, the typical moroccan clay pot.

 la sortie de la gorge, nous aboutissons à la petite ville berbère de Tafraoute.
Quelques 3 kilomètres après celle-ci, au pied de la montagne Tête-de-Lion, nous dénichons notre camping du même nom.

Next to Tafraoute we check into the camping “Lions Head” referring to the rock formation above.
It took me a while to see it. Hope you are quicker!

Samedi 14 mai
Un peu de marche nous emmène ce matin sur le site des « Rochers peints de Tafraout ».
Oeuvre de l’artiste belge Jean Vérame, ces amas de pierre, peints en 1984, dispersés sur 5 kilomètres, sont majoritairement de couleur bleue. Ils ont nécessité 19 tonnes de peinture.
Devenu très prisé des touristes de passage, ces rochers sont repeints régulièrement pour en maintenir les couleurs qui s’effacent rapidement sous les effets du vent et des intempéries.
Une petite demie-heure de marche plus tard….

On the agenda for today: a hike around the “Blue Rocks”. 

……nous atteignons les toutes premières pierres.

1984 the Belgian painter Jean Verame used 19 tons of mainly blue color produced after an old Egyptian recipe for this surprising artwork.

De là, nous apercevons déjà les suivantes qui forment toute une colline.

Et d’autres encore juste un peu plus loin.

L’après-midi est consacré à la visite de la ville de Tafraout.
Petite cité berbère de 6000 habitants, Tafraout, est perchée à 1200 mètres d’altitude
est située dans la région du Souss, au cœur de la vallée des Ammeln.
De nombreuses activités artisanales se déroutent dans cet endroit mais, l’une d’entre elles,  nous intéresse tout particulièrement: la fabrication de l’huile d’Argan.
Toute la région est propice à la croissance de l’arganier, arbre endémique du Maroc et de l’Algérie.

The Anti Atlas is known for the precious Argan oil produced from the kernels of the Argan tree endemic to Morocco. The high value oil is used for culinary products and cosmetics. 

À partir de son fruit, les locaux produisent cette huile, qui offre de multiples usages dans les domaines de la cuisine, des médicaments ou de la cosmétique.
L’arganier est un arbre aux rameaux épineux produisant des fruits ressemblant aux olives.

The spiny argan tree is perfectly adapted to the very dry climate here. It provides an income for a large group of people and it’s deep roots work agains erosion. In addition, leaves, fruits and oil by-products are a major source of forage for goats, sheep and camels.
The fruits look like large olives and need more than one year to ripen. As you can see on the picture the tiny flowers are already blooming while the fruits are still on the tree.

Après  la récolte, à fin mai, les fruits sont débarrassés de leur pulpe pour en extraire le noyau.
Celui-ci est ensuite cassé pour en extraire l’amande.

The production of the argan oil is hard work. The most Labour intensive is the removal of the soft pulp and the cracking of the kernels by hand between two stones to remove the seeds that resemble almonds but are not edible as such.

Pour obtenir l’huile comestible, celle-ci est ensuite torréfiée, moulue…..

To obtain the oil, the seeds are gently roasted and ground.

……. et mélangée avec de l’eau.
La pâte ainsi obtenue est malaxée à la main durant 3 heures.
L’huile à usage cosmétique est obtenue quant à elle à partir d’amandes non torréfiées.

The resulting paste is mixed by hand for about 3 hours with a little water and then separated from the oil by squeezing.

Ce travail effectué, la masse est pressée, toujours à la main pour en extraire la précieuse huile.
L’extraction traditionnelle de l’huile d’argan est pénible et demande un travail fastidieux. Une personne a besoin de 52 heures de travail pour extraire 2-2,5 litres d’huile à partir de
100 kg. de fruits secs.

All in all it takes 52 hours of hard work (by women exclusively) to produce 2.5l of oil from 100kg of fruits. Thus the high price of 20 to 40€ per liter depending on the year and the quality of the harvest.

Une fois l’huile extraite, le produit résiduel est utilisé dans la fabrication du savon noir et comme nourriture pour les animaux.

Separated from the oil, the ball shaped paste is fed to animals.

Dimanche 15 mai
Nous quittons Tafraout et allons visiter aujourd’hui l’une des autres particularités de cette région:
Les « Agadirs ».Ce nom désigne des « greniers collectifs fortifiés ».
Celui de Tasguent que nous visitons est l’un des quelque 500 agadirs de la région, dont beaucoup sont en ruines.

Another highlight of the area are the Agadirs
The word Agadir describes a fortified collective often multi level granary.

Vieux d’environ 900 ans, ces greniers avaient pour objectif de protéger les biens, récoltes et biens personnels des habitants des villages.
A l’époque, les Berbères, encore semi-nomades avaient pour habitude de laisser femmes et enfants au village pendant que les hommes partaient avec les troupeaux de chèvres à la recherche de pâturages.
Les pillards avaient ainsi la tâche facilitée pour dévaliser les habitants des villages.
Ces greniers collectifs fortifiés étaient surveillés par un gardien.
Chaque famille possédait une niche dont l’acte de propriété était gravée sur un morceau de bois.

Up to recent these buildings were used by entire villages like a bank or a safe where they stored their grain harvest and any other object of value. This way during summer men could travel with the goats as semi nomads and leave women and children at home to take care of the fields without the danger to loose the harvest to thieves.
There are more than 500 Agadirs in the Anti Atlas in a state between total ruin and recently renovated and we will visit two of them: Agadir Tasguent in bad state and Agadir Tizourgane recently renovated
.

L’arrivée au village provoque instantanément l’intérêt de la population qui vient s’agglutiner autour de l’Azalaï.

Aïcha, Safia et Ahmed nous accompagnent pour la montée au grenier.

In Tasguent a little group of people accompanies us up to the entrance of the building. 
Nobody has the key for the main gate and we are surprised to see their efforts to break the lock in front of us. 
Disappointed we start our return to the car when Mohamed arrives with the key!

Mohamed, le gardien officiel du lieu nous rejoint pour une visite détaillée du grenier, qui compte 366 niches.

The Agadir has 366 chambers, each belonged to a different family.
The different levels are attainable via little platforms as Mohamed demonstrates.

Il n’hésite pas à monter sur les pierres saillantes, servant de marche, pour accéder aux niches.
On peut facilement imaginer que l’accès à celles-ci, un gros sac de grain sur le dos, devait être assez périlleux.

Les actes de propriété, dont le texte est gravé sur du bois d’arganier, ont été conservés dans ce panier.

Ahmed nous montre fièrement la niche dont il est propriétaire.

Ahmed proudly shows us the chamber of his family.

Nous quittons le village et ses habitants après avoir distribué quelques stylos aux enfants et retournons retrouver la fraîcheur du Col Tiouli, à 1700 m/m, sur lequel nous avions repéré un joli endroit pour y passer la nuit, lors de notre premier passage.

After the visit we decide to spend the night at the Tiouly pass at 1700m hight where the temperature is much more pleasant right now.

Lundi 16 mai
Il fait seulement 10°C ce matin sur le col, mais dès 6h30, le soleil émerge de derrière la montagne et réchauffe rapidement nos corps frissonnants.
Objectif de la journée: rallier la ville de Taroudant par la route panoramique qui passe par
Ait Baha.
En parcourant cette route sinueuse, contournant les montagnes de l’Anti-Atlas, nous découvrons presque à chaque virage, des villages berbères, accrochés dans les pentes rocheuses.

Our road to the second Agadir Tizourgane leads us through the valleys of the Anti Atlas.

Après une bonne demi-heure de route, perché sur une colline, apparaît l’Agadir, devenu  Kasbah de Tizourgane.
Au fil du temps, cet ancien grenier fortifié a été transformé en Citadelle, comptant une cinquantaine de maisons.
3  familles en sont propriétaires mais une seule d’entre elles y vit en permanence et s’est occupé de valoriser l’endroit en y créant un restaurant et des chambres d’hôtes.
L’argent ainsi gagné, est investi dans la rénovation de l’endroit qui respecte scrupuleusement l’architecture originale.

Agadir Tizourgane has over time evolved from a fortified granary to a fortified village with roughly 50 houses.
It is no longer inhabited but was recently renovated fully in line with the old architecture.

Nous avons la chance d’avoir Melica (qui signifie Reine en Berbère ), la fille du propriétaire,  pour nous accompagner dans la visite de l’endroit et nous transmettre tout son savoir sur l’histoire de cette citadelle.

C’est en fin d’après-midi que nous atteignons la ville de Taroudant et que nous nous installons au camping « Le Jardin ». 

Mardi 17 mai
Visite de Taroudant pour commencer  la journée.
En 1523, la ville a été entièrement entourée d’un rempart long de 6 km, afin de résister aux expéditions militaires menées  par les sultans alaouites.
Ceux-ci sont percés de 9 portes voûtées, d’architecture mauresque, doublées de plus petites portes pour les piétons pour permettre l’accès à a cité.

Our next visit goes to the small and friendly city of Taroudant with 90’000 inhabitants. The Medina is entirely surrounded by old ramparts from 16 hundred and comprises 2 big souks, one for vegetables and one for absolutely everything else.

La ville compte près de 90’000 habitants, qui trouvent tout ce dont ils ont besoin, dans 2 grands souks, l’un berbère, l’autre arabe.

We stroll through both of them and do our food shopping before we continue our road now heading for the coast for some cooler temperatures.

Nous rejoignons maintenant la côte atlantique en passant par Agadir, que nous laissons dans notre sud, poursuivant notre route jusqu’au camping « Atlantique ».
Notre premier contact avec l’océan depuis notre arrivée au Maroc, nous incite à une balade coucher de soleil.

Our original plan to go straight to Marrakech was ruined by temperature forecast of 43C in the city. 🥵
But we turn to the coast for 22 to 25C instead. 😃
And enjoy the sunset at the beach north of the city of Agadir.

Mercredi 18  mai
Journée  tranquille.
On décide de rester au camping et de se balader un peu le long de la plage.
Tout en flânant, on passe devant plusieurs restaurants proposant poisson et fruits de mer.
L’envie nous prend de profiter d’être au bord de l’océan pour nous offrir un bon restaurant pour ce soir.
Renseignement pris auprès de deux résidentes du lieu, il apparaît que « Chez Brahim » soit la meilleure option.
Nos estomacs se réveillant vers les 18 heures, nous nous installons sur la terrasse en bord de mer  du restaurant en question.
Le patron nous suggère d’essayer ses superbes langoustes, ce que nous acceptons avec plaisir. Nous les dégustons avec appétit tout en admirant les surfeurs chevaucher les vagues avant qu’elles ne viennent s’étaler sur la plage de sable doré.

We celebrate the pleasant place with a plate full of fresh lobster and a glass of white wine, (the second of which is much harder to find here😉).

Jeudi 19 mai
On décide de partir relativement tôt (09h30) ce matin, afin d’avoir le temps de visiter la ville d’Essaouira, distante de presque 200 kilomètres.
Cette ville portuaire, anciennement appelée Mogador, a plusieurs fois été détruite au cours des siècles.
 C’est à partir de 1760, grâce au sultan Mohammed ben Abdallah, qu’elle a été reconstruite telle qu’on la voit aujourd’hui.
Sa médina est d’ailleurs inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001.
La ville tire ses ressources de la pêche à la sardine, du tourisme et aussi des fruits de l’arganier.
Nous commençons notre visite par le port de  pêche et nous nous posons la question comment les pêcheurs font pour sortir leur barque de ce méli-mélo ?

200km north of Agadir we stop for Essaouira.
Although the place was occupied since prehistoric times, the current city of Essaouira was only founded in 1760 by sultan Mohammed Ben Abdallah. Curiously he had hired a French architect which is not only visible in the style of the Harbour and the ramparts but also in the wider streets inside the Medina.
Essaouira was the countries diplomatic capital between the end of the 18th century and the first half of the 19th century. The fortified Medina is UNESCO world heritage listed since 2001.

Ceux-ci sont privilégiés !

Traditional fishing and tourism are the main sources of income.

Le stockage des filets.

Les goélands nous survolent  par dizaines lorsque nous passons par le marché  aux poissons et guettent la moindre occasion de se servir directement sur le stand du poissonnier.

L’entrée dans la médina se fait par de multiples portes, débouchant sur des ruelles étroites, ou marchands, artisans, restaurants et hôtels offrent tout ce sont le touriste de passage à besoin.

Fish, crab and lobster can be bought at the fish market and then are grilled and served right there.

Sylke est attirée par quelques colliers berbères qu’elle négocie avec le marchand.

The Medina with its labyrinth of streets is split into a busy local souk and a lovely blue and white more laid back touristy part.
We sit down for a tea and enjoy the lively and at the same time relaxing atmosphere.

Après nous être désaltérés, nous reprenons la route en suivant la côte vers le nord, pour nous arrêter une trentaine de kilomètres plus loin dans le « Camping de la Plage ».

Vendredi 20 mai
Toujours le long de la côte, à une soixantaine de kilomètres dans le nord, se trouve la ville de  Safi.
De par sa situation,  Safi a de tout temps été un port crucial dans le commerce entre l’Afrique du Nord et l’Europe.
De 1480 à 1541 elle a été occupée par les Portugais qui  en ont profité pour y construire une forteresse sur le front de mer, dont on peut encore en admirer les restes aujourd’hui.

Safi further north although historically with equal importance is strikingly different today!

The ruins of the Portuguese fortress built during the occupation of the coast by the Portuguese from 1480 to 1541.

Sa médina, pas du tout tournée vers le tourisme, contrairement à celle d’Essaouira, a gardé sa sobriété d’antan.

Instead of beaches with kite surfers, touristy restaurants and shops, Safi is an industrial town known for its pottery quarter and the unchanged, traditional medina.

Aujourd’hui, grâce à son abondance en  argile, Safi  est réputée pour être la capitale de la poterie marocaine.
La Colline des Potiers compte plus de 700 artisans travaillant sur 72 fours traditionnels.

Après une balade dans les rues de la ville hors de la médina…..

…..  nous retrouvons notre Azalaï qui va nous emmener, après 65 km de route, jusqu’à Oualidia, toujours sur la  côte atlantique.
Surplombant la ville, le camping « Laguna Park » nous héberge pour la nuit.

Samedi 21 mai
Oualidia
, petite ville de 7000 habitants, voit ses principales activités tournées vers l’ostréiculture, la pêche et le tourisme.
Ce que le visiteur aime ici par dessus tout, c’est de se prélasser autour de la jolie lagune, tout en dégustant les meilleures huitres du Maroc.

One more stop along the coast at Oualidia and it’s laguna famous for its beaches and oysters.
It is rather cool and overcast so no good time for the beach. In addition we are no big oyster fans (sorry), so we only stay the night and continue our trip along the coast.

Nous y faisons un passage avant de continuer notre route le long de la côte avec  pour but la ville d’El Jadida.
Soudain, au loin, juste au bord de la route, une tache claire attire notre attention.
En nous rapprochant, nous voyons une charrette de papayes bien mûres, que propose à la vente, un marchand coiffé d’un chapeau de paille.
Mmmmmm, on adore ça !

Fruits and veggies are regularly sold along the road.  It this time we see heaps of papaya! They look delicious und we buy one. We are told that they come from their “garden” as they call their fields and plantations here. 
This is hard to believe. We have not seen a single papaya tree during our whole trip through Morocco and as far as we know these trees need warm and humid climate. Not exactly what we have here. 😉
We suspect that they come by boat from a tropical countries further south. Never mind we can confirm that they are a tasty as they look.😋

El Jadida, a été occupée par les Portugais de 1502 à 1769.
Ils y ont construit une cité fortifiée, nommée Mazagan, qui aujourd’hui encore représente l’intérêt touristique majeur de cette  ville de 200’000  habitants.

El Jadida, another fortified Medina, and again a very different atmosphere. Not as crowded,  touristy and renovated as Essaouira and not as in industrial and unrenovated as Safi, but somewhat in between.
Established during Portuguese occupation between 1502 and 1769 the fortified medina is very little renovated and rather peaceful with only a handful of cafes, pottery and Berber carpet shops.

When we walk from the bustling 200’000 people town through the gate into the old medina it feels like time has stood still and we are back in 15th century.

We walk on top of the rampart all around the little Medina with lovely views onto the see, the little harbor and the busy city outside.
We have a tea on a roof terrace and finish with a great early dinner in the garden of a beautiful hotel that is located inside an old church.
😍

Quelques images des ruelles de cette citadelle portugaise.

Et aussi la vue sur les toits.

Nous y passons l’après-midi et terminons  notre visite par un repas au restaurant « La Capitainerie ».
Pour passer la nuit, nous sortons de la ville et trouvons un coin tranquille, loin de la civilisation, cachés derrière les dunes bordant l’océan.

Followed by a night in the dunes.

Dimanche 22 mai
Grosse journée prévue aujourd’hui.
Nous allons commencer par monter le long de la côte jusqu’à Casablanca avant de redescendre en direction des montagnes de l’Atlas jusqu’à Marrakech.
Casablanca est considérée comme la capitale économique du pays.
Ville moderne de 3 millions d’habitants, elle n’avait pas vraiment d’atouts pour attirer le tourisme.
Jusqu’à ce que le Roi Hassan II décide de construire la sixième plus grande mosquée du monde, en taille mais la troisième en importance de lieu Saint, après celle de la Mecque et celle de Medina, toutes deux en Arabie saoudite.

Last stop at the coast is shiny, busy, crowded Casablanca. With 3 million inhabitant by far the biggest city of Morocco.
Sole objective of our stop here is the famous Hassan II mosque. A unique opportunity to visit the inside of a mosque, which is usually not accessible for non muslims.
200m long, 100m large, 65m high with a minaret of 200m hight and a huge plaza outside, it is built to welcome for 105’000 Muslims for prayer. 25’000 inside and 80’000 outside.

Construite en partie sur la mer, elle occupe 9 hectares dont 2 pour la mosquée elle-même.
Longue de 200 mètres pour 100 de large et 65 de hauteur, elle a nécessité 7 années pour sa  construction, terminées en 1993. Son minaret à la même hauteur que la longueur de la mosquée, c’est à dire  200 mètres.
Hassan II
a voulu en faire un lieu de rassemblement et de paix, pour tous les habitants du  monde, et c’est pour cela qu’elle est accessible au public en dehors des heures de prière.
25’000 fidèles peuvent y prier à l’intérieur et 80’000 sur l’esplanade extérieure.
Impressionnant !

The inside is beautifully decorated and full of symboles for peace and tolerance.

La salle des prières

L’entrée royale

La salle des ablutions

Après cette visite fort intéressante, nous  avalons les 230 kilomètres d’autoroute qui nous rapprochent à 10 km de  Marrakech, où nous trouvons le Camping
« Le  Relais de Marrakech » qui nous sert d’étape avant la visite de cette ancienne cité impériale.

Voilà, voilà…..que de belles découvertes dans ce beau pays !
Nous allons en rester là pour ce deuxième épisode, qui nous l’espérons, vous a fait voyager un peu et donné l’envie de venir découvrir le Maroc par vous-même.
Le prochain épisode commencera donc par la ville de Marrakech où nous sommes actuellement.
Nous allons ensuite nous diriger vers la ville de Fès, puis retourner à la côte atlantique vers Asilah, nommée aussi “La Perle du Maroc” où le Street Art se rencontre à chaque coin de rue.
Nous retrouverons ensuite Tanger où nous prendrons le ferry pour Tarifa puis le Portugal, que nous visiterons jusqu’à fin juin, après quoi nous rentrerons à la maison pour éviter le flot des vacanciers de juillet.

This is it for now! 😀
We have a couple of more weeks in Morocco to visit Marrakesh
and Fés and a bit more of the coast, before we will cross over to Portugal. You can read all about this in our next article.

Amitiés de Milke qui vous dit “A bientôt !”

Les splendeurs du Maroc

Marhabān tout le monde !
Nous voici à nouveau sur la route !
Cette fois-ci, nous vous faisons partager notre périple à travers le Maroc.
Ce pays du nord de l’Afrique, envahi par les Français, mais aussi partiellement par les Espagnols a retrouvé son indépendance en 1956.
D’une superficie 17 fois celle de la Suisse, il est peuplé de 37 millions d’habitants.
En début d’année, lorsque nous planifions de faire ce voyage, alors qu’il avait fermé ses frontières au tourisme le 29 novembre 2021 pour cause de Covid19, il ne les a toujours pas rouvertes.
A mi-mars, des informations circulent que le pays sera à nouveau accessible à partir de début avril.
En consultant les sites de ferrys, nous nous apercevons que les toutes premières réservations sont possibles pour le 7 avril au départ de Gênes pour Tanger.
Ni une, ni deux ! 
Nous nous lançons dans l’aventure avec la compagnie italienne GNV  (Grandi Navi Veloci)  et l’effectuons pour la date en question.
Moment de déception ! 
Le 2 avril, nous recevons la nouvelle que notre billet est annulé car le pays n’a toujours pas ouvert ses frontières au trafic maritime.
Nous nous fixons une date limite jusqu’à fin avril pour entreprendre ce voyage car ensuite il ne restera que trop peu de temps pour profiter de conditions printanières avec des températures agréables.
Le 10 avril, l’information nous vient que le pays a ouvert ses frontières au trafic aérien seulement et qu’il faut attendre le 14 pour y accéder par voie maritime.
Nous consultons à nouveau les deux seules agences de ferry assurant la liaison vers le Maroc depuis Gênes ou Sète et  découvrons que Balearia, compagnie espagnole, assure un départ le 15 avril  depuis Sète vers Nador.
Immédiatement, réservation  est faite !
Nous nous réjouissons déjà de  pouvoir y aller avec seulement une semaine de retard sur notre planification d’origine.
Mais, c’est sans compter sur les mauvaises surprises !
Le 11 avril au matin, nouvelle  déception. Nous recevons un SMS stipulant que pour des raisons indépendantes de la volonté de la compagnie, notre voyage est suspendu. Grrrr…..
Bon, ne perdons pas courage !
On retourne voir ce que fait la compagnie GNV  et avons la bonne surprise de constater qu’elle assure maintenant un départ de  Gênes vers Tanger en date du 14 avril.
Réservation immédiate est faite et cette fois, il semble que les astres se  soient alignés pour que nous puissions enfin y aller.
Inchallah !!!

Dear friends,
Milke is on the road again, this time in Morocco!


In January when we started our planning, Morocco was still closed since November 2021 and we were hoping that it would re-open in time for our trip to start beginning of April.
Sure enough our first ferry booking from Genoa to Tanger (north of Morocco) for April 7 was in vain since the country was still closed. The same for our second booking, 😳😢
But finally the ferry for April 14 is confirmed and we literally travers the Mediterranean see with the first ferry since November.

Mardi 12 avril
Notre Azalaï est  prêt et nous aussi.
Nous quittons Montagny en fin de matinée avec l’idée de faire une étape à Aoste,  afin de visiter cette ville que nous connaissons très peu.
Nous profitons d’une fin d’après-midi très agréable pour flâner dans les  rues de celle-ci et découvrons une ville riche d’histoire et présentant encore de nombreux vestiges de l’époque romaine.

On our rapid way to the Genus as usual we stop over in Aosta for a stroll through the lovely old town center. We sit down for a fabulous cappuccino and later on for a perfect Italian dinner. Isn’t this the best way to start holidays? 😋

Suivant la recommendation de l’un des artisans de la ville,  nous passons un bon moment au restaurant « Girasole » qui nous sert une excellente cuisine maison.
C’est sur un parking en périphérie de la ville que nous passons notre première nuit de voyage.

Mercredi 13 avril
Encore un petit tour d’Aoste avant de reprendre la route.
Un petit café fréquenté par les locaux attire notre attention et c’est par un expresso bien corsé que nous stimulons notre corps pour attaquer cette nouvelle journée.
Cap est mis sur la ville de Gênes en milieu de matinée.
Un soleil radieux nous accompagne tout au long de la plaine du Po qui, d’après les panneaux de limitation de vitesse à 50km/h en cas de brouillard, doit s’avérer avoir des périodes de grisaille encore pires que celles que l’on peut vivre dans notre plaine de l’Orbe.
Comme hier pour Aoste, nous cheminons d’abord à travers la marina, très fréquentée en cette journée de printemps ensoleillée, où les t-shirts ont fait place aux pulls, avant de diriger nos pas vers la vielle ville.
Là aussi, nous somme agréablement surpris par cette ville à la riche histoire et admirons particulièrement l’alignement des palaces de la via Garibaldi qui n’en compte pas moins de 9, tous du 16ème et 17ème siècle, sur les 33 que compte la ville.
On ne peut s’empêcher d’immortaliser quelques uns des halls d’entrée, magnifiquement décorés, de ces riches demeures.

In Genoa we discover it’s mighty old town centre for the first time. I can’t believe we had driven past this so many times in the past!
Besides plenty of charming plazas, uncountable tempting restaurants and stylish shops, there are 33 palaces from the 16 and 17 century of which 9 are located right in the middle of the old town centre in the famous Via Garibaldi.

Passage par la “Piazza Fontane Marose“.

En soirée, une bonne pizza calme nos estomacs affamés, avant de rejoindre un parking près de la marina, où notre Azalaï nous attend pour y passer la nuit.

Jeudi 14 avril
Ce matin, c’est dès 7 heures que nous prenons le chemin du port.
Il nous est demandé de nous présenter 5 heures avant le départ du ferry pour procéder aux formalités d’embarquement.
Bien nous a pris de respecter ce délai, la première difficulté ne tardant pas à se présenter.
À l’arrivée au port, fiers de montrer nos billet électroniques sur nos téléphones portables au premier contrôle, l’agent de service nous demande de lui fournir un billet imprimé car il doit y apposer un tampon pour valider notre accès au port.
Mmmmm ……pas cool !
Michel s’enquiert auprès de celui-ci comment obtenir ce précieux sésame et c’est jusqu’aux bureaus de l’agence GNV, situés dans un grand supermarché qu’il doit se rendre.
45 minutes plus tard, le tampon libérateur est apposé sur cette feuille de papier et nous pouvons passer le premier portail.
Tout de suite après, nous sommes arrêtés par un contrôle de sécurité qui se contente de contrôler les passeports, d’inspecter le véhicule et de demander si les bouteilles de gaz sont fermée.
Nous accédons ainsi à la file d’attente.
C’est un spectacle assez  particulier qui nous y attend en découvrant que la grande majorité des véhicules nous précédent sont occupés par le seul chauffeur et ont été remplis à ras bord, et chargés au maximum sur le toit, de toutes sortes de marchandises.

April 14 at 7am we are at the ferry Terminal in Genoa. All excited to get going!
Ok, the administration on both sides is a little rusty (means very confusing on the Italian side and slow on the Moroccan one, which is probably normal given this is the first ferry since a few months). The 52 hour boat trip seems endless, but who cares, we are on the road again to a new destination!
😍😎

We are behind all these over loaded Moroccan cars, together with a tiny group of other tourists.

Pensant que tout est en règle de notre côté, c’est détendus que nous attendons le moment de monter sur le ferry.
Et bien NON !!!
Au moment d’embarquer, une agente de la compagnie GNV contrôle nos papiers et nous signifie gentiment que nous n’avons pas la moitié de ceux qu’il nous faut et que nous devons nous rendre aux bureaux du « Check-in » pour obtenir les document manquants.
En arrivant dans le lieu en question, heureusement assez proche, nous nous apercevons que nous ne sommes largement pas les seuls à être dans ce cas et sommes rassurés sur le fait que le bateau ne partira pas sans nous.
On en profite pour prendre une photo du ferry, le M/N Fantastic » qui va nous emmener enfin à notre destination: TANGER.

Nous avons pris une cabine avec vue sur la mer pour passer aussi agréablement que possible les 52 heures de navigation qui nous séparent du Maroc.
En sortant du port de Gênes, nous longeons une zone attirant notre attention par des formes bizarres, couvertes de bâches blanches.
De fait, il s’agit simplement du chantier s’occupant de la construction des grands yachts de milliardaires qui sont à l’abri sous leur hangar personnalisés.

Vendredi 15 avril
Nous faisons escale à Barcelone et avons la bonne surprise de retrouver Ushi et Andreas, les amis avec qui nous avons prévu d’effectuer une partie du voyage au Maroc.
Partis une semaine avant nous, ils ont profité de passer un peu de temps en  France en attendant l’ouverture du Maroc et ont appris la nouvelle alors qu’ils étaient près de la frontière espagnole.
Une possibilité s’est offerte à eux de s’embarquer depuis Barcelone et il se trouve que par hasard c’est sur le même ferry que nous.  
Sympa !!!

The ferry makes a stop over in Barcelona where our friends Uschi and Andreas join. A real surprise! With all the cancellations we had decided to independently travel to Morocco and only meet there. But by chance we are now on the same boat. Nice! 😊 

Samedi 16 avril
Le ferry avance gentiment à 30 km/h et rien d’autre à faire que prendre son mal en patience.
Morocco flair already aboard. 😊

Il est 16h45 lorsque nous accostons au port de Tanger-Med.
Le temps de débarquer et de passer les contrôles douaniers il est déjà 18h30.
Il fait nuit lorsque nous arrivons à « La Ferma « , près du Cabo Negro, notre camping pour cette première nuit en terre marocaine.

Dimanche 17 avril
On passe toute la journée au camping à discuter avec le patron du  lieu et nos voisins  campingcaristes qui partagent volontiers avec nous leur expérience du Maroc.

Lundi 18 avril
Visite de la ville de Tétouan au programme du jour.
Cette ville de 400’000 habitants, située dans une vallée des montagnes de la chaîne calcaire du Rif occidental a gardé un lien très fort avec l’Espagne.
Pendant l’occupation du pays par les Français, Tétouan a conservé le statut de protectorat espagnol.
C’est d’ailleurs de là que Franco a préparé le coup d’état qui lui a permis d’imposer son régime dictatorial et diriger ainsi l’Espagne de 1936 jusqu’à sa mort en 1975.

Morocco is 17 times bigger than Switzerland and we realize that it will be impossible to see all worth seeing in this country before the summer heat becomes unpleasant. So to optimize our time in relation to heat we will visit the Sahara and the south of the country first.
On our more or less straight line south we visit the lively town of
Tétouan as our first activity.

Tétouan has 400’000 habitants and was under Spanish protectorate from 1912 to 1956 while the rest of the country was occupied by the French. The past Spanish influence is still very visible in form of architecture, food and language and a lot of people here still speak Spanish.

By the way, it is from here that Franco has prepared the 1936 “coup d’état” in Spain where he then ruled as a dictator for 39 years.

Nous visitons sa médina, dont l’architecture et son art témoignent des fortes influences andalouses qu’elle à subie.

The famous, huge Medina (old town) is like a labyrinth with little roads meandering through the uncountable connecting houses that are home to plenty of little shops, charming restaurants and hotels. We spend all morning exploring and finish with our first delicious couscous. 😋

Our bags full of little cakes, fresh strawberries, veggies and various typical types of bread we joyfully return to our campsite.
Later the same day we continue into the Rif, the lowest and most northern of Morocco’s four mountain ranges. Our destination is Chefchaouen also called the blue city or the blue pearl.

Peu après le milieu de l’après-midi, nous mettons le cap sur notre destination suivante: La ville de Chefchaouen.
Le camping municipal représente l’endroit idéal pour la visite du lieu, prévu pour la journée de demain.

Mardi 19 avril
Dix fois plus petite que Tétouan, Chefchaouen est aussi appelé la ville bleue en vertu de la couleur des maisons de sa médina.
Finie de construire en 1480, sa population est alors principalement constituée d’Andalous.
Comme à Tétouan, on y parle aussi bien l’espagnol que  le français ou l’arabe.
Nous commençons la journée par prendre de la hauteur en effectuant une petite randonnée partant du camping et accédant à deux points de vue offrant une vision panoramique sur la ville.

Chefchaouen is said to be one of the most beautiful places in Morocco. The Medina is almost completely painted in blue and has fully maintained its tradition architecture. It is a small town and lays within a very green, agricultural mountain area which contributes to its charm. 

On redescend peu avant le milieu de la journée et nous rendons directement au coeur de la cité.
C’est la vielle ville et sa médina entourant la casbah (citadelle) qui attirent nos pas. 
Nous sommes vraiment impressionnés par le charme de cette ville toute en escaliers, qui, à chaque coin de rue, nous donne envie de prendre une photo.

Definitely a lovely and surprisingly colorful place!

Mercredi 20 avril
Sur le chemin menant à Meknes se trouve Volubilis, agglomération d’époque maurétanienne, datant du 1er siècle avant J-C.
Occupée par les Romains dès l’an 40 après J-C, elle fut agrandie et exploitée par ceux-ci durant plus de 1000 ans.
A ce jour, plusieurs quartiers ont été mis à jour par des fouilles commencées en 1915.
C’est ainsi que l’on peut voir plusieurs mosaïques dont celle représentant les 12 travaux d’Hercule présentée si dessous.

We continue south and visit Volubilis. This partly excavated Berber-Roman settlement was founded in the 3rd century BC and is particularly known for its fine mosaics.

The twelfth labors of Hercules” one of the largest mosaics in Volubilis.

Colonnes et arcades donnent une image de la taille de cette ville d’une superficie totale de 42 hectares.

Cette région du Maroc, couverte d’oliviers est principalement dédiée à la fabrication de l’huile d’olive.
Nous visitons un petit producteur, possédant 600 oliviers, qui, avec toute la famille, nous accueille les bras ouverts et nous offre le thé à la menthe traditionnel, accompagné des douceurs de la maison et aussi de pain que nous trempons avec délice dans l’huile d’olive de sa production.
Il nous propose même de passer la nuit au milieu des arbres, ce que nous acceptons volontiers.
En échange, nous lui achetons quelques uns de ses délicieux produits.

In the same area we visit one of the many local olive farmers and are warmly welcome by the whole family with traditional tee and a selection of their products.
Since we buy some of the olive oil, olives and home made honey coated biscuits we are allowed to spend the night between flowering olive trees.
😍😎

Jeudi 21 avril
C’est le tour de la ville de Meknes de recevoir notre visite aujourd’hui.
Avec FèsMarrakech et Rabat, Meknes est l’une des quatre villes impériales du Maroc.
Aujourd’hui peuplée de 800’000 habitants, ses principaux points d’intérêts pour nous sont la ville impériale et sa médina.
Nous devons malheureusement nous contenter de sa médina car la ville impériale est en complète rénovation et par conséquent inaccessible au public.
Le quartier des couturiers. Contrairement à chez nous, cette activité est exclusivement réservée aux hommes.

Next day Meknes is on the program. With 800’000 inhabitants it is one of the four imperial cities of Morocco. The historic imperial city the main reason for our visit is unfortunately largely inaccessible due to major renovations. We visit the large Medina instead.

Celui des épices:

Les pâtisseries marocaines baignant dans le miel et abondamment visité par les abeilles.

Les forgerons

Le dormeur qui attend la livraison de son lit ……

……. Par les menuisiers:

Un artisan pratiquant l’incrustation de fil d’argent sur des pièces de ferronnerie nous fait une démonstration de son art.

An artisan specialized in Silver wire works shows us his amazing skills. Quite impressive how he handles this very thin wire! 

Ça ne saurait se terminer par l’achat de quelques épices afin d’agrémenter les bons petits plats que Sylke va concocter à l’avenir.

I obviously have to stop in the spice section where we buy some lovely smelling tea and some Spices. We only realize later that we paid roughly five times the correct price. 😡
I suppose everybody has to go through this once here. So this is done for us and next time we know better!

Après la visite de la ville, nous continuons notre périple vers le sud.
Tout en roulant, on peut observer de nombreuses cigognes évoluant gracieusement dans le ciel.
Toute cette région représente une étape importante sur le chemin de la migration de ce volatile de l’Europe vers la Mauritanie ou le Sénégal.
Sur le chemin les ramenant en Europe, elles aiment à faire une pause plus longue et construire leur nid sur chaque cheminée disponible.

In case you were wondering where the storks go when they leave Europe, here they are! On their way to Mauritania and Senegal some stop in the area of Azru where we see a lot of them in the air, on the ground and in their nests that they seem to build on any possible elevated base.

En arrivant près d’Azrou, un petit camping portant le nom “Amazigh“(nom porté par une ethnie berbère), joliment niché au milieu des cerisiers, nous paraît l’endroit idéal pour passer la nuit.

The region is very green and we find a campsite in the middle of flowering cherry trees! (not exactly who I expected to see in Morocco). We decide to stay here for a hike and half a day of bread baking and doing our washing.

Vendredi 22 avril
Journée placée sous le signe d’un soleil radieux, nous incitant à ne pas rouler et plutôt à la consacrer à la randonnée.
Nous optons pour une balade dont l’origine se trouve à l’émergence d’une source exploitée par la société des eaux Vittel qui forme un petit cours d’eau serpentant à travers prairies et bosquets  dans un parcours bucolique à souhait.

The cold but very sunny day feels like spring time and our long walk along a river is very pleasant.

Retour au camping pour un peu de lessive et surtout du farniente pour terminer cette journée en beauté.

Samedi 23 avril
220 kilomètres à parcourir dans les montagnes du Haut Atlas prévus pour aujourd’hui.
Parcours culminant à 2500 mètres  pour autant de dénivelé positif et négatif.
Départ à 08h30 car on sait déjà que notre vitesse moyenne ne va pas être très élevée.
Un premier arrêt au bord du petit lac de montagne Aquelmame pour prendre notre petit-déjeuner dans un joli cadre.
C’est au camping « Jurassic » un peu au nord de Errachidia que se termine notre périple du jour.

To finally get to the Sahara we leave the lower, greener Rif mountains and drive a day through Moroccos second mountain range, the rougher, higher and dryer High Atlas. 
It takes us a day to climb over the 2500m high pass. The landscape and colors change very rapidly from green to red, yellow and grey. It is cold up here and the higher summits are still covered in snow.

On the other side the impressive Ziz canyon leads us to the desert where we travers several oasis towns and finally get to the little oasis Merzouga at the border of the amazing Erg Chebbi dunes. 
Uschi and Andreas have found a camping right there at the dunes. What a change from the cherry trees! 

Dimanche 24 avril
La neige est encore bien présente en altitude, ce qui nous dissuade de parcourir les pistes d’altitude de cette partie du pays.
Nous nous contentons de traverser ce Haut Atlas et c’est à travers les gorges du Ziz que nous atteignons la ville de Merzouga.
Nous voilà aux portes des dunes de l’Erg Chebbi, et c’est au pied de celles-ci, au camping « Haven La Chance «  que nous admirons le coucher du soleil et prenons notre repas du soir, installés sur une couverture posée sur le sable chaud.

Dinner with our friends in the dunes. How cool is that 😎

Lundi 25 avril
L’idée pour aujourd’hui est d’aller s’essayer dans les dunes de l’Erg Chebbi en compagnie d’Uschi et d’Andreas et leur véhicule qui pèse le double du notre.Ça démarre gentiment dans les vagues de sable doré, plus ou moins mou.
Azalaï en tête, les premières 20 minutes se passent plutôt bien. Fulu (le véhicule de nos amis) suit bien.

Erg Chebbi is a large limited sea of dunes formed by wind blown sand. It is not really part of the Sahara. Today together with Uschi und Andreas we want to explore this a bit closer.
Off we go, our Azalaï first, followed by their “Fulu” (turtle in Malawian language) a bigger and more heavy 4×4 camper. 
The first 20min go very well. The up and down through the dunes is a pleasant soft movement and both vehicles manage well. 

Cela ne dure cependant pas longtemps avant que Fulu (Tortue en chewa, ( langue parlée au Malawi) ne montre plus le bout de son nez.
Par contact radio, Uschi nous annonce qu’ils sont ensablés, et pas moyen de s’en sortir malgré le blocage des 3 différentiels qui a pour effet que toutes les roues sont au travail.
Nous faisons demi-tour et commençons l’opération de désensablement.
Nous allons essayer de les sortir de là en les tirant à l’aide de l’Azalaï.
Ça fait un peu comme si David aidait Goliath mais au moins ça évite une séance de pelletage de sable toujours assez pénible.

Suddenly after a more narrow and steeper s-shaped turn Fulu lags behind. Via radio we learn that he is stuck. Reduced tire pressure and all 3 differentials blocked allow Fulu to climb a few more meters but then the wheels dig deeper and deeper into the sand.

Ça ne bouge pas  trop au début, mais l’Azalaï, avec ses petites vitesses enclenchées et ses 4 roues  brassant le sable finit par  fournir suffisamment de traction pour permettre à Fulu de se mouvoir de finir par  sortir de  ce mauvais pas.

Michel proposes to tow Fulu with the Azalaï. He calls it “David helps Goliat”.
We are not sure if this will work but hopefully this way we don’t need to take the shovels out and free the wheels manually.
At the beginning nothing moves but then with also our differentials blocked, gear reduction and full power from Fulu the two vehicles slowly, slowly move forward.

And then Fulu is free again! Uff! 🤩

Fort de cette expérience, nous décidons de rejoindre la piste par le plus court  chemin et de poursuivre la visite de l’Erg Chebbi en longeant les dunes plutôt qu’en les traversant.
De nombreux petits villages berbères sillonnent notre parcours.

A very interesting maneuver and exercise for all of us! Nevertheless we head out of the dunes and decide to continue on the track alongside them, which still makes a beautiful drive with various little Berber villages along the road.

Ultime spectacle de cette journée passée dans les dunes, une caravane de dromadaires rentrant au bercail avant le coucher du soleil.

The day is complete with the sight of a very appropriate camel caravan 😍

Mardi 26 avril
La même caravane repasse devant nous ce matin offrant un joli spectacle de contrejour.

And again the next day right at sunrise 😍😍😍

Journée repos que nous utilisons partiellement à planifier la suite  de notre parcours.

Mercredi 27 avril
C’est une piste, anciennement parcourue par le rallye Paris-Dakar, entre Merzouga et Zagora que nous choisissons de parcourir aujourd’hui.
La première partie se fait sur une piste assez roulante, dans une ambiance de désert pierreux plutôt que sableux.
De temps à autre, nous longeons des lacs asséchés, qui après évaporation, ont laissé une croûte de sel que les dromadaires ont l’air d’apprécier.

Today we start with a series of off road trips. The first one from Merzouga to Zagora is a part of the original Paris – Dakar rally!

At the beginning more of a stone desert. The ambience is magical and just what you would expect from this arid hot area colored in all variations of grey, yellow, red. 
late morning we have to cross a several km large and sandy river bed with the main difficulty to find a manageable passage and not to get lost or stuck off track.
Yesterdays dune drive experience is helpful here and we manage well but
have to stop twice to identify the right trail. It feels like real adventure! 🤩

Vers les 4 heures de l’après-midi, alors que nous longeons une dune de  sable doré, décision est prise de nous installer dans ce beau paysage pour notre bivouac.

The afternoon leads us through a partly mountainous area along various salt lakes which the camels seems to appreciate. 
Around 4pm we find the perfect spot for the night. We enter a small dead end valley with a huge orange dune on one side that meets with a black rocky mountain ridge at the far end. We set up our camp in the middle next to a few tiny trees.

Jeudi 28 avril
Une balade matinale, nous permet de profiter d’un paysage dont les couleurs déjà intenses sont encore renforcées par les rayons du soleil levant.

Early morning stroll to appreciate the sunrise and the intense early morning colors.

Hier soir, nous avons fait  la connaissance de Said, jeune Berbère, qui a passé vers nous pour faire la causette un moment et nous faire savoir qu’il est propriétaire de l’auberge « Hassi Fougani » toute proche.
Avant de reprendre la piste, nous nous  arrêtons vers lui afin de déguster un  thé marocain à la menthe et papoter encore un  peu sur les conditions de vie du peuple berbère.

We have Berber tee at Said’s desert hotel. The young man explains us how he has built the basic hotel together with his brother, how his father was skilled to find underground water and how Covid has made life complicated.
In general we are charmed by the honest and friendly manner of the people here.
It is easy to talk with the locals and even if they want to sell something they don’t insist too much and are always happy just to chat. In addition their language skills are impressive. Almost everybody speaks some French and many speak various languages quite well.

C’est d’abord sur une route asphaltée, puis sur une piste assez caillouteuse que nous progressons en direction de Tinghir, oasis au pied des montagnes du Haut Atlas.
Après une centaine de kilomètres, juste après Alnif,nous passons l’oasis de Tazlaft et pensons qu’elle représente un bel endroit pour un campement au milieu de la nature.

Our two days trip ends at the oasis village Alnif where we stop for lunch and then continue to a new off road track this time through the mountains.

After a night in the wilderness

Vendredi 29 avril
Nous empruntons ce matin une piste pas trop difficile qui relie Alnif à Tinghir.
Une bonne centaine de kilomètres à travers gorges, oasis et cols, d’une beauté époustouflante.

…we tackle the climb. All together 100km of spectacular sights!

Deux jeunes filles berbères revenant  du jardin avec du persil frais, ont instantanément réveillé l’instinct culinaire de nos deux épouses.

along the road two Berber girls offer us parsley fresh from the fields and refuse any payment for it.

Dans ces contrées montagneuses, il existe encore des berbères nomades que nous avons la chance de rencontrer en chemin.

Further up we meet a group of nomads with their heavily packed donkeys and a big flock of goats. Increasing cereal price caused by the Ukraine war make their live currently even harder.

De nombreux ruchers permettent aux bergers apiculteurs d’améliorer leur quotidien en allant vendre leur miel dans les souks des villages environnants.

Mountain bees.

En fin d’après-midi, nous arrivons à Tinghir,
Tinghir est une immense oasis s’étendant sur environ 30 km de longueur et variant de largeur entre 200 m en amont et 4 km en aval.

End afternoon we arrive in Tinghir.
Situated south of the High Atlas Tinghir is a spectacular oasis of roughly 30km length and 200m width with 40’000 inhabitants. Agricultural is the main income source here.

Située à 1300 mètres d’altitude, au pied du Haut Atlas,  ses maisons traditionnelles, faites de boue et de paille s’intègrent parfaitement dans le décor montagneux en arrière-plan.
Au Maroc, lorsque les éléments naturels détruisent ces fragiles habitations, les propriétaires laissent les ruines dans l’état et construisent de nouvelles demeures juste à côté.

The lush green flora contrasts with the intense orange of the surrounding mountains and the 1300m altitude allows for a cooler climate.
Big parts of the town still consists of traditional Berber buildings made from compacted clay.

C’est au Camping Atlas, juste après la ville, que nous nous arrêtons pour la nuit.

Samedi 30 avril
Au programme du jour, balade le long de la palmeraie jusqu’à l’entrée des gorges de Todgha.

To see more of the oasis and the traditional “three level farming” we go for a hike through the gardens still mainly farmed manually.

Après avoir traversé la rivière éponyme, le chemin longe celle-ci sur 6 kilomètres avant de s’arrêter à l’entrée de la gorge.

This traditional technique allows optimum usage of limited farming surface and water. It resembles very much what we call permaculture today. 
Small fields are used for vegetables and cereals (layer one), overgrown by lower fruit trees (level 2), the whole shaded by large date palm trees (level 3). Water and surface is efficiently shared by all three levels and the more delicate plants are protected from the aggressive sunlight. 

Tout au long de la promenade, parsemée de jardins, d’amandiers, d’oliviers, d’orangers, de figuiers et j’en oublie, nous rencontrons des femmes au travail alors que les hommes s’en abstiennent pour cause de Ramadan.

The pleasant 6km walk meanders right through the shaded fields, changes river side several times and takes us finally almost three hours.
On the way we observe flora, fauna, architecture and the locals at their daily tasks. 

Des crapauds bien dodus font aussi partie du paysage.

Le parcours est très varié et traverse parfois de jolis villages aux maisons de torchis.

C’est ici que nous allons arrêter la première partie de notre récit.
Nous espérons que vous avez eu du plaisir à nous lire et nous vous donnons rendez-vous pour la deuxième partie d’ici un mois.
En vous souhaitant un beau printemps Milke vous transmet toute son amitié.

Today it is already more than three weeks that we left home. Time to send our first article. 😄 We are happy to say that we are not even half way through our timing for this colorful country and the next episode will follow in about one month.
We hope you enjoy the pictures and the read and wish you a very pleasant spring time!  🌷

Milke

La Norvège, l’archipel des Lofoten

Beautiful Lofoten islands in the north of Norway

Vendredi 11 février
Il neige !
La nature se couvre d’un duvet blanc tout doux et tout léger.
Petit déjeuner au restaurant du camping.
On poste le premier article de ce voyage sur notre blog et ensuite, on commence notre descente vers les îles Lofoten sur une route enneigée.

The weather forecast announces two days of snowfall, followed by a sunny day.
Advised by Sevim (our weather experts) we take the first day to finish and post our blog from the cosy common area of the Tromsø campground while the snow silently adds another fluffy, white layer onto the outside World. 
The second day we drive through heavy snowfall the roughly 200km to the entrance point of the Lofoten island with the idea to kick-start the sunny day right here.

Cet archipel, s’étendant sur 150 kilomètres, dont les nombreuses îles sont toutes reliées par la route, compte environ 24’000 habitants.
De tous temps, et encore aujourd’hui, l’activité principale a été la pêche à la morue.
Le tourisme tend à prendre de plus en plus d’importance, spécialement durant les mois d’été.
Le cadre de ces îles leur vaut de figurer régulièrement dans divers palmarès des plus belles îles du monde.

The Lofoten are a group of small islands just north of the Arctic Circle, more than 3000km north of Switzerland. The little islands have a distinct scenery with dramatic mountains and peaks, open sea and sheltered bays, interconnected by  bridges, tunnels or ferries. Little villages with colored wooden houses lay nestled between the rugged landscape. 
The whole is a spectacular sight and together with the relatively mild climate the Lofoten have become a popular holiday destination. Not only in summer with the Midnight Sun and a large choice of outdoor activities, but also for Northern Light hunting in winter.


Samedi 12 février
Le beau temps est revenu et nous en parcourons un  peu moins de la moitié aujourd’hui et ne nous lassons pas de la succession de paysages spectaculaires.
Quelques images pour vous en donner une idée.

The snowfall has stopped during the night and we enter the world of the islands early morning with cristal clear sky and untouched white snow. The views are spectacular, all is blue and white and the reflection of the sunshine on the snow lets your heart overflow with joy. 
We even see several Moses! (No photos though, by the time you pull out the camera they are gone).

Nous en profitons jusqu’à la tombée du jour, avant de rejoindre le camping de Kabelvåg, juste après Svolvaer, la capitale de l’archipel.

The road through the whole archipelago is roughly 150km long. We make about half today. 
For the night we find a campground in Kabelvåg next to Svolvaer, Lofoten’s capital.

Dimanche 13 février
Ce matin, nous effectuons une sortie raquette directement depuis notre camping.
A travers les paysages enneigés, notre randonnée nous mène vers un chalet du club alpin local.

No driving for the next day but a snowshoe hike up the mountains to a hut of the local ski club.

Il est encore tôt et nous sommes les premiers clients.
Gentiment accueillis par les gardiens du week-end dans un intérieur chaleureux, la meilleure place est vite occupée par Michel.

En nous enquérant de la possibilité de grignoter quelque chose, la spécialité culinaire du chalet, les gaufres croustillantes avec fromage brun et confiture, nous est proposée.
Un régal !

The couple on duty prepares us coffee with the Norwegian vaffelkake, waffles served with strawberry jam and cheese. Very yummy!


Lundi 14 février
Nous profitons de cette matinée ensoleillée pour slalomer entre les fjords tout en nous rapprochant de Moskenes, à la pointe de l’archipel.
Un petit crochet par Hennigsvær, charmant petit village de 444 habitants ayant tous un rapport avec la pêche ou le tourisme.
Avant d’atteindre le village, sur une petite île pointant sur notre gauche, nous apercevons une pêcherie.
Un enchevêtrement de bouts de bois attire notre attention et, en nous approchant, nous découvrons une installation de séchage de morues en plein air sur fond de montagne.

We get a closer look at one of the thousands of fish drying racks scattered across the islands.
Winter temperatures are extremely mild here due to the temperate North Atlantic Current, creating one of the worlds largest positive temperature anomaly relative to its latitude.
With this
fishing is possible all year round and the population has always made their living from it. 
The main fish product is « stockfish » (dried cod). The conditions in the archipelago are perfect for naturally drying fish of very high quality. 


Lorsque nous arrivons au village, le ciel s’est soudain obscurci, laissant tomber quelques légers flocons, nous dissuadant de nous balader.

Today we have a mixture of sun and snow. People here say: “if you don’t like the weather, wait 10 minutes” 🙂
Unfortunately right when we get to the charming Henningsvaer village it starts snowing and the clouds are very low.


Nous optons plutôt pour la version bien au chaud, dans le café du port.
Poursuivant notre route, encore et encore nous sommes émerveillés par les paysages qu’offre cet archipel.

Luckily for the next village the sun is back. Splendid views on the road and during our stroll along the port and through the village of Ballstadt.

Mardi 15 février
Le ciel est bleu et la journée s’annonce magnifique.
Nous en profitons pour visiter des petits villages de pêcheurs qui se nichent au fond des fjords.
Ballstad nous a été recommandé pour son joli port….

…… et ses ravissantes maisons de pêcheurs au bord de l’eau ou d’architecture plus conventionnelle de l’autre côté de la route.

C’est à Nusfjord que nous nous rendons ensuite afin d’y découvrir le charme de son petit port.

At the very end of one of the islands extensions nestles Nusfjord with its little harbor tucked away behind protective cliffs.

Le hasard conduit nos pas vers une maison jaune, qui semble être une boutique doublée d’un café.

We warm up with a coffee and home made cake, named “best cake of the world”, and yes! it is delicious and yes! I have the recipe. 🙂

L’envie de nous réchauffer nous fait gravir l’escalier et confirmation nous est donnée qu’il est tout à fait possible d’y prendre un café que l’on peut même accompagner de la spécialité régionale, une gaufre, crème, confiture, faite minute.
Le mobilier, une vielle télévision, les articles posés sur les étagères nous donnent le sentiment de retourner dans les années 50 lorsque nous pénétrons dans le coin café.

The place is an old fishing barn transformed into a retro style shop and restaurant. Very cosy! 
This is just another example of the talent the nordic people have for interior decoration.
We sit in truly old furniture from the 50s and the television next to us reminds me the one I have seen at my grand parents when I was a child. Excellent!

Installés près de la fenêtre, nous dégustons nos pâtisseries  tout en suivant l’activité se déroulant à l’extérieur.

With view onto the little harbor.

Le soleil dardant ses derniers rayons, nimbant les paysage de couleur dorée, nous arrivons à Moskenes,

In the evening we arrive at Moskenes from where we will take the ferry back to the mainland tomorrow early morning. 
We already make plans how to come back here in summer 🙂

Quelques minutes de route encore pour trouver un parking idéalement situé en bord de mer pour y passer la nuit.

Mercredi 16 février
Il est 06h30 lorsque le ferry accoste à Moskenes.
Le temps d’embarquer et déjà c’est le départ pour rejoindre la côte ouest norvégienne, à la hauteur de Bodø.
C’est le moment de quitter ces territoires boréaux et d’entamer notre retour vers la maison.
Nous parcourons une cinquantaine de kilomètres et soudain, un panneau lumineux indique  que la route vers le sud est fermée pour cause d’enneigement excessif et que seule la route passant par la Suède est accessible.
C’est par conséquent par le pays voisin que nous continuons notre progression vers le sud.
Là aussi il a beaucoup neigé et il neige encore.
C’est sur un tapis blanc, se distinguant à peine du reste du paysage que nous évoluons.

From Bodø where we arrive with the ferry we start our long road back home. Soon we deviate across the mountains to Sweden. Strong wind and snow block the road across the mountain passes in Norway. Sweden is flatter and the better options for us.
The roads are less winding here but with all the snow it is hard to see where the road is. Good we have by now a lot of practice on how to drive the Azalaï in these conditions.

La température extérieure est largement en dessous de zéro, ce qui n’empêche pas de courageux motards de s’adonner à leur passion.

And why not with a motorbike. With side car it is certainly better than only 2 wheels, but what about the cold?! 


C’est dans la localité d’Arjeplog qu’un camping se présente, juste au bon moment, pour nous accueillir pour la nuit

Jeudi 17 février.
Ce matin, le thermomètre affiche —9°C.
On commence la journée par dégager l’Azalaï de la neige tombée durant la nuit.

Next morning -9°C. We start with clearing the Azalaï from powder snow. 
Slowly but surely I have enough from camping in the freezer. Michel is still enthusiastic and doesn’t mind at all.
In the internet, I find an article that explains why women suffer more from cold than men. There you go!

La route serpente entre forêts et lac gelés, se confondant facilement avec le paysage environnant.
La conduite demande une bonne dose de concentration pour rester sur le droit chemin.

The road leads us back into the mountains (due to a navigation error) and the driving becomes more challenging. Never mind, we use the 4×4. There is hardly any traffic and we even enjoy driving on the mix of ice and snow.


L’application “Park for Night” nous aide à trouver un endroit en périphérie de la ville d’Õstersund pour passer la nuit.

Vendredi 18 février
Nous continuons notre route vers le Sud, passons la frontière de la Norvège et nous arrêtons sur un grand parking de départ de ski de fond pour y passer la nuit.

Samedi 19 février.
C’est un ciel exempt du moindre nuage qui s’ouvre devant nous lorsque nous sortons de l’Azalaï.

Malgré une température glaciale (-11°C) nous décidons de nous dégourdir les jambes en longeant la piste de ski de fond partant du parking.

One more night in the wild at -11°C. But we wake-up with sunshine!

Le froid a façonné les cristaux tel un merveilleux artiste.

In the cristal clear morning we go for a walk. We are in awe of mother natures beauty.

C’est en milieu d’après-midi que nous arrivons à Oslo.
Un petit passage par le centre ville avant de rejoindre nos amis Helge et Ingebjørg à Mjøndalen.
Comme à l’aller, on va y rester 2 nuits afin de visiter un peu la région.

In the evening we arrive in Mjøndalen-Drammen, next to Oslo at our friends place.

Dimanche 20 février.
La météo annonce un beau début de journée avec dégradation dans l’après-midi.
Nos amis nous proposent de profiter de cette opportunité pour visiter la ville et ses environs.
Nous commençons par monter sur la colline toute proche en empruntant le tunnel nommé “Spirale“.
L’histoire veut qu’en 1953, la ville de Drammen a eu besoin de terre pour construire une presqu’ile sur la rivière, afin de réceptionner des voitures d’importation venant par la mer.
Plutôt que de creuser un grand trou à ciel ouvert, ils décidèrent de creuser un tunnel sur toute la hauteur de la colline.
Ce tunnel de 6 spirales concentriques, d’une longueur de 1,6km, est ainsi devenu une attraction très appréciée par les touristes de passage.

Together with Helge and Ingebjørg we visit Drammen.
We start with an interesting curiosity, the Spiral.

The Spiral is a 1.6 km long tunnel in the shape of a helix, with six rising circles, in the same style as a multi-storey parking lot but carved into a mountain. Witch each rotation the helix rises 22m at a diameter of 70m. At the top there is a view point, parking facilities and a cafe. The use of the Spiral is purely touristic. 
Its construction dates back to the 50s, when the city engineer proposed the idea of tunneling for gravel. The local quarry had started to disfigure the landscape and an alternative solution was needed.


Du haut de la colline, la vue s’étend sur toute la ville.

View from the top of the Spiral.

Nous redescendons à pied et visitons ensuite le centre-ville.
En longeant la rivière, notre regard est attiré par un ponton sur lequel un cabanon dont la cheminée laisse échapper de la fumée.
Soudain, la porte s’ouvre et 3 dames en costume de bain en sortent, et tout de suite se plongent dans la rivière.
Un sauna au milieu de la ville !

We walk back down and continue our visit along the river where we spot a floating sauna in the middle of the town. Nobody (but us) is surprised when 3 girls in bikini open the door and plunge straight into the ice cold river.

Nous poursuivons notre balade en admirant les bâtiments de la rive opposée se miroiter dans la rivière.

Nous profitons du reflet d’une sculpture sphérique appelée “Harpe de rivière” pour immortaliser un autoportrait de notre petit groupe.
Les sons issus du bruit du courant sont repris par la sphère et émis sous la forme d’une douce mélodie.

Further down the attractive river bank there is the River Harp, a sound sculpture that creates river music through variations in water flow and bridge oscillations. Very cool!
It is also said to appease Nokken, the water spirit that has the bad habit to enchant young women and draw them into the water.
Unfortunately it is silent when we pass.

Lundi 21 février.
Nous quittons nos amis de bon matin pour rejoindre Larvik.
C’est de le là que nous allons prendre le ferry qui va nous amener à Hirtshals, à la pointe nord du Danemark.
Comme nous avons un peu de temps, nous en profitons pour passer une partie de la journée dans les bains de la ville.
Il est 21h30 lorsque nous débarquons du ferry et trouvons un endroit tranquille pour passer la nuit sur un parking en périphérie de la ville.

It is time for us to leave Norway. While we wait for the afternoon ferry in Larvik we spend half a day at the local SPA that sits right at the beach.
Here after a one hour long sauna ritual it is our turn to dive into the 3°C cold see!!! Including head under water just as the Lithuanian animator tells us. 
So this is done!

Mardi 22 février.
On roule, on roule pour finalement arriver à Hildesheim, jolie ville de 100’000 habitants.
Bien que détruit à 40 % pendant la seconde guerre mondiale, le centre historique, reconstruit ensuite, a conservé beaucoup de son ancien charme.

Back in Denmark we spend the night on a quiet parking lot.
From there we spend two days on the motorway direction south, with a stopover at Hildesheim where we discover a lovely medieval town centre.


Mercredi 23 février.
220 kilomètres nous séparent encore de Nuremberg.
Nous y arrivons en milieu d’après-midi et allons y rester quelques jours, permettant ainsi à Sylke de visiter sa maman qui se trouve dans un home pour personnes âgées.

Dimanche 27 février
Retour au bercail !

At the very end of February we are finally back in Montagny where the first spring flowers show their colors.
I love coming home at this time of the year!
And Michel, already impatient for our trip to Morocco in April, immediately starts to prepare the Azalaï for warmer climate…

Lundi 28 février.
Petite séance de “bichonnage” pour notre Azalaï qui retrouve aussi ses roues d’été pour l’occasion, en vue du prochain voyage.


Départ prévu tout début du mois d’avril pour 3 mois de visite du Maroc.

En attendant, nous vous souhaitons un agréable printemps.
Amitiés de Milke.


La Norvège et ses aurores boréales

Bonjour à toutes et tous !
Nous souhaitons qu’au cours de cette nouvelle année, vos rêves deviennent réalité et vos projets se réalisent.

Suite à la découverte de l’Afrique australe de 2018 à 2021, nous avons rapatrié notre Azalaï et sommes à nouveau sur la route.
Après avoir passé entre les mains expertes de Patrick au garage Mösch, qui s’est occupé de la révision mécanique et de Pascal (Azalaï.ch) qui a bichonné la cabine, notre petite maison roulante est à nouveau prête à nous emmener à la découverte de nouveaux horizons.

Hunting for Northern Lights –  north of Norway

Finally Michel will realize his dream and see the northern lights!
The northern lights almost only appear north of the Arctic Polar Circle (or south of the Antarctic one), and you can only see them during the night.
For long nights and a maximum chance you have to go there in winter. So you’ll be outside gazing for them when it is very cold. 
😱
Well, there is a price for everything.
Now, You need a clear sky, high solar activity and ideally no moon. With this it seems to be quite an unsure thing to fly far north, stay there only for a week and be able to see them. 
Therefore Michel decided to go to the north of Norway and simply stay there until he has seen not only one but “enough” northern lights.

This means an open flight, or – to drive there with our Azalaï. 
🤩

Cela fait maintenant quelques années que Michel rêve de voir des aurores boréales pour de vrai.
Après nous être posé la question de la meilleure manière d’opérer et de nous laisser le maximum de chances de les voir, nous avons opté pour la solution de le faire avec notre Azalaï.
L’avantage déterminant a été que l’on pourra rester au nord du cercle polaire aussi longtemps que nécessaire pour les voir.
Quelques petits travaux d’adaptation au froid ont été effectués sur le véhicule avant le départ: Chausser des pneus neige, isoler le fond de la cabine et des coffres pour éviter de se geler les pieds, doubler la capacité de chauffage de la cabine, installer un chauffage de la bouteille de gaz butane et du détendeur pour nous assurer de pourvoir utiliser la cuisinière, sachant que le gaz butane reste liquide en dessous de +4° Celsius.

As you know our Azalaï is made for Afrika, where climate and road conditions are slightly different to northern Norway in winter.
Therefore there is some adaptation work to do: winter tyres, double the capacity of our diesel heating system, insulate the floor of the cabin, install a heating system for the gas bottle, find an antifreeze agent for our toilet, and a few more… 
And some compromises to accept:
we decided to live without our water tanks and use water straight from bottles. It is too much work to install heaters for the tanks and all the pipes. 
🤔, Our solar panel won’t be of much use and we will need to go more frequently to camp grounds to load the battery.

18 janvier 2022
Il est 6 heures du matin, tout est encore tranquille dans notre petit village de Montagny, lorsque nous tournons la clé de contact et commençons notre périple.
Notre but: la ville de Tromsø, près des îles Lofoten, dans le nord de la Norvège.

18 January 6am we start the engine and begin the long road up to Tromsø close to the Lofoten islands in the north of Norway. 3800 km is a lot, but we have planned 3 stops along the road to visit family and friends.

Notre première journée nous amène à Laufamholz, en périphérie de Nuremberg en Bavière.
Nous allons passer là les premiers trois jours, dans la famille de Sylke.

First a couple of days with my family in Nürnberg/Germany.

Samedi 23 janvier 2022
Il est temps de faire nos adieux et de poursuivre notre cheminement vers la prochaine destination.
700 kilomètres au programme du jour pour aller vers Netti, amie d’étude de Sylke, vivant à Lübeck.

Then a day with Netti and her two daughters at the beautiful city of Lübeck in the north of Germany. Netti is a close friend from the time when we studied together in Bavaria. We had lost contact when we started to work and it was wonderful to meet again after so many years and catch up! 
It is a cold and grey January day, we go for city tour anyway. Netti knows lots about the history here and shows us the charming old town.

Dimanche 24. janvier
Visite guidée de la ville sous la direction avisée de Netti.
Lübeck est une ville située dans le nord de l’Allemagne. Son architecture gothique de brique date de l’époque à laquelle Lübeck était la capitale médiévale de la Ligue hanséatique (puissante confédération commerciale). Symbole de la ville, la porte en briques rouges de Holstein défendait l’Altstadt (vieille ville), entourée d’un fleuve. Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, l’église Sainte-Marie, monument emblématique édifié aux XIIIe et XIVe siècles, a largement influencé l’architecture des églises nord-européennes.

Lübeck is a northern German city distinguished by Brick Gothic architecture that dates to its time as the medieval capital of the Hanseatic League. This powerful trading confederation gained monopoly over the Baltic and Northern sea trade from 1230 to 1535.

The Holstentor built in 1464 is the symbol of the City.

La vielle ville avec ses ruelles typiques.

The medieval city center lays on a little island in the river Trave. Today it is a UNESCO world heritage site.

La Place de la Mairie.
The Townhall

Son port.
The harbor 

Lundi 25 janvier
Nous quittons Netti et ses deux filles pour remonter le Danemak via la presqu’île du Jutland.
A l’origine, nous avions prévu de prendre le ferry de Kiel à Oslo mais Covid ayant passé par là, la compagnie à interrompu ce trajet et par conséquent annulé notre billet.
Nous avons donc pris l’option de rejoindre la Norvège par le ferry partant de Hitshals, tout au nord du Danemark pour rejoindre Larvik, au sud d’Oslo.
Nous passons toutefois encore une nuit en pleine nature, juste en bordure de mer, avant de rejoindre le quai d’embarquement de notre ferry.

Our ferry from Kiel to Oslo is cancelled and we now have to drive all the way through Denmark and take the ferry from its northern tip Hirtshals to Norway. 
We overnight along the east coast. Very quiet, cold and windy. (And this is only the start 🥶).

Mardi 26 janvier
Il est midi et nous sommes prêts pour l’embarquement.


3 heures et demie de navigation en ligne droite et déjà nous accostons en Norvège.
Nous nous rendons directement chez nos amis Helge et Ingebjørg à Mjøndalen.
Nous allons rester là ces deux prochains jours et allons être chouchoutés par nos deux amis qui vont se mettre en quatre pour nous concocter die succulentes spécialités norvégiennes, principalement basées sur les produits de la mer.

From the ferry we drive straight to our friends Ingebjørg and Helge in Mjøndalen close to Oslo.
During two days we are pampered! Ingebjørg treats us with delicious meals and Helge provides us with a heap of valuable travel information. 
Thank you both!
🤩


Jeudi 27 janvier
C’est un peu à regret que nous quittons nos amis ce matin.
Ce n’est toutefois pas pour longtemps car ils vont nous rejoindre à Tromsø dès le 2 février afin de nous faire profiter de leurs connaissances de la région.

We are off direction Tromsø (another 1500km to go), where we will meat them again to explore the area together for a week and hope to see the Northern Lights.

Une fois la nuit tombée (à 16h30 sous ces latitudes) nous nous arrêtons sur une aire de pique-nique en bordure de route pour y passer la nuit.
Ce n’était pas la meilleure idée car nous avions pas prévu que des chauffeurs de camions profiteraient de la même opportunité pour se reposer durant une bonne heure au milieu de la nuit.
Ce n’aurait pas été un problème s’il cela n’avait pas été qu’à deux reprises, des camions frigorifiques, dont les compresseurs nous bourdonnaient dans les oreilles pendant toute la durée de l’arrêt du camionneur, rendaient le sommeil difficile.
Bon! solution à éviter à l’avenir.

Vendredi 29 janvier
Après avoir roulé un peu plus de 300 kilomètres sur des routes partiellement enneigées, nous rallions la ville de Trondheim en milieu d’après-midi.

Fondée par le Roi Viking Olaf Tryggvason en 997, Trondheim est, avec ses 200’000 habitants, la troisième ville de Norvège après Oslo et Bergen.
Capitale norvégienne de la technologie, elle abrite l’université norvégienne de sciences et technologie.

Stopover halfway up at Trondheim, a lively, pleasant town. Founded 997 by Viking king Olaf. With 200’000 inhabitants Trondheim is the 3rd biggest city in Norway after Oslo and Bergen. It lays on the southern shore of the Trondheim fjord. It is called Norways capital of technology and is also home to Norways science and technology university.

La cathédrale de Nidaros, datant du XI ème siècle est le sanctuaire national du pays.
C’est là que de tout temps, et aujourd’hui encore, les rois de Norvège sont couronnés.

The gothic Nidaros cathedral was built during the 11th century and still hosts the crowning of the Norwegian kings.


Le quartier de Bakklandet est le plus visité par les touristes de passage.
Ses petites maisons colorées, bâties sur pilotis en bordure de la rivière Nidelva offrent, il est vrai un très joli spectacle, même un jour de grisaille comme nous le vivons aujourd’hui.
On y accède par un vieux pont levis joliment restauré.

The charming historical town district Bakklandet is characterized by colorful ancient stilt houses, cobblestone streets, trendy little coffees and riverfront restaurants. Impossible not to enter one of them and enjoy coffee with the typical kanelsnurrer (cinnamon rolls). 😋

Historical stilt houses and drawbridge at  Bakklandet:

Samedi 29 janvier
C’est par une température légèrement positive et une petite pluie que nous quittons Trondheim ce matin pour continuer notre progression vers le nord.
Nous longeons la Euro 6 qui est assez bien dégagée des dernières chutes de neige et qui nous permet de progresser avec une bonne vitesse.
C’est ainsi que nous parcourons les presque 400 kilomètres en un peu moins de 6 heures pour arriver au TopCamp de Mosjøen.
Le camping est couvert d’une épaisse couche de neige mais notre Azalaï, chaussé de ses pneus tout neufs se fraie un passage sans difficultés.

Dimanche 30 janvier
Il a neigé une bonne dizaine de centimètres durant la nuit et nous sommes cueillis par un froid vif et sec à la sortie de l’Azalaï.
Après une bonne douche bien chaude dans les sanitaires super propres du camping, nous reprenons la route.
Le chasse-neige à passé et c’est sur une E6 revêtue d’un tapis blanc bien compact que nous défilons dans ces contrées sauvages.

Two days further north, several degrees colder and with a lot mor snow on the road, we approach the Arctic Circle (N 66° 33’ 48,430”). We enter into the “Snow Queens” country!

Deux petites heures plus tard, nous atteignons la latitude du Cercle polaire
(N 66° 33′ 48,430″) et son centre d’accueil qui est malheureusement fermé à cette époque de l’année.

The Arctic Circle visitor center is not accessible and obviously closed.

Le soleil est à son zénith et nous en profitons pour l’immortaliser tout en nous disant qu’il n’est pas encore prêt à réchauffer l’atmosphère.

The midday sun makes it just above the horizon!

La route serpente à travers une succession de fjords et offre à nos yeux une variation d’images spectaculaire.

It is getting colder and colder 🥶 and the sun creates spectacular sights.

C’est sur une aire de pique-nique, le long de la route, que nous nous arrêtons pour la nuit.

Lundi 31 janvier
Arrivés à Narvik en milieu d’après-midi, nous faisons un petit tour de la ville pour nous dégourdir les jambes et mangeons dans un restaurant chinois avant de rejoindre notre Azalaï et passer la nuit sur une place de parking réservée aux camping-cars.


Mardi 1er février
Le froid se fait de plus en plus vif au fur et à mesure que nous progressons vers le nord. Moins 12°C au thermomètre, matérialisés ici par les falaises bordant la route revêtues de leur manteau de glace.

Just before we got here a heavy storm had passed trough the area. Lucky us, we missed it!

Le temps s’est mis au beau et le soleil nous gratifie de son sourire lumineux au détour d’une des nombreuses montagnes entourant des fjords tout aussi nombreux.

Arrivée à 14 heures à notre destination finale, la ville de Tromsø.
Ville de 78’000 habitants, elle se situe à plus de 300 kilomètres au nord du cercle polaire et de ce fait, représente une position idéale pour y admirer les aurores boréales.

Early afternoon (just before sunset at 2pm!), we arrive at Tromsø our final destination.
The small, charming city (78’000 inhabitants) lays 300km north of the Polar Circle and the area is ideal for spotting Northern Lights.

Nous nous installons au camping de la ville qui se trouve être un endroit très agréable.
En préparant notre repas du soir dans la cuisine commune, nous faisons la connaissance de Benjamin, Français du Sud-Ouest qui vit ici depuis 6 ans, travaille dans un magasin de sport de la ville et officie aussi comme guide.
Lorsque la discussion se porte sur les meilleurs endroits permettant de voir les aurores boréales, il nous en cite deux qu’il visite très souvent, car idéalement situés, loin de toute pollution lumineuse et offrant un dégagement sur 360°.
Il nous dit aussi que pour la première fois depuis un mois le ciel va être dégagé ce soir et que nous avons toutes les chances d’en voir.
Ni une, ni deux, nous nous remettons en route et parcourons les 35 kilomètres qui nous séparent du lieu choisi.
Nous sommes sur place un peu avant 21 heures, et là, l’attente commence………
Nous mettons le chauffage dans la cabine de l’Azalaï car la température avoisine les – 16°C à l’extérieur et nous nous installons confortablement en attendant que le phénomène commence, s’il le veut bien.
C’est vers les 23 heures que les premiers voiles se dessinent à l’horizon.
Une demie heure plus tard c’est un spectacle époustouflant qui se déroule devant nos yeux.
Les voiles occupent tout le ciel, dansant au gré de leur rencontre avec le champ magnétique terrestre, variant d’intensité, de forme et de couleur.
MAGIQUE !!!!

We check into the local campsite, which turns out to be a very well equipped and well kept place with great hot showers and a cozy reception area (where I sit now with plenty of coffee while I write this).
As we prepare our dinner in the common large kitchen, we meet Benjamin, a French tour guide that works in Tromsø for the 6th winter season and lives here with his girlfriend in a camper.
He explains that today we have a good chance to see the northern lights as all the conditions are present: intense solar activity, no clouds, new moon. He also explains us where to go to have no light pollution and 360° sight. 
We are a little tired and also have plenty of more days to go hunting for the lights. In addition the activity forecast for tomorrow is far better than for today.
Well, at the end we decide to give it a try anyway. Now that we are here.
Rightly so! it turned out to be the best northern light show we haves assisted to, up to now.
 🤩
Thank you so much Benjamin!

Nous quittons l’endroit à 2 heures du matin, tellement heureux que le but de notre voyage se réalise déjà au premier soir de notre arrivée.

We still had to wait from 9pm to 11pm until it started and then stay outside until 2am at minus 16 °C, but all this didn’t really matter!
(once in a while we hopped into the Azalai to warm us up)

Mercredi 2 février
On fait la grasse matinée au vu de l’heure tardive à laquelle nous sommes allés au lit ce matin.
Une balade par -15°C jusqu’à la Cathédrale Arctique de Tromsø dans l’après-midi nous permet de nous dégourdir les jambes.
Elle fut construite en 1965. Monument emblématique de la ville, elle doit son nom au fait qu’elle est située au-dessus du cercle arctique.

Next day, we have a lay in and in the afternoon at minus 18 °C we walk to the Arctic Cathedral with its remarkable architecture.

L’architecture norvégienne dévoile ses secrets tout au long de la balade sous la forme de ces jolies maisons de bois dont chaque fenêtre est illuminée par une jolie lampe.

We walk pass plenty of cute houses windows all beautifully decorated and illuminated with candles or little lamps. It makes you feel invited and you can literally feel the warmth inside the houses..

A 21 heures, nous rejoignions Helge et Ingebjörg à leur hôtel.
Ils viennent d’arriver en avion d’Oslo et vont rester avec nous pour une semaine.
Nous avons rendez-vous à la réception de leur hôtel à 21h00 car Helge a prévu de nous présenter à son ami Njål, responsable de l’observatoire de Tromsø, spécialisé dans la mesure du champ magnétique terrestre, dont l’activité définit la présence ou pas des aurores boréales.
Selon notre nouveau professeur, aucune perturbation du champ n’est actuellement mesurée, ce qui nous laisse du temps avant de mettre notre nez dehors.
Nous prenons la direction de l’observatoire……

In the evening we meet Ingebørg and Helge that just arrived from Oslo. They present us to Njål a friend of them that works at the Norwegian Centre for Space Weather at Tromsø. He is the perfect person for us to know where and when best to hunt for Northern Lights!
Rather than straight go out and start sky gazing, he takes us to his office and we dive into his science world. Wow how cool is that! 
😀

…..et Njål nous invite dans son monde.

Il nous parle longuement de son métier et après 2 heures de questions-réponses, nous en savons nettement plus sur les aurores boréales et leur formation, ainsi que l’histoire des instruments permettant ce type de mesure, dont. un exemplaire d’actant de 1930 et fonctionnant encore est présenté ci-dessous.

Below a historical measurement device for the deviation of the magnetic field, from 1930. Still fully functioning it is installed together with a selection of other devices inside the original building that we visit together with Njål. Science history life!


Il pousse même la gentillesse à nous mettre à disposition un site qui nous permet de voir en direct les perturbations du champ magnétique à Tromsø.

Njål explains us that the northern lights are created by solar winds (plasma) that disturb the magnetic field of the earth, and that there is no disturbance at the moment. So we have time to learn more about the science behind it and the history of the related measurements.
We love it. 😍 
He also shows us a link where we can see this in a graph on line and anticipate the appearance of the northern lights. Negative peaks mean there is disturbance and ther
e should be some lights. So instead of waiting in the cold for hours, you can wait inside and go out at the right moment. 😁

L’avantage de disposer de cet outil est que l’on peut tranquillement attendre au chaud en surveillant la courbe.
Dès que celle-ci commence à former un pic négatif, il est temps de se préparer pour sortir et lever le nez vers le ciel.
Nous attendons jusqu’à minuit. La courbe restant désespérément plate, nous décidons de nous quitter et de regagner nos pénates.
Pas d’aurores au programme ce soir.

After all this incredible insight, he takes us to a place with no light disturbance (and some cool space radars and antennas). Unfortunately the peaks don’t want to form this night (no magnetic field disturbance, this means) and we go home  around midnight.
Thank you Njol for all your time and passion!

Jeudi 3 février
Balade à travers les rues de Tromsø…..
Tromsø’s pleasant town centre. Together with the nature around it definitely a place we could imagine to live in. (well, maybe not during December and January).

…….avant de rejoindre nos amis Helge et Ingebjørg.
Ils nous proposent de prendre le bateau rapide pour monter à Skjervøy, petit village de de 2460 habitants, principalement des pêcheurs qui s’occupent de l’élevage du saumon en eau libre.
Nous passons prendre un café dans le seul restaurant du village et avons la chance de profiter des connaissances du patron sur l’élevage en question, qui, avec passion, nous distille son savoir sans compter son temps.
Il est 21h00 lorsque nous retournons au port.
C’est avec le plus ancien bateau postal de la compagnie Hurtigruten,
le MS Vesterålen, que nous naviguons entre les fjords pour rejoindre le port de Tromsø 4 heures plus tard.

Tonight, we are signed-up for a cruise with the famous costal post boat from Hurtigruten. We have a delicious Dinner aboard (including reindeer tartare) and hope to see, of cause, more Northern Lights.

A bord, nous profitons de l’atmosphère chaleureuse du bord et particulièrement de son salon vert.

Un succulent repas nous est servi durant le voyage…..

Celui-ci terminé, nous nous retirons dans le salon vert en attendant les aurores boréales.

waiting for the lights to show-up:

30 minutes plus tard, le capitaine annonce:
AURORES BOREALES A BABORD !!!
Nous remettons nos couches protectrices et passons deux bonnes heures à admirer les volutes vertes et roses parcourant le ciel.

And we are lucky again! 🤩

Vendredi 4 février
Aujourd’hui, le ciel est couvert.
Nous considérons les activités intérieures disponibles à Tromsø et optons pour passer l’après-midi dans les « Tromsøbadet », les bains de Tromsø, avec moult piscines, jacuzzi, hammam, saunas, etc.
Quel bien ça fait de passer quelques heures dans une atmosphère toute de chaleur alors que le thermomètre indique -15°C à l’extérieur.

The next day we dedicate to test the Tromsøbadet and SPA! Snow and heavy wind outside. Perfect!

Samedi 5 février
Grasse matinée au programme ce matin.
Les 3 nuits de la semaine où nous sommes allés nous coucher à 2 heures du matin nécessitent un peu de récupération.
Visite de l’aquarium et du cinéma panoramique durant l’après-midi.
Deux films sont présentés, l’un sur l’élevage du saumon et l’autre sur les aurores boréales.
Après ça, une petite soif insidieuse nous suggère de faire un passage par l’un de fleurons de la ville.
Le Ølhallen, qui signifie la halle de la bière.
C’est le pub de la brasserie la plus septentrionale du monde, mais aussi le plus vieux pub de Tromsø. Ici, les chasseurs de phoques venaient se raconter leurs histoires, aujourd’hui chaque vendredi, c’est le passage obligé à la débauche pour les locaux. Au cœur des vieilles pierres, l’ambiance est feutrée et les pintes bien remplies. Les murs rendent hommage à Henry Rudi, célèbre chasseur d’ours polaires. L’atmosphère taverne des murs de briques rend l’endroit plus que chaleureux.
Difficile de se faire un choix parmi les 50 bières à la pression proposées.

Saturday: visit of the aquarium, a beer at the oldest pub of Scandinavia and dinner with Njol and his wife Sevim who is a meteorologist and will help us with our trip planing for the next week to Senja island and the Lofoten. What a perfect couple! 😍 

Notre soif apaisée par une pinte de bonne bière, nous nous rendons au restaurant pour passer la soirée en compagnie de Njål et de son épouse Sevim que nous avons invités pour les remercier de leur disponibilité et gentillesse.
Cerise sur le gâteau, Sevim est météorologue à l’institut météorologique de Tromsø et nous propose de nous faire un « routage » pour la suite de notre voyage à travers îles et fjords de la région.

Dimanche 6 février
L’un des plus ancien peuple de Laponie, les Samis, dont une minorité vit encore de manière traditionnelle, occupe ces régions boréales, s’étendant de la Russie, la Finlande, la Suède et la Norvège.
Persécutés par les gouvernements qui ne leur octroyaient aucun droit, ils se sont progressivement intégrés à la civilisation.
Seuls quelques uns d’entre eux essayent encore de maintenir les traditions ancestrales, en s’adonnant à l’élevage de rennes, comme le faisaient leurs ancêtres depuis la nuit des temps.
C’est ainsi que nous nous sommes inscrits à une demi-journée d’introduction durant laquelle nous allons approcher les animaux, les nourrir, faire une sortie d’une demi-heure en traineau, côtoyer jeunes et plus anciens de leur peuple qui répondent très volontiers à nos questions.
Un repas, consistant en un ragoût de viande de renne nous sera servi sous une tente typique, après quoi, une jeune sami nous racontera quelques histoires et nous chantera joliment des extraits de chants traditionnels de son peuple.

Today we will visit the Sami and their reindeers.
Since prehistoric times the Sami people, formerly known as Lapps, have lived in Arctic Europe in the regions now known as northern Norway, Sweden Finland and the Russian Kola Peninsula. Their traditional means of livelihood (today still for 10% of them) is semi-nomadic reindeer herding, which provides them with fur, meat and means of transport. The Sami have for centuries, even today, been subject of discrimination by the dominant cultures of the respective countries and many abandoned their traditional way of living.

We really enjoyed the day together with them and their reindeers and experienced them as welcoming, friendly and joyful people. 

Nos amis Helge et Ingebjørg de retour de leur tour en traineau.

En fin d’après-midi, nous disons au revoir à nos deux amis qui vont reprendre l’avion de retour demain matin.
Avant de retourner au camping, nous décidons de prendre le funiculaire qui monte sur le Storsteinen, petit sommet juché à 421 mètres au dessus de la ville afin d’admirer la vue sur celle-ci.

In the afternoon Ingeborg and Helge leaf to prepare for their flight back home, and we take the cable car up the mountain Storsteinen above Tromsø for the spectacular view.


Nous redescendons vers les 8 heures et à peine revenus à l’Azalaï, confortablement installé au chaud, Michel consulte le site que lui a donné Njål en espérant que le graphique forme ce fameux pic négatif, signe d’aurore boréale.
A peine un quart d’heure plus tard, Bingo ! C’est reparti pour un tour.
On s’habille chaudement et on part à pied dans la nature à la recherche d’un site exempt de pollution lumineuse.
On longe une piste de ski de fond éclairée durant un kilomètre avant d’en voir une qui s’enfonce dans la nuit sans éclairage.
On la suit sur 500 mètres et de la, on assiste au phénomène qui n’est pas aussi fort que les deux précédents mais spectaculaire tout de même.

Once back at the campground we are ready to snuggle up in our Azalai, when Michel spots activity peaks in the graph from Njol’s link.
This means back into as many layers of clothes as possible and we walk into the Valley behind the camping to reduce the light pollution.

We are rewarded with winter wonderland at night and a few timid norther lights. 😄

Lundi 7 février.
Ce matin, la météo annonce de la neige pour la journée.
Nous téléphonons à Sevim, notre nouvelle météorologue, pour savoir un peu comment planifier la suite de notre visite de la région.
Nous avions prévu de passer deux jours sur l’île de Senja, à quelques kilomètres dans le sud-ouest. Il s’avère justement que les deux jours à venir seront les meilleurs de la semaine pour cette visite.
En attendant, nous décidons de rester au camping pour aujourd’hui et de profiter de cette journée pour des activités de détente.
S’occuper du blog, faire le lessive, cuire un pain, lire, etc…..

Although there are still things to do in Tromsø we decide to continue our program and visit the island of Senja.
With the help of Sevim we chose Tuesday and Wednesday for this which leaves us with Monday for washing cloth, baking a sourdough bread and some blog writing.

Mardi 8 février.
On accélère un peu notre rythme matinal afin d’êtres prêts à partir pour l’île de Senja vers les 9 heures.
Au lieu de passer par le sud pour la rejoindre par la route, nous nous décidons pour l’option nord qui nécessite cependant de prendre un ferry depuis Brensholmen sur l’île de Kvaløya.
Celui-ci navigue seulement si les conditions de mer ne sont pas trop mauvaises et le seul moyen de savoir si l’on va pouvoir traverser, c’est d’y aller voir.
La chance est avec nous car lors de notre arrivée au quai d’embarquement et malgré un vent fort, le ferry est là.

In order to do a circular route from Tromso to Senja and back to Tromso, we decide to take the ferry that joins Senja from the north at Brensholmen. The connection depends on the weather and we are lucky, despite strong wind the ferry departs just 10 minuets after our arrival. It is an old style heavy-duty boat and it needs to heavily push against the wharf to land and secure correctly in order to counter its drift in the strong wind. The quay suffers audibly during this maneuver.

Nous embarquons, et 45 minutes plus tard, nous arrivons à Botnhamn sur la côte Est de l’île de Senja.
Sa côte nord, très découpée, ressemblant à une main ouverte, regorge de paysages grandioses.

The ferry navigates between islands in relatively calm waters and 45 min later we arrive in Botnham on Senja.

Senja resembles a multi fingered hand that reaches out into the sea. Its steep rugged mountains rise straight from the sea with some fishing villages tucked into the small lowland areas between the mountains and the sea.

Nous nous déplaçons dans un paysage digne de « La Reine des Neiges.

Snow and ice have frozen every movement here and the whole island seems to be in hibernation. 
Surreal beauty in black, white and blue.

Husøy, le premier village de pêcheurs que nous visitons se niche sur une petite île dont les sites de transformation du poisson et les maisons d’habitation occupent la totalité de la surface.

Little Husoy fishing village is entirely built on a small island and is only accessible via the harbor wall that connects island and mainland.

Le pont permettant l’accès à l’île fait aussi partie de la structure du port abritant les embarcations des pêcheurs.

Lors de notre petit tour du village, on voit souvent les filets de cabillaud, pendus sur des perches afin de séchage, changeant ainsi de nom pour devenir de la morue séchée ou Bacalao pour les Portugais.

Dried cod is still very popular in Norway and most houses here have a dying rack attached somewhere. It is also a common dish in the restaurant.

Nous passons ainsi la journée à longer les fjords et à nous laisser surprendre par la beauté des paysages qui se renouvellent après chaque virage.

Juste avant que la clarté du jour laisse la place à cette atmosphère bleutée précédent la nuit, nous nous faisons halte pour la nuit au fond du Stenfjord.

We find a wind sheltered place for the night at Stenfjord.
All is of stark beauty, and we can’t help to imagine how lovely it must be here ins summer.

Se mariant aux voiles de nuages voilant la clarté du ciel, quelques timides aurores boréales apparaissent, comme pour nous souhaiter une bonne nuit.

And yes, we have them again! a little weak but still amazing.

Mercredi 9 février
Petite balade le long de la plage ce matin avant de poursuivre notre visite de Senja.
Au fil de notre route, la beauté des paysages continue à nous émerveiller.

The weather is not greatly inviting for a hike and we opt for a stroll along the fjord and it’s tiny village. Followed by more great views during our second day on the island and then return to Tromso camping, where we will finalize and post this blog.

Retour à Tromsø en fin de journée et soirée restaurant.

Jeudi 10 février
La météo n’est pas très bonne sur les îles Lofoten qui sont notre prochaine destination.
Nous en profitons pour rester au camping de Tromsø et de poster cet article.
Nous espérons que vous avez eu plaisir à nous lire et nous vous donnons déjà rendez-vous pour le prochain, lors de notre retour dans des latitudes moins boréales.

Back at Tromsø, together with Selvim (our personal weather advisor 😇), we discuss the best timing for our next leg to the Lofoten island. You will here more about this in our next article…

Amitiés à toutes et tous.
Milke



De Dar es Salaam à Arusha

From Dar Es Salaam to Arusha

Mardi 1er juin
De retour de Zanzibar, nous sommes invités par Carole et Kizito pour le repas du soir.
C’est Kizito qui se met aux fourneaux et nous concocte un délicieux repas traditionnel.
Après cette fort sympathique soirée, nous passons la nuit dans notre Azalaï, juste devant leur maison, où il nous a attendu durant notre semaine sur Zanzibar.
Merci Carole et Kizito pour cette chaleureuse rencontre.

Coming back from Zanzibar Kizito prepares dinner for us with millet, teff (cereals originating from Ethiopia) and spinach made from cassava leaves. All prepared with coconut milk and spices and super tasty! I have bought teff at the market later on and will try reproduce this.
We spent the night in front of Carole and Kizito’s house, right where the Azalaï had spent the week during our absence.

Après avoir encore passé la matinée avec Carole et Kizito, nous nous séparons à regret et nous nous déplaçons vers une partie calme de la ville de Dar Es Salaam, la péninsule de Msasani, lieu de résidence des expatriés, où l’on accède facilement à tous les services, tel que supermarchés, restaurants, coiffeurs etc…
En chemin, on passe toutefois par le centre de la ville, saturé de trafic, pour nous rendre dans le quartier indien.
Selon les dires, c’est l’endroit où il faut aller si l’on a besoin de faire une bricole sur son véhicule.
Il se trouve justement que les batteries de la cabine de l’Azalaï nécessitent d’être remplacées.
Selon iOverlander, l’application que nous utilisons le plus pour trouver campings et services, Ilham batteries serait le plus fiable.
Arrivés devant le magasin, nous nous arrêtons en bloquant toute la circulation, les places de parc étant inexistantes.
Michel baisse sa vitre et crie que nous voulons acheter une batterie.
Instantanément, 3 personnes viennent prêter main forte en faisant dégager une place devant le magasin, et 3 minutes plus tard, l’Azalaï est rangé et la circulation reprend son cours.
L’échange des batteries se fera avec la même célérité
L’explication du problème, le choix des batteries, l’installation et le test que tout fonctionne bien prend à peine 1 heure et demie.
Ils sont vraiment spontanés et efficaces ces Indiens.

Our plan is now to visit Dar and to finish our new blog article.
For this Michel has found a lovely hotel in a quiet part of the city. It is very green here and we see various embassies and expat compounds. A big contrast to the crowded, colorful and noisy town centre only a few km from here!

Oh, and we also need a new camping batterie. It is loaded via a solar panel on our roof or via the motor while we drive. We need it mainly for our fridge and lights inside the camper. 
Dar es Salam seems to be the ideal place for this and we find a recommendation for a shop in the internet.
In very dense traffic (Dar has 6 million inhabitants!) we drive to the quarter where you can buy anything that has to do with cars. The GPS brings us to a narrow road where uncountable  little shops sell car batteries and related equipment.
Michel stops in front of “Illham Batteries” and blocks the whole traffic. He opens the window and signals that he wants to buy a battery. In no time the people of the shop create a parking slot for us by moving a sugar cane selling stand out of the way and the traffic can move on. Nobody thought it necessarily to blow the horn! Imagine this in Europe!
Our battery has a specific size and it takes a while to find a model that finally fits into the same spot. 

Ceci étant fait, nous nous remettons dans le flot de la circulation et rejoignons le Fig Tree Residences où nous allons passer les prochains jours.

Mercredi 2 juin
Visite des divers marchés de Dar es Salaam au programme pour aujourd’hui.
Nous avons rendez-vous avec Kizito et Carole au Kivukoni fish market à 09h00.
Un taxi d’Uber nous y amène en 45 minutes et la visite peut commencer.
Kizito, né ici, connait la ville comme sa poche et surtout, connait tout le monde.
Il nous fait ainsi découvrir le côté pile et le côté face, que le touriste non accompagné ne verra jamais.

To visit Dar we do a great tour of the different markets with Kizito and Carole as guides. It is a lively and colorful walk through the busy city and we see many places we would not have found or dared to visit on our own. 
We start with the huge fish market (interesting experience for my nose and stomach). It is not only a market for fresh fish and seafood but also for anything you may need in connection with buying, preparing and transporting it. There is an area where you can by freshly prepared local food, or where they fry your own fish for you, you can buy the sauces/pickles you may need, you can buy frying oil and there is a corner where they sell ice and packaging in case you have to transport the fish over a longer distance.

Les cuisines du marché au poissons où l’on peut faire cuire son propre poisson et le manger sur place.
The “restaurant”.

Le vendeur de coquillages.
Beautiful shells

Le stand des préparations épicées.
The pickles and sauces. I buy one with green mango. it is so hot that no bacteria can survive in it (I hope).

La cafétéria où le café est préparé sur du charbon de bois et servi avec des cacahuètes, tout ça pour l’équivalent de 8 de nos centimes.
And there is a coffee place where we stop and have a cup of coffee and a piece of peanut brittle – for 8 cents.

Les féculents et pâtes.
A multitude of dried beans and multi colored pasta shapes (extruded obviously 😉).

Les poissons séchés.
Huge heaps of dried fish (yes, a little smelly 😉)

Les légumes dans leur grande variété de couleurs.
There are tonnes of fresh and colorful vegetables and fruits.

Les bananes.

Les avocats, incroyablement crémeux, qui font le bonheur de Michel qui en est fan.
Soooo many avocados! and they are super creamy and don’t cost a thing. Heaven for Michel!

On change de quartier pour nous rendre au marché des fripes.
T-shirts en quantité.

And the second hand cloth and shoe market.
The next very big market: Second hand clothes and shoes from Europe are a big business here.
Everything is washed and ironed. The best pieces are sold in shops and.the rest comes here. A lot looks actually new.

Chaussures en vrac.

Encore dans un autre quartier de la ville, Kizito nous fait découvrir les coulisses des graveurs et sculpteurs sur ébène.

And another place where the woodcarving is done. Mainly with ebony.
The artisans are very skilled and it is hard not to buy some of the statues. But we really don’t have space in our car.
😢

This was my favorite piece 😢

On se déplace à nouveau, pour cette fois entrer dans le sein des peintres de l’art Tingatinga.
Le mouvement Tingatinga est une école de peinture tanzanienne fondée en 1960 par Eduardo Saidi Tingatinga.
Représentant le plus souvent des animaux, les couleurs sont utilisées pures, sans dilution ni mélange. L’emploi d’émaux donne un rendu brillant et glacé à l’ensemble.

But we do decide to buy a few paintings in the Tingatinga Centre!
The Tinga Tinga style painting (naive, caricatural, with bright, multiple layered bicycle paint) was developed by Edward Saïd Tingatinga in the second half of the 20th century in Dar Es Salaam. After his death it spread to most East Africa countries. It is purely tourist-oriented. No Tanzanian would ever buy a painting like this, Kizito had told us.
Well, a day later, after negotiations, we not only bought one big painting but also three small ones. Looks like we have a touristy taste.
😉

On fait ensuite un petit tour dans le quartier d’enfance de Kizito.
The market tour is followed by a visit of Kizito’s birthplace.

On termine notre tour en fin d’après-midi par une bière au bord de l’océan accompagnés par trois musiciens qui nous jouent quelques airs tanzaniens.
Followed by a beer at the famous Coco Beach.

Jeudi et vendredi 3 et 4 juin
On travaille principalement sur le troisième article de notre blog que l’on va publier aujourd’hui.
Des activités tel que coiffeur pour Sylke, restaurant etc. font aussi partie intégrante de ces deux journées.

Samedi 5 juin
Il est temps maintenant de reprendre notre progression vers le nord.
Toutefois, avant de mettre le cap au 360, nous faisons encore un passage dans le quartier des artistes peintres.
Lors de notre passage ici mercredi dernier, un tableau nous avais particulièrement plu.

The next day we we leave Dar el Salaam to explore the northern coast before we will turn west into the Usambara Mountains.
But not without buying the paintings I mentioned earlier. Below is the biggest one depicting two Impalas surrounded by birds in the typical Tinga Tinga style. I suppose either you love it (like me) or you don’t like it at all.

Nous entamons les négociations et une vingtaine de minutes plus tard, l’affaire est conclue, à la satisfaction des deux parties.
L’oeuvre embarquée dans l’Azalaï, nous quittons Dar Es Salaam pour de bon avec l’objectif de rallier la petite ville de pêcheurs de Bagamoyo.
C’est la Traveller’s Lodge que nous choisissons pour y passer la nuit, celle-ci ayant reçu les meilleurs commentaires dans notre application préférée, iOverlander.

Dimanche 6 juin
La ville de Bagamoyo mérite une petite visite.
Aujourd’hui, simple petit village de pêcheurs, elle était auparavant le plus important port de commerce de la région.
Trafiquants d’esclave, vendeurs d’ivoire et de copra, en faisaient le plus grand marché de la côte Est de l’Afrique centrale.
Occupée par les Allemands à la fin du 19ème siècle, ils y ont établi leur quartier général, avant de déplacer le port à Dar Es Salaam, où la profondeur de l’eau plus importante permettait l’accès aux bateaux à vapeur de l’époque.
Le bâtiment du QG a d’ailleurs été partiellement restauré.

Situated 80km North of Dar el Salaam Bagamoyo is today a simple fishing village but was once an important trading harbor for copra, ivory and slaves. In the late 19th century it had even developed into the most important trading harbor of the east Central African coast. 
It was then that it became the capital of the German East Africa colony until the harbor was moved to Dar Es Salaam where the bey was deeper and more adapted to heavy steam boats. In 1916 during world war l the Germans lost Bagamoyo to the British.

Some German buildings are still present. Like the partly renovated headquarters.

Aujourd’hui, c’est jour de marché sur la plage.
Cette jeune maman va essayer de gagner quelques Shillings en y vendant son chargement de fruits.
We are up early today and just in time for the veggie, fruit and fish market.

Nous voilà plongés au coeur de la foule, les pêcheurs tentant d’écouler le fruit de leur travail aux potentiels acheteurs, joliment vêtus de leurs habits aux couleurs bigarrées.

As usual, we are the only white people in the crowd. 2 months ago I would have felt very uncomfortable about this. Today I am still not super easy but don’t feel personally threatened anymore. I just know that we will pay higher prices than anyone else here and that if I had my phone in a pocket it would soon be gone. 
I think Michel doesn’t care at all and doesn’t really know what I am talking about here.
Maybe because he is taller than anyone else here and overlooks the crowd.
😉

Celui-là préfère s’abandonner aux bras de Morphée.
A few meters further there is quiet beach. Only the fish smell lingers on.

Nous quittons Bagamoyo en début d’après-midi.
Après avoir fièrement parcouru l’honorable distance de 230 kilomètres en 4 heures (fait rarissime), nous nous arrêtons à la Haule Classic Lodge, le jour allant tirer sa révérence dans peu de temps.

Lundi 7 juin
Nous retournons pour quelques jours au bord de l’océan indien avant de le quitter pour la région des Usambaras Mountains.
La région est très propice a la culture du sisal.

The region is full of Sisal plantations. The fiber of this agave variant is used for ropes and rough fabrics. Already cultivated here since a few hundred years in the plantations almost completely disappeared with the invention of nylon. They are back now strongly with the global interest in natural produce.

Cette fibre, issue des feuilles de l’agave, a eu ses heures de gloire avant l’apparition du nylon, puis a cessé d’être utilisée pendant quelques décennies.
Aujourd’hui, elle revient en force avec le changement d’attitude des peuples par rapport au synthétique et à la demande croissante des produits naturels.

Selon notre guide de voyage, la plage d’Usongo est l’une des plus belles du pays.
C’est par conséquent là que l’on va, en choisissant le Beach Crab Resort comme point de chute.
Ben…..en voyant l’endroit, on se demande qui a défini cette plage comme étant la plus belle de Tanzanie,
Une longue bande de sable sur plusieurs kilomètres s’offre à nos yeux mais sans charme particulier.
On a même pas pris une photo.

We plan our next stop at about 100km further north at the most beautiful beach and the nicest beach lodge of the Tanzanian coast, as per our guide books.
Unfortunately the coastline between us and this paradise is now a national park and if we want to drive through it we have to pay roughly 400 $US entrance fee for us and the car. So we decide for the 300km detour around the park…
…Only to realize that our guide books are not up to date. We have seen better beaches and the beach lodge is nice but looks a little neglected.
We have to admit though that the latter is certainly due to Covid. Without tourists for now more than a year there is no income and also no motivation for any maintenance. 
The hot, humid and salty climate at the cost has dose the rest: The natural material used for the cottages gets moldy quickly and then falls apart. A real pity!
In fact, most of the lodges and beach resorts we see along our road are in a bad state and are closed.

Mardi 8 juin
On avait prévu de passer 2 nuits dans cet endroit, mais ne trouvons aucun argument pour rester un jour de plus.
Nous longeons la côte en direction du nord et, arrivés à Pangani, la route s’interrompt brusquement au bord de la rivière éponyme.
Hakuna Matata, un ferry  va nous permettre de passer l’obstacle en quelques minutes.

On our way up the coast at the search for the best beach:

Un vingtaine de kilomètres plus loin, nous nous arrêtons au Peponi Beach Resort.
Encore un endroit chaudement recommandé par les guides de voyage mais qui paraît un peu négligé à nos yeux.
Il faut en fait comprendre que l’année Covid a complètement tué le tourisme, et que nous sommes dans les premiers à visiter à nouveau ces lieux.
Les propriétaires, souvent Blancs, sont rentrés chez eux et ont laissé un nombre très restreint d’employés s’occuper du site.
Comme il n’y a généralement pas de clients, on peut comprendre qu’ils ne font pas d’excès de zèle pour maintenir la place en parfaite condition.
Malgré le fait que nous soyons les seuls, nous prenons l’initiative de tester le restaurant à l’occasion du repas du soir et avons le privilège de pouvoir composer notre menu à notre convenance.
Ce sera Red Snapper (genre de daurade) pour le poisson avec crevettes et gambas, directement livrés par les pêcheurs du village voisin.
Un régal !!!

Mercredi 9 juin
Balade le long de la plage pour visiter le village de pêcheurs distant de 2 kilomètres.
Ce qui donne lieu à quelques images à marée basse.
Farniente pour le reste de la journée.

Despite our disappointment, a rather overcast sky and some rare thunderstorms we spent two more days at Pangani beach.
We are the only guests at the beach lodge and also the only tourists at the beach for probably hundreds of kilometers.
😁
We do realize that our expectations were very high and that the place is finally not so bad.
So we actually enjoy this two very lazy days, with a personalized service at the beach bar and the excellent restaurant…

Jeudi 10 juin
Météo un peu maussade prévue pour aujourd’hui.
Nous pensions rester ici 2 nuits, mais finalement, nous décidons de lever le camp et rejoindre notre prochain objectif, les Usambara Mountains.
200 kilomètres et 4 heures plus tard, nous changeons complètement d’atmosphère.
En route, quelques chargements sur deux-roues attirent notre attention.

…but then we are ready for a change. 
Also because the sun has now complete left us and there is more and more rain!

We leave the coast and turn west. We are headed direction Usambara Mountains.
(For the Germans: yes this is where the Usambara Veilchen comes from!).
200km and 4hours later we start to climb up the mountains.
On the road we observe inventive transportation manners.

Nous passons de l’océan indien à la montagne avec 1500 mètres de gain d’altitude, tout en passant des 30°C du bord de mer à un petit 20°C lorsque nous atteignons Irente Farm, notre première étape dans ces montagnes.
Du bar au bord de l’océan, nous passons au salon avec cheminée.

The cold season has just started here in the mountains. From over 30°C at the coast to around 20°C is a bit of a temperature choc for us and needs some adaptation in clothing! 😱
From the beach bar to Irente Farm lounge with open fire place within a day. 

Irente Farm a été construite à la fin du 19ème siècle par les Allemands afin de tester la possibilité d’implanter une plantation de café.
L’infertilité du sol les à toutefois amenés à abandonner cette idée en 1914.
La défaite allemande lors de la première guerre mondiale a permis aux Anglais de reprendre la ferme en 1918.
Peu après, elle a été rachetée par un fermier Grec qui y a planté 24 hectares de plants de café arabica et a aussi implanté une usine de production de produits laitiers.
Après l’indépendance de la Tanzanie en 1961, il vend la ferme à l’église Luthérienne qui la gère encore aujourd’hui.

Irente Farm is located at 1500m altitude within the very green western Usambaras.
It is one of the old farms that were built by the Germans or the English during colonial times late 19 or early 20 century. The Europeans started to cultivate coffee here but also enjoyed the cooler mountain climate during summer.

Vendredi 11 juin
Jolie randonnée dans les montagnes qui nous permet de découvrir la vie des villageois vivant dans cette région.
Ils vivent de leur récolte et souvent travaillent pour les fermes agricoles du coin.
The very fruitful region supplies Dar Es Salaam with fruits and veggies. For us it is ideal for hiking.Through villages, fields and forest.

La lessive est mise à sécher sur toute place ensoleillée.
Life is still very basic here. Often without electricity, poor water quality, in little wood and mud houses with one room for the whole family.

Le standard des maisons n’a rien à voir avec ce que l’on connait chez nous.
Maisons en torchis n’ayant qu’une seule pièce, dans laquelle toute la famille se réfugie pour passer la nuit.

Samedi 12 juin
La faune aussi change avec l’altitude.
Ce matin, nous avons droit à la visite de Léon le camé.
The climate is not only ideal for agriculture but also for insects and thus insect eaters. 😲
This one definitely does not want to let go of his tree branch…

But then decides to ignore us and walk away. His facial expression is so funny!

Dimanche 13 juin
On va se déplacer un peu dans ces Usmabara Mountains et rejoindre la Mambo View Point Eco Lodge.
Située à 1850 mètres d’altitude, la lodge se trouve sur le sommet d’une colline et nécessite deux heures et demie de conduite sur une piste cahoteuse pour y arriver.
Juste avant d’atteindre notre but (en haut à droite sur la photo), quelle n’est pas notre surprise de découvrir, à plus de 1800 mètres, un terrain de foot agrémenté de gradins creusés dans la pente.

We climb higher into the mountains to Mambo View Point Eco Lodge. 2 hours of partly rough road get us to 1850m altitude. Suddenly, in the middle of nowhere, just before we reach the lodge we find a perfectly flat, professional size football field with seating rows cut into the red soil of the climbing terrain. 🤔
Later we learn that this was sponsored by Marion and Herman, the Dutch owners of the Mambo lodge, who also help the people here to better their living conditions. The lodge was in fact created to help finance development projects.
Interesting fact: half of the population here is under 12 years old.

Après discussion avec Ali et Dagmara, les gérants de la lodge, nous apprenons que ce sont les propriétaires, Herman et Marion, Hollandais d’origine, qui ont sponsorisé l’aplanissement du terrain et la création de cet espace dans cet environnement où il n’y a pas un coin de plat.
Ils soutiennent d’ailleurs toute la région par des actions diverses ayant pour but d’améliorer la condition de vie des habitants de ces montagnes, dont plus de la moitié a moins de 12 ans.
Une vue imprenable s’offre à nous directement depuis notre Azalaï, que nous avons parqué au bord de la pente.

We park our Azalaï on a little spot below the reception and need a bit of time to level the wheels with big pieces of wood. It is worth the effort, the view is exceptional! Apparently at clear weather you can see the Kilimanjaro from here at 170km!
We are again the only guests, great for us but sad for the lodge and it’s employees
😥

Par temps clair, paraît-il qu’il est même possible de voir le Mt Kilimandjaro distant de 170 kilomètres.

Lundi 14 juin
Journée tranquille à la Lodge et repas en commun avec Hermann et Marion en soirée.

In the evening we have dinner together with the owners and hear a lot about ongoing development projects. All are based on the principle “enhance the quality of life for the people living around Mambo village (around 50’000). Not by aid, but by trade, education transfer of knowledge and capacity building”.
For example a longer term project where a Suisse agronomist comes here regularly and teaches hands-on about ecological farming.

Mardi 15 juin
Dès l’aurore, départ à pied depuis la lodge en compagnie de notre guide Josef, pour un circuit de 4 heures, d’abord à flanc de falaise puis par villages et forêt.
A peine quitté la réception de la lodge, voilà que l’horizon se dégage devant nos yeux, nous permettant d’apercevoir la maison d’Herman et Marion, nichée tel le nid d’aigle, tout au bord du précipice.

The next day we leave early for a half day hike with our guide Josef. First along the long cliff then through the villages.
Marion’s and Herman’s house at the edge of the cliff with a breathtaking view!

On grimpe dans la falaise sur un sentier à peine marqué

Good we have a guide to find the footpath!

Tiens ! Il y a longtemps que l’on ne vous avait montré de chenilles.
Celle là mesure 15cm.

An other impressive caterpillar. This time good 15cm long!

Arrivés en haut, une pause s’impose pour admirer le paysage.

A little break with a view. 😲

On longe maintenant une forêt de pins (importés par les allemands à la fin du 19ème siècle dans le but de se fournir en bois de feu).
Le hasard d’un effet d’optique fait apparaître l’un de ceux ci joliment décoré.


We walk along a pine forest imported by the Germans during colonial times to grow fire wood. The locals still continue this, since pine grows much quicker than any local tree.

L’une des nombreuses tâches de la vie quotidienne dévolues aux femmes est d’approvisionner la famille en eau.
Celle-ci vient s’approvisionner à l’un des 12 puits forés sous l’impulsion de l’équipe de la Lodge et maintenue maintenant par une équipe de locaux à qui en a pris la responsabilité.

One of the numerous dwells Mambo lodge has placed in the area. Maintenance is now  organized through a local waterboard. 

Et aussi en bois de feu.

A picture Michel wants to take since a while! So impressive how they balance this load on the head!

Dans l’un des villages traversés, une école, dont les élèves sont en récréation, mérite une photo pour immortaliser leur joli sourire.
L’école est obligatoire en Tanzanie.
Les élèves doivent porter l’uniforme qui doit être fourni par les parents, ce qui leur pose souvent un problème financier.
La qualité de l’enseignement est très pauvre car il est courant de voir plus d’une centaine d’élèves par classe dû au fait que les enseignants sont très mal payés et donc en sous effectif.
Selon les statistiques, après leur temps de scolarité obligatoire, moins de 10% des élèves savent lire et écrire et un 1% aura le niveau suffisant pour entreprendre des études universitaires.

Muslim School children in their uniform.
Uniform is obligatory and parents have to provide it. Often with difficulties. 
School in general is obligatory in Tanzania. Unfortunately the teachers are very badly paid and there are often 100 children in one class! Statistically in this area 90% of the children go to school but only 5 to 10% know how to read and write when they finish.
😥
Roughly 60% of the people are Muslim and the remaining 40% are Christian. There area absolutely no tensions between both and mixed marriages are ok. Their philosophy: both religions were brought from outside into the country and everybody here is still from the same origin and nation.
We are really impressed with this! 

Les Usambara Mountains, à la terre très fertile, permettent jusqu’à 3 récoltes annuelles.
La terre est exclusivement travaillée à la force des bras et aucune machine agricole ne vient les aider à la réalisation de ce dur labeur.

Fertile soil and climate allow up to three crops per year! However all is done manually without any machine or even the help of an animal for ploughing!

Tout à coup, Josef nous fait signe de nous approcher et de regarder dans un buisson bordant le chemin.
Il faut bien nous concentrer pour enfin apercevoir un caméléon parfaitement camouflé dans le feuillage.

Thanks to Josef we see this perfectly camouflaged chameleon. 
He places it delicately in our hands and with its little fingers it grips with surprising strength. What an amazing animal! Look at the colors, the texture of its skin and its funny double pointy nose. (It is called two horned chameleon and is endemic to the western Usambara mountains).

On le prend délicatement dans la main pour l’examiner d’un peu plus près.

Les maisons, construites habituellement sur une structure en bois dont les parois sont recouvertes de boue séchée, qui se désagrège facilement à la saison des pluies, sont maintenant faites de briques de cette même boue, mais qui après avoir été cuites au four, offrent une bien meilleure  résistance aux intempéries.

A little bit about local architecture:
The traditional houses here are made from a woodstructure covered with mud and then sometimes white washed with a lime paint. In the long gone past the roof was covered with banana leaves or straw, now replaced by tin that first came from flattened metal oil containers. When the government imposed a changed to plastic oil containers the population had to start buying corrugated iron. (see the house at the right hand side of the picture). 
Newer buildings are made from mud bricks that resist better to the humid weather conditions. For drying the bricks are piled in a specific way and a fire is lit underneath for several days. (See the pile at the left hand side of the picture).

Jolie balade !

Mercredi 16 juin
Il est temps de reprendre la route en direction d’Arusha.
Au moment du départ, toute l’équipe se réunit pour nous faire ses adieux.

Farewell to Mambo View Point!

3 heures de piste cahoteuse nous ramènent sur la route principale et 2 heures supplémentaires nous permettent d’atteindre la destination intermédiaire du jour, Elephant Motel en direction d’Arusha.
En fait d’éléphants nous sommes plutôt accueillis, et bientôt envahis, par une famille de singes. L’un d’eux refuse obstinément de quitter le capot de l’Azalaï.

3 hours of dirt road and 2 hour of windy tarred road lead us to the main road direction Arusha, from where all the big safaris start to the famous parks in the north of Tanzania.
We overnight on the parking of Elephant motel. When we come back from a coffee our car is surrounded by a group of monkeys. Nothing unusual here only that one of them does not want to leave its place on the bonnet and makes seriously threatening gestures.

En fait, on comprend assez vite pourquoi: il avait juste envie de profiter de la chaleur résiduelle du capot.

We leave him alone an soon understand. It is the colder season here and the warm bonnet is a nice place for a snooz. 😄

Jeudi 17 juin au Dimanche 20 juin
On se rapproche gentiment d’Arusha et passons ces trois jours au Keys Hôtel à Moshi.
Nous sommes autorisés de camper dans l’arrière cour qui sert de garage et de déchetterie au jardinier et on nous met gentiment un bungalow à disposition pour douche et toilettes.
On va plutôt passer nos journées sur la terrasse de l’hôtel d’où la vue sur la piscine est plus agréable que celle que l’on a depuis notre Azalaï.

Second stop on our way to our safari at Keys hotel in Moshi. All camp ground are closed in this area due to the missing tourists. But the hotel let us camp in the backyard between the garage and the waist pit 🥴. Not ideal but the best we can get. They let us use the very clean bathroom of one of their Rondavels and the common area has a pleasant view onto the pool area.
We are two days early for the start of our safari at Arusha. Although Arusha is a nice town it is rather wet and cold at the moment. So we stay here for 3 nights at 500m lower where the temperature is pleasant.
We use the time to write our blog and plan next travel steps for after our safari.

Dimanche 20 juin
Cette fois on y est !
Premier jour de notre Safari pour lequel on a laissé le soin de l’organisation à notre amie Geneviève Hall, directrice et propriétaire de l’agence Tanzania-Travels.
Elle nous a concocté un programme sur 9 jours, gentiment adapté à nos souhaits, ce qu’elle fait d’ailleurs pour tous ses clients.
La Tanzanie pratique des prix totalement prohibitifs pour l’entrée de ses parcs nationaux aux étrangers.
Voyez plutôt :
75 $US par personne pour l’accès au parc,
30 $US par personne pour une place de camping
300 $US pour une voiture privée avec plaques étrangères.
On arrive ainsi à un total de 510 $US par jour, juste pour être dans le parc.
À cela il faut ajouter le prix d’un « Game Drive » sortie en jeep avec un ranger de 150 $US si l’on veut avoir plus de chances de voir un maximum d’animaux.
On a donc préféré laisser notre Azalaï à « Karama lodge » à Arusha et de se laisser conduire à travers les parcs par un chauffeur privé durant ces 9 jours de safari.

We have decided to do the real thing for our 10 days Safari in the northern parks of Tanzania. Means we will leave our Azalaï behind, be pampered by our dedicated guide and driver and sleep in beautiful and cozy bush lodges. 🤩 Our Suisse friend Geneviève from Tanzania Travels has put a wonderful program together for us!
We have to admit that one of the reasons for this choice is the excessive pricing Tanzania applies for foreign “self drivers”. (300$ per day for park access for foreign cars. On top of 75$ access and 30$ camping fee per person per day. As a comparison Kenya charges 3$ per day for a car, no matter what license plate).
But we also take into account that a local guide knows where to find the animals.

Lundi 21 juin
Notre chauffeur Said vient nous chercher après le petit déjeuner et commence par nous faire visiter Arusha.
Première étape au Centre Culturel représentant toutes formes d’artisanat africain.
Les pièces présentées sont toutes de pures merveilles et on pourrait y passer la journée sans se lasser.

Today Said our super friendly energetic and knowledgeable guide an driver picks us up and we start with a visit of Arusha.

First the Cultural Heritage Centre. Is is a huge size exhibition of African art. There are paintings, furniture and masques as well as statues from wood, metal or stone and all sorts of other objects. All of them of extraordinary beauty! We stayed for more than an hour and didn’t seen half of what is there. We will definitely come back to see more! (And also to buy a table 😇).

Sylke ayant envie d’acheter des sous-plats d’artisanat Massaï, Said nous emmène dans un quartier de la ville dédié à cet art.
Elle y trouve son bonheur assez rapidement malgré une offre abondante.

We continue with a Masai crafts market where we buy a set of placemats. Michel demonstrates his good negotiation skills. We pay about half of what the Masai woman asked at the beginning. I myself have absolutely no talent for this. I feel sorry for the hard working women and would probably end up paying more than what they ask. 🥴

En route maintenant pour notre lodge « Maramboi tented Camp » tout au bord du lac Manyara, depuis laquelle nous allons visiter le parc de Tarangire durant la journée de demain.
L’endroit est sublime et tout en sirotant notre gin-tonic depuis le bar, quelques gnous paissent tranquillement à quelques mètres devant nous.

At our first lodgeMaramboi”, we pleasantly dive into African wilderness ambiance sitting at the open lounge with a gin tonic in our hand watching zebras and wildebeest grazing close by.

Une découpe de l’Afrique avec au milieu à droite la Tanzanie, dont la petite tache claire représente l’endroit où nous nous trouvons.

An African shaped window with a patch for Tanzania gives yo an idea whereabout we are. See how close the animals are on the other side!

Un passage au bord de la piscine s’impose, afin d’admirer le coucher de soleil, avant de passer à table.

The African night falls quickly accompanied by the typical surrounding sound of humming insects, chirping night birds, a lion roaring in the distance, chucking hyenas and a bellowing wildebeests.

Mardi 22 juin
Petit-déjeuner à 06h00.
On va partir tôt, pour une visite du parc Tarangire.
Ce parc entoure la vallée de la rivière Tarangire et présente une forme allongée de près de 100 kilomètres de long pour 30 de large.
Said nous conduit à travers cet écosystème de steppe massaï durant toute la journée, nous faisant découvrir cet endroit privilégié par une grande communauté d’éléphants.

We are at Manyara lake at the border of the Tarangire National Park in particular known for its numerous elephants.
The park is 100km long and 30km large with the river Tarangire in the middle.

Mercredi 23 juin
A quelques 150 kilomètres au nord du lac Manyara se trouve le lac Natron.
Lac salé, d’origine tectonique, il a une profondeur moyenne de 2 mètres.
Ses eaux, riches en micro-nutriments, attirent une importante communauté de flamants nains qui se régalent d’algues bleues et qui s’y reproduisent et y nidifient.
Pour y accéder, nous entrons dans les régions occupées par le peuple Massaï.
Peuple de bergers, les Massaï étaient autrefois nomades mais deviennent de plus en plus sédentaires.
Ils restent cependant fortement ancrés dans leurs traditions et vivent encore dans des rondavels (huttes rondes en torchis) concentrées en villages et protégées des animaux sauvages par une clôture en bois ou par un tressage de branches d’acacias aux longues épines acérées.

150km north from here very secluded lays the lake Natron right at the border with Kenya. It is a mineral rich soda lake and despite its alkaline states (pH 10!) it is feeding and breeding ground for hundreds of thousands of flamingos. 
The territory is owned by the Masai. Once nomads they are becoming sedentary now, but still stick to their distinct customs and dresses. The Masai are famous for their fearsome reputations as warriors. Their traditional lifestyle centres around their cattle, and all of the Maasai’s needs for food are met by their cattle. They eat the meat, drink the milk daily, and drink the blood on occasion.
The measure of a man’s wealth is in terms of cattle and children. A herd of 50 cattle is respectable, and the more children the better. A man who has plenty of one but not the other is considered to be poor.

A typical Masai village with rondavels and a surrounding wooden fence.

Arrivés à Massai Girafe Camp, notre destination du jour, Pedro, notre guide Massaï va nous accompagner pour une balade de fin d’après-midi jusqu’à Engero Sero waterfalls, une jolie cascade au pied de laquelle nous pourrons faire trempette.

Pedro our Masai guide leads us to the Engero Sero waterfalls, which flow over craggy rocks into a natural pool. We walk trough the fall into a small gorge where we swim in gentle rapids. Very beautiful!
The lush vegetation around the waterfall is contrasting with the arid area around the lake.

En chemin, nous rencontrons quelques femmes Massaï terminant leur lessive qu’elles ont mis à sécher sur les pierres réchauffées par le soleil.
Masai women doing the washing and children playing in and around the river.

Jeudi 24 juin
Balade au lever du jour jusqu’aux abords du lac Natron.
Ayant beaucoup plu ces derniers mois, le lac atteint un niveau exceptionnellement haut, et de ce fait, les nutriments y sont dilués et offrent moins d’intérêt pour les flamants.
Une petite communauté d’une centaine d’individus est cependant présente pour nous accueillir lorsque l’astre du jour se présente à l’horizon.

Very early we walk from our lodge “Massai Girafe Camp” to Lake Natron for sunrise. Unfortunately it is not the right season to see the big flocks of flamingos, neither for the deep red color of the lake since unusual heavy rains from the rainy season have diluted the water.
Never mind, there are some of the flamingos and the whole atmosphere is peaceful beauty.

La cendre volcanique de la vallée du Grand Rift est recueillie dans des bassins comme celui de lac Natron, où l’important taux d’évaporation laisse derrière lui des dépôts de trona et de natron. Ces deux minéraux alcalins participent à élever le pH de l’eau jusqu’à 10.5, un seuil proche de celui d’une solution d’ammoniaque.
Ceci a pour effet de littéralement momifier les animaux qui n’ont pas réussi à s’adapter à ce milieux des plus hostile.

The high mineral concentration in the lake literally petrifies dead animals.

Deux enfants Massaï, curieux de notre présence viennent nous dire bonjour.

Curious Masai kids.

Le Ol Doinyo Lengai (la montagne de Dieu) que l’on voit en arrière fond est le troisième plus haut volcan de Tanzanie, après le Kilimanjaro et le Mt Meru.
Il est le seul encore actif et on peut apercevoir son lac de lave au fond de son cratère profond de 600 mètres, pour autant que l’on ait l’énergie de gravir les 2000 mètres de dénivelé qui sont nécessaires pour atteindre son sommet qui culmine à 2962 mètres.

The whole landscape is dominated by the still active volcano “Ol Doinyo Lengai” (mountain of god) with its 3188m. It is part of the volcanic system of the East African Rift and last erupted in 1960. If you want to hike the 6 hours and 2000m to the top you need to do this during the night as the black stone heats up too much during the day. 

The stark scenery is beautiful in its simplicity.

Retour à la lodge pour le petit déjeuner.

Well deserved breakfast at Masai Giraffe lodge our lodge,

Avant de partir, on fait encore une petite visite aux femmes Massai pour leur acheter quelques bracelets de perles.

Where we also by some lovely bracelets from a group of Masai women.

Longue journée pour rejoindre Whisper tented camp, le site propriété de Geneviève.
Ici, la tente principale qui fait office de réception et de restaurant.
Les clients, quand à eux sont logés dans 7 autres tentes qui complètent l’offre du camp.
Celui-ci étant non clôturé, il faut, dès la nuit tombée, se faire accompagner par un Massaï armé de sa lance et de sa puissante lampe torche, pour rejoindre notre tente ou venir au restaurant.
Toute les nuits, nous entendrons le rugissement des lions et le ricanement des hyènes.
Nous allons y passer les 3 prochains jours.

From here Saïd drives us west to the Serengeti and the Whisper Tented Camp where we will stay for the next 3 days.
Whisper is a perfect mixture of simple yet luxurious. There are only 7 individual tents and one common area/restaurant tent. The whole is set up in the middle of the bush and we hear hyenas and lions every night very close by! Food is delicious and the staff is super friendly! Is situated in central Serengeti on 15min away from the airport.

.

En chemin, deux rapaces ont retenu notre attention.

Hawk and eagle along the road.

Vendredi 25 juin
On passe la journée en safari dans le parc du Serengeti.
La plaine du Serengeti est une savane de 60’000 km2 (donc plus grande que la Suisse) qui se trouve à cheval sur la Tanzanie et le Kenya.
Serengeti signifie « plaine sans fin en langue massaï »
Elle est surtout connue pour les grandes migrations de millions d’herbivores.
Chaque année, en octobre, plus de deux millions de ceux-ci migrent des collines du nord vers les plaines du sud, traversant la rivière Mara avant de reprendre le chemin inverse au mois d’avril.
Près de 250’000 bêtes ne survivent pas à ce voyage de 800 kilomètres et meurent d’épuisement ou sont prélevées par des prédateurs.
Nous voyons déjà des centaines de zèbres converger vers un même point en vue du prochain départ.

Said takes us on safari through Serengeti the whole next day.
Serengeti protected area includes roughly 30’000km2 (3/4 of the size of Switzerland). It is renown for its large lion population and the great migration of wildebeests, zebras and gazelles. Led by the zebras roughly 2 million animals follow a circular route between southern Serengeti in Tanzania and the Masai Mara reserve further north in Kenya. This migration is a natural yearly phenomenon determined by the availability of grazing. 
While we are here zebras and wildebeest have started grouping and are beginning to move north.

Voici quelques scènes rencontrées au hasard de notre visite.
Here a selection of what we saw today:

Vers les 14 heures, Said, notre chauffeur guide, se fait prendre dans une petite dépression du terrain caché par les herbes lors d’une manoeuvre en marche arrière.
Il enclenche alors le 4×4 sur le véhicule et oh! surprise, plus de transmission mécanique aux roues malgré toutes les tentatives effectuées sur les leviers.
Bien sûr, pas de réseau téléphonique à cet endroit.
Finalement, Said monte sur le toit du véhicule et réussit à accrocher un signal, ce qui lui permet d’atteindre l’une de ses connaissances qui va partir à notre recherche.

Just in case we needed more entertainment our car gets stuck in a swamp. Obviously at a location furthest away from all traffic and without phone coverage. 
Well, we have lots of water and some leftovers from our picnic but how long will it take until someone drives through this secondary route? Spending the night here would be rather uncomfortable and cold.
🤔

Parallèlement, Michel envoie aussi un SMS à Geneviève à l’aide de notre balise satellite inReach.
Le message passe sans problème et elle envoie également un deuxième véhicule de son côté.
Ce sera finalement celui de Said qui, après un peu plus de 3 heures d’attente, viendra nous remorquer pour notre retour à la lodge.

Finally Said is able to connect his phone from the roof of the car and Michel sends a satellite message to Geneviève our tour organizer. Two cars are sent to our rescue and the first finds us 3 hours later, just before sunset. The time has passed really quick and I think our rescue teams were actually more stressed than us! 🙃

Samedi 26 juin
Safari pédestre au départ de la lodge au programme ce matin.
Sortie de 3 heures pour laquelle nous sommes accompagnés par Leo le ranger, armé de son fusil et d’Altaretoi, notre guide Massai.

The next morning we have a walking safari on the program. We leave early morning with a Masai guide and an armed ranger. We joke that we will see at least one lion, which is very unlikely.
5 minutes later our guide spots a buffalo not far away and suddenly we see a lioness chasing it! Close to this we see two heads popping up and two more lioness’ observe us. They both leave but two more appear. We finally count 7 of them. 😲
Our ranger says that we don’t really count as pray for them. But I think 7 of them together may have a different opinion. The whole thing happened not more than 100m away from us, but luckily there is a river between them and us and lions don’t really like water!
The rest of the walk is less agitated and we enjoy the sight of a group of giraffes, impalas and a big heron.
We really enjoyed this! Quite a different experience to sitting in a car.

Après à peine 15 minutes de marche, nos regards sont attirés par un mouvement dans la savane.
Nous apercevons alors une lionne chassant un buffle, qui était venu s’abreuver à la rivière toute proche.
En observant d’un peu plus près, nous finissons par apercevoir sept lionnes qui sont tapies dans les herbes et qui, nous ayant aperçu, se lèvent les unes après les autres pour se mettre hors de portée de notre vue.

Impalas et héron complèterons cette sortie.

L’après-midi est consacré à une sortie en voiture dans le Serengeti.
La chance nous sourit avec cette famille de lions qui nous offrent un spectacle famillial ravissant.
Another car safari is planned for the afternoon and Said finds more lions for us: 😁

Bon, va falloir que je m’occupe des petits !
Mama Simba regroups her little ones.

Mais où es-ce qu’ils sont passés ?

Ah, en voilà un !

– Dis, t’as pas vu tes frères et soeurs ?
– Si,si, regarde, ils sont là bas !
– Ok, je vais aller les chercher.

Ah, vous voilà !

Bon, allez, va falloir vous bouger !
Il faut que l’on trouve quelque chose à se mettre sous la dent !

Dimanche 27 juin
C’est notre dernière journée dans les parcs du nord de la Tanzanie et c’est le tour de la Caldera du Ngorongoro de recevoir notre visite.
The last day of our safari brings us to the famous Ngorgoro crater.

Cette caldera de 21 kilomètres de long pour 18 de large a une profondeur de 600 mètres.
Il y a environ 2,5 million d’années, l’explosion d’un volcan géant a vu son cône s’ effondrer, formant cette plaine de plus de 220 km2.
Elle offre un terrain idéal pour l’ensemble des animaux sauvages, qui trouvent ici de quoi se nourrir tout au long de l’année.

The Ngorongoro Crater is part of a conservation area. It is the world’s largest inactive, intact and unfilled volcanic caldera. The crater, which formed when a large volcano exploded and collapsed on itself two to three million years ago, is 610 metres deep and roughly 20km in diameter.
The crater floor is 1,800 metres (5,900 feet) above sea level and is home to a large number of wild animals. 
To enter the crater we have to descend from the crater rim. Just like the elephants that unlike most of the animal don’t find enough food here for the whole year.
You can see the crater wall in the distance on the below picture with a long cloud hovering above it. 
Quite an amazing geography!

Pour changer des gros animaux, cette grue royale nous a parus fort attrayante et mérite bien d’être immortalisée.
An elegant group of golden-crowned cranes.
Besides many other animals we even see two rhinos confronting each other! But too far for a pic. 😢

Nous terminons la journée dans le Ngorongoro forest tented camp.
Plutôt qu’une simple douche pour nous dépoussiérer, un passage au jacuzzi avec vue nous est proposé.

In the evening we are as usual covered in dust. But this time we not only take a shower, but also enjoy a jacuzzi with a view! 🤩
Live is good to us!!!

Lundi 28 juin
Cette journée marque la fin de notre safari.
Nous quittions définitivement la région des parcs pour rejoindre l’aérodrome de Manyara d’où un petit avion à hélice d’une dizaine de places nous ramène à Arusha et à la Karama Lodge que nous avions déjà visitée pour notre première nuit de safari.

Our safari trip is already over! And a tiny plane brings us back to Arusha. 

Mardi 29 juin
Journée placée sous le signe de la tristesse.
Sylke va rentrer en Suisse en urgence aujourd’hui et rallier l’Allemagne dans la foulée, sa maman étant très malade.
Michel quand à lui va passer au Kenya et rejoindre Mombasa afin d’organiser le rapatriement de l’Azalaï par porte-conteneur avant de prendre l’avion pour son retour en Suisse.
Après une longue réflexion, nous avons décidé de mettre un terme à notre découverte de l’Afrique.
La Namibie, ainsi que l’Afrique du Sud, étant à nouveau en lockdown partiel après l’apparition du variant indien du Covid sur leur territoire, nous ne savons pas trop comment la situation va évoluer par ici.
Autant avoir notre Azalaï près de nous pour la suite de nos projets.
N’ayant pas pu rentrer par la route en passant par l’Éthiopie, le Soudan (ces deux pays étant en guerre), l’Arabie saoudite, Oman, Turquie, Grèce, ex Yougoslavie……nous imaginons faire le trajet à l’envers, depuis la Suisse vers Oman.
La visite du continent nord américain est aussi une option qui nous tente…..et pourquoi pas l’Asie?
Il y a tant de pays intéressants à découvrir !!!

Sadly our Africa trip ends here a little earlier than planned.
I take a flight back home today since my mother is very ill. 
Michel continues to Mombasa to ship the Azalaï back to Switzerland and will take a flight home from there.
After long reflections we have decided to terminate our Africa travel now.
With the new Covid variants and a new lockdown of several countries in Southern Africa we are not sure what the near future brings to Eastern Africa. So we prefer to have the Azalaï accessible with us in CH.
It is sad that we can’t pursue our plans to drive back home via Ethiopia, Sudan, Oman, Iran, etc, but who knows, maybe when all its calmed down we do it the other way round and drive from CH to Oman. 
Or we go to Canada and Alaska instead? And how about Asia? 🤔

Ici, une image représentant la route que nous avons suivie avec les différents points de chute.

Here a map as overview for our travel. 6 weeks Zambia, 7 weeks Tanzania and 1 week Kenya for Michel. Each green triangle represents a stop of one or more nights.

Epilogue
Ces trois mois passés en Zambie d’abord et en Tanzanie ensuite nous ont beaucoup plu.
La gentillesse et l’accueil des personnes que nous avons eu l’occasion de rencontrer nous a fait chaud au coeur.
Vivant pourtant avec moins de 2 Dollars par jour, le 90% de ce peuple garde le sourire et reste positif.
Certainement que le climat n’y est pas étranger, car la nature est très généreuse à leur égard, en leur fournissant gratuitement une nourriture abondante et saine.
En échangeant avec eux, nous avons beaucoup appris sur leur manière de vivre, de penser et de se comporter et ceci nous a permis de revoir certains préjugés que nous avions avant de les connaitre un peu mieux.
Nous avions prévu de passer encore un mois au Kenya avant de rentrer en Suisse mais les circonstances étant ce qu’elles sont, l’Azalaï est chargé dans son conteneur pour son retour en Suisse.

During the last 3 months we have seen a lot of Zambia and Tanzania and met so many kind and welcoming people. In particular the lively Tanzanians got close to our heart.
We have learned a lot about the challenges the people and the two countries face, and we deeply experienced, their for us so unfamiliar culture.
There is plenty that we Europeans, for a more relaxed life, could learn from these heart warming, cheerful, creative champions in fire fighting.
As well as they could learn from us for a more comfortable existence.
However, from what we see, both is unlikely to happen quickly.
But who knows what the future brings?
Hakuna Matata! 😀

À toutes et tous, nous vous souhaitons un bel été et vous disons:
À bientôt pour nos prochaines aventures !

Amitiés de Milke

Du Lac Tanganyika à Zanzibar

Vendredi 30 avril
Nous sommes finalement restés 3 jours à  Flower & Fern Cottage, chez Jackie et Kevin et avons passé hier soir une agréable soirée chez eux après qu’ils nous aient invités pour le repas.
Avant de partir ce matin, Jackie nous donne encore vite quelques avocats, quelques bananes et va encore au poulailler pour récolter des oeufs du jour.

We finally stay 3 days at Jacki and Kevins beautiful farm close to lake Tanganyika in the north of Sambia. We are even invited for dinner and learn a lot about their challenging live as farmers between Zimbabwe and Zambia.
Before we leave Jackie provides us with fresh eggs, herbs, avocados and spinach right from their garden! 

Encore un petit tour dans le jardin, et c’est le moment de reprendre la route.

The great thing about traveling is that we see so many great places and meet so many people that become friends. The less good thing is that it is very unlikely to see them again. 😢

La journée s’annonce bien ensoleillée et nous prenons l’option de nous rendre au bord du lac Tanganyika.

We decide to spend a few days at the sandy beaches of lake Tanganyika
So for the next two days we will do the classical beach program.
On Sunday high grade military guy has its wedding at the lodge and we enjoy the “show”.

Après avoir passé la ville de Mbala, une piste complètement défoncée nous amène, après 2 heures de lutte, dans un endroit idyllique, au joli nom de Isanga Bay Lodge.
Nous sommes bien récompensés car il faut admettre que l’endroit est magnifique.

A very rough and rocky 30km long dirt road takes us in 2 hours (!) to Isanga bay lodge and camping. Definitely a place we will stay more than a day. 🤩

Quelques mots sur le lac Tanganyika :
Formé il y a 12 millions d’années lors de la création de la grande faille de séparation des plaques eurasienne et africaine qui court de de Jordanie au Mozambique, ce lac, avec ses
700 km de long est le plus long du monde.
Sa profondeur de 1395 mètres le place en 2ème position des lacs les plus profonds de notre planète derrière le lac sibérien Baïkal.
Sa superficie n’est pas en reste puisqu’elle atteint le 80% de celle de la Suisse et sa capacité le 17% des réserves d’eau douce ce notre terre.
Il est aussi très agréable de s’y baigner puisque sa température oscille entre 23 et 28 degrés tout au long de l’année.

Did you know?: Lake Tanganyika is really huge! With 700km it is the longest lake in the world, and with 1395m the second deepest after the Baïkal lake in Siberia. It’s  surface covers 80% of Switzerland and it contains 1/6th of the global sweet water reserves.
It’s temperature varies from 23 to 28°C all year round. 
and right now it is just perfect.
😀

Samedi 1er mai
Journée farniente, baignade lecture, repas au restaurant.
Pas mal non plus de se laisser aller de temps en temps.

For the next two days we will do the classical beach program.

Dimanche 2 mai
Cette journée est placée sous le signe du mariage.
Un haut gradé de l’armée zambienne a organisé sa cérémonie de mariage en ce lieu paradisiaque.
Sans être directement invités, nous sommes plongés dans la fête qui va durer jusqu’en fin d’après-midi.

On Sunday a high grade military men has its wedding at the lodge and we enjoy the “show”.

Derniers instants avec Papa, Maman

Il sera bientôt trop tard pour dire NON !

Ils sont heureux et auront peut-être beaucoup d’enfants !

Lundi 3 mai
Bon, il faut reconnaître que l’endroit nous plait vraiment bien et que l’on ne s’en lasse pas.
Il ne nous faut pas bien longtemps pour décider d’y passer un jour de plus. 

Hmm... Do we really want to leave after 2 days?… Ok, we stay another 2 days.  😇

Mardi 4 mai
Finalement, après 4 jours, on décide de reprendre la route.
Nous sommes rapidement replongés dans l’ambiance des petits villages typiques de cette province nord de Zambie.

Typical village scenery between the lodge and the very last waterfall we will visit in Zambia.

32km. et deux heures plus tard, nous arrivons aux Kalambo Falls. 
Avec ses 235 mètres de chutes directe, elle est l’une des plus haute d’Afrique.
Ce sont les dernières que nous visitons en Zambie.

The Kalambo Falls on the Kalambo river is a 235m single-drop waterfall on the border of Zambia and Tanzania at the southeast end of Lake Tanganyika. It is one of the tallest uninterrupted falls in Africa.

Nous sommes accueillis de manière très sympathique par Livingstone, le responsable de la lodge et du camping.
En observant les alentours, nous remarquons un petit bâtiment sur lequel est apposé un écriteau marqué Restaurant.

Après avoir obtenu confirmation par Livingstone que c’en est bien un et qu’en plus il est ouvert, celui-ci nous propose de nous préparer un repas du soir.
On se met d’accord pour un poisson du lac Tanganyika du nom de « English Fish », on n’en saura pas plus, accompagné du plat traditionnel Zambien, le Nshima (Sorte de polenta de maïs), et de feuilles d’épinards.
Le poisson est ouvert en papillon et grillé sur un brasero au charbon de bois.

At the Kalambo falls there is a basic lodge and a little “restaurant”. Because of COVID and the low number of visitors the lodge manager is also the cook. He proposes to prepare fish from the lake for us.

Le résultat, représentant un plat typique des régions lacustres, s’avère très satisfaisant.

So we have butterflied, grilled fish (called “English fish” 🤔), with a local sort off spinach and the Sambian staple maize polenta called Nshima. All very tasty and prepared fresh! 

Mercredi 5 mai
Une petite surprise nous attend aujourd’hui avec notre fidèle Azalaï.
Lorsque l’on veut ouvrir le toit, on s’aperçoit rapidement que l’un des pistons chargés de le garder ouvert a perdu son huile et de par là, son efficacité.
Il faut donc trouver un moyen de le caler d’une façon ou d’une autre.
Sylke propose de prendre les planches que l’on place sous les roues, lorsque nous devons mettre  le véhicule de niveau, et de les mettre entre le bord de la cabine et le toit.
Et ça marche !

After so many years of service one of the roof pistons breaks. As a result, the roof doesn’t stay up anymore. It is quite a special size and we are not sure to be able to replace it anywhere here. At the moment we keep the roof open with one of the planks we normally use under the wheels to level the Azalaï for the night. It is less practical but it works! Uff!

On va essayer de trouver un piston à Dar es Salam et sinon, on attendra que notre Azalaï soit de retour en Suisse.

Tiens, celle-là, on l’avait pas encore vue !

And one more impressive caterpillar 😲

Jeudi 6 mai
Il s’agit maintenant de se préparer gentiment pour le passage de la frontière avec la Tanzanie.
On nous apprend qu’il faut un test Covid PCR négatif de moins de 72 heures pour passer la frontière.
Le nouveau président tanzanien n’est apparemment pas aussi laxiste que le précédent et a décidé de s’aligner avec la norme internationale à partir du 5 mai.
Bon, ben on va voir ce qu’on peut faire !
On se rend à l’hôpital de Mbala tout proche et là, on nous accueille très agréablement, mais ils peuvent malheureusement seulement nous faire un test rapide. Pour un PCR il faudrait aller à Kasama, 165km plus au sud.
On prend la décision de se contenter du test rapide et on verra bien demain si on peu le faire accepter par les douaniers.
A voir la grimace, ce n’est pas plus agréable ici qu’en Suisse.

It is time for us to cross over to Tanzania. Fortunately the borders are open now (still not the case with Zimbabwean, Malawi, etc). But unfortunately Tanzania has just now decided to oblige a PCR test for entry.  If we had crossed the boarder 3 days earlier we would not have needed any test. Too bad!
The local hospital in the little town of Mbala tells us that we need to go the 165km to Kasama for a PCR test, here they only do a quick test.
Ok we are in Africa where almost everything is negotiable, so we will try to cross the boarder with a quick test.

15 minutes plus tard on obtient le résultat.
Négatif pour les deux !
SI c’est positif, il y a aussi un trait au niveau du T.

The test is surprisingly quickly done. In a bit more than 45min all together we have the negative certificate!. And it is for free!
(with a second line at “T” the result is positive)

L’opération test covid s’est déroulée en à peine une heure.
Nous prenons maintenant la route pour Nakonde, ville frontière, et restons à la Wannabes Lodge pour passer le reste de la journée et la nuit.
Nous essayons toujours de passer les frontières en matinée, ce qui nous permet de rester zen, sachant que l’on a toute la journée devant nous.
On profite du Wifi de la Lodge pour remplir encore un formulaire en ligne, document indispensable pour entrer en Tanzanie.

Vendredi 7mai
Départ de la lodge à 09h00 et arrivée à la douane zambienne une demie heure plus tard.
Comme prévu, c’est un peu le chaos et il va falloir une bonne dose de patience avant d’être libérés côté Tanzanie.

In the morning we go to the border post at Nakonde. A habit we have taken to ensure we have all day to get the formalities done and still reach the next camping before night fall. (Driving at night is seriously dangerous, because of mad truck and bus drivers and also any kind of animal that can wander around).
It’ll turn out to be the right strategy once again!

Côté zambien, pas de problème.
Carnet de passage en douane et passeports sont tamponnés rapidement.
Ça va par contre sérieusement se compliquer côté tanzanien.
Pour essayer de nous simplifier la tâche, nous acceptons l’aide d’un « guide » qui va nous accompagner dans toutes les procédures et parlementer avec les fonctionnaires successifs en Swahili.
On commence par le bureau de la santé qui nous dit devoir désinfecter notre véhicule et veut voir notre Certificat Covid PCR.
On aimerait en savoir un peu plus sur la désinfection, car visiblement aucun des camions passant la frontière n’y est soumis, alors pourquoi nous ?
Le fonctionnaire perd patience et nous dit partir vers son chef avec nos tests rapides, à priori non valables, et que l’on sera convoqués par celui-ci.
Le temps de passer l’immigration et d’obtenir nos visas pour 90 jours, nous nous retrouvons dans le bureau du chef.
Sans agressivité mais beaucoup de fermeté il nous lit le règlement en vigueur depuis seulement 3 jours, concernant le certificat covid et qu’en aucun cas il peut accepter notre test rapide.
Il nous menace d’annuler nos visas, de retourner en Zambie faire un test PCR et de revenir quand nous aurons celui-ci.
Nous sommes prêts à renoncer d’entrer en Tanzanie et à revoir notre voyage, quand Charles, notre guide, commence à argumenter avec le chef (en Swahili toujours, il nous résumera la discussion par après), comme quoi il devrait se demander de savoir qu’elle opinion on va avoir de lui et de l’accueil réservé aux étrangers dans un pays qui a la réputation d’être habité par des gens très humains et faisant généralement preuve d’empathie.
Le discours de Charles porte ses fruits car le chef change soudain d’attitude et nous dit que si l’on accepte la désinfection de l’Azalaï pour 30’000 shillings (15 CHF) il nous fait un certificat de bonne santé à 20’000 shillings chacun et nous laisse aller.
On a juste l’impression qu’ils veulent se faire un peu d’argent sur notre dos, mais bon ……
On accepte tout ça sans plus rechigner et quittons le bureau du chef soulagés d’avoir passé cette première épreuve avec succès.
Il s’agit maintenant de faire tamponner notre « Carnet de passage en douane ».
Ça se complique à nouveau, car la préposée nous dit devoir présenter un formulaire d’exportation que la douane zambienne aurait dû nous  remettre.
Retour à la douane zambienne qui nous dit que la personne tanzanienne ne connait pas les nouvelles règles en vigueur et qu’il y a longtemps que ce n’est plus nécessaire.
Retour au guichet tanzanien et re-discussion jusqu’à ce que Charles (toujours lui) décide de s’adresser au chef du bureau, qu’il connait personnellement, et qui nous envoie finalement vers une autre personne.
Celle-ci accepte de tamponner notre carnet et nous fait aussi le certificat de taxe routière à
65 dollars US pour 3 mois.
Il nous aura fallu 4 heures et une bonne dose de patience pour boucler toutes ces formalités.
Merci à Charles (à gauche sur la photo) pour son aide. Sans lui, on aurait sûrement eu besoin de 2 heures de plus.

Here comes a bit of text, sorry, but it needs a few words to describe what we experienced.

Zambian side no problem to get the passports stamped and to export the car.

Very different at the Tanzanian side. We are told that first our car has to be fumigated, for 15$ US. We question this because we don’t see any truck or local car being treated. The official gets quickly upset, takes our Covid test certificates and goes to talk to his boss.
Meanwhile we move on and get our visas done.
The Health superior then summons us upstairs to his office and lectures us during almost an hour that we: need a PCR test (not only the quick test), that we refused an official order to fumigate our car, that we were not allowed to move on to the Visa counter, that he will retreat them and send us back to Sambia, etc,etc.
We agree to all of his points (not the place to make our point), and at the end we ask if there is a way to make him change his mind. “Surpise!” he suggests to give us a favor and fill out a form of ‘non observed Covid symptoms” for each of us. This costs 20$ each, not to forget the 15$ for the car fumigation and the 50$ each for the visas! And, suddenly very friendly, he lets us go. 😲
Mentally we both had been ready to turn around and go back to Botswana and Namibia.
This sudden turn around really came as a surprise. Although by now we should have known that with a little bit of money…
In any case it was a perfect learning for plenty of future encounters with police and officials in Tansania.

The fumigation is finally done by the first official we had met. Straight faced, with a small pump of some alcoholic solution, he sprays  some very selective spots of the Azalaï, “where we most likely put our hands” he says. (a bit inside and outside the driver cabin, not inside the camper itself, that is). He also mentions that at the beginning they had used chlorine, which had created some unpleasant stains inside the car, so they changed to alcohol 😱.

The actual temporary importation of the Azalaï (with the Carnet de passage) takes another hour, for the simple reason that the person at the counter doesn’t know the procedure. 😩

We are exhausted! 
It took us a total of 4 hours! and even Charles, the friendly facilitator we had hired to give us a hand says that he has enough for the day!

Charles s’occupe encore de nous organiser des cartes SIM pour nos téléphones avec 7GB de données pour 8CHF et, suite à la question de Sylke de savoir ce que mangent généralement les autochtones, il nous emmène dans un petit restaurant local situé dans une arrière cour et demande au cuisinier de nous faire une présentation de ce qu’il a préparé.
Riz épicé, nshima, galettes de blé, légumes et poulet font partie du menu du jour.
On repart avec une barquette à l’emporter que l’on va réchauffer pour notre repas du soir.

Charles still help us to get Tanzania SIM cards and data for our phones.
When I ask for typical local food he takes us to a hidden little restaurant where we buy some well deserved tasty looking rice with spices, vegetables and some chicken for the evening. 

Dès les premiers tours de roue dans ce pays, la différence nous apparaît instantanément par la présence de nombreux tuk-tuk dans le trafic et une conduite généralement beaucoup plus agressive qu’en Zambie.

The first 100km on Tanzanian road to our campsite clearly shows us the difference in driving style. Fast, aggressive, much denser traffic, dangerous overtaking. Motorbikes and Tuk-Tuks fill every free space. It needs much more attention than in Sambia and we will need a few days to adjust.

Un peu épuisés par cette journée administrative, nous nous arrêtons une centaine de kilomètres plus loin, peu avant Mbeya, à Utengule Coffee Lodge.
Une bonne surprise nous attend là.
N’ayant pas de camping proprement dit, ils nous mettent une maison complète à disposition pour le prix d’une nuitée de camping (15CHF par personne et par nuit).
On va pour la première fois depuis notre départ de Livingstone faire une infidélité à notre Azalaï et dormir dans un vrai lit.

At Utengule Coffee Lodge close to Mbeya we learn that the camping is being replaced by what the call “lodge camping”. For the same money (15$ per person per night) you have a non equipped 4 bedroom house with a big living room, terrace and garden
Fine with us! We move bed sheets, blanket and kitchen utensils from the Azalaï into the house and thoroughly enjoy 4 days in our temporary house.
😄
First time since almost 6 weeks that we don’t sleep in our Azalaï!

Quelques mots sur la Tanzanie:
Son nom est né de l’union du Tanganyika et de Zanzibar peu après leur indépendance de l’Angleterre en 1964.
Le pays, dont la capitale est Dodoma, couvre 22 fois la superficie de la Suisse et compte 60 millions d’habitants.
Le revenu principal du pays provient de l’agriculture, son sol étant très fertile.
Les grands points d’intérêt sont représentés par les parcs nationaux du Serengeti, du cratère du Ngorongoro, du lac Manyara et de sa célèbre montagne, le Kilimandjaro, plus haute montagne d’Afrique.

Introduction to Tanzania:
The union of the mainland Tanganyika and the island Zanzibar produced the name Tanzania. This happened just after the independence from the UK in 1964
Despite the many languages spoken in the country Kiswahili developed into a common language besides English.
We experience it’s people as friendly, open, lively, interested. Unfortunately corruption seems to be everywhere and limits the country severely in its progression. Since a few weeks there is a new president in place. Let’s see what she will do.
The country is 20 times bigger than Switzerland and has 60 million inhabitants. The capital was moved from Dar Es Salaam at the coast to Dodoma exactly in the middle of the country.
The main income comes from agriculture helped by the favorable climate and soil quality.
Tourism also plays an important role and key attraction lay in the north with Serengeti, Ngorogoro crater, Manyara lake and the Kilimanjaro.

Samedi 8 mai
On profite bien de notre maison provisoire et de son jardin.
Voilà une étoile de Noël qui s’y plait bien

Nous commençons aussi à préparer notre voyage sur l’île de Zanzibar.
Ce soir c’est repas au restaurant de la Lodge et vins sud-africains.

Dimanche 9 mai
On continue gentiment notre préparation de voyage à Zanzibar et effectuons quelques réservations en ligne.

During 4 days we enjoy the beautiful property and our house, make some bread and cookies in a real oven 🤩, prepare our travel to Zanzibar for the end of the month and do a tour of the coffee plantation.

Lundi 10 mai
Après le petit déjeuner, nous allons faire une visite guidée de la plantation de café.
Une demie-heure de marche, accompagnés par Abdul, l’assistant de la gérante de la lodge, qui nous conte tout l’historique d’Utengule en cours de route et nous voilà arrivés sur le site de la plantation.
Nous sommes accueillis par Agrid, l’agronome en titre (il porte bien son prénom), qui va nous faire découvrir tous les secrets amenant à une grande qualité du pur Arabica produit ici.
Utengule a d’ailleurs très souvent désigné meilleur café de Tanzanie.
On commence par la crèche où les nouveaux plants sont choyés pendant 12 mois avant d’être mis dans la plantation, où ils croitrons encore pendant 3 à 4 ans avant de permettre la  récolte des premières cerises de café.

Agri, the agronomist gives us a tour through the different stages of the coffee bean production. Due to the climate and altitude only arabica grows here.
First the nursery where the plants are pampered during 3 to 4 years. It is important to produce healthy strong plants to later minimize pesticide and herbicide treatments.

Nous passons ensuite à la plantation où l’on voit les arbustes chargés de fruits, dont les premiers arrivent déjà à maturité, passant de la couleur verte à un rouge cerise.
Les cueilleuses passent une fois par semaine dans toute la plantation qui compte environ 5 millions de plantes pour recueillir ces précieux fruits.

The plantation with its roughly 5 million shrubs. Harvest is just starting and the first red berries are collected piece by piece. Once a week 200 women screen all plants to harvest each berry at the right time.

La partie charnue sera ensuite séparée par fermentation, laissant ainsi apparaître les généralement deux grains de café  (environ 10% des cerises récoltées n’en ont qu’un) qui seront ensuite disposés sur des cadres, en vue de leur séchage au soleil, qui durera entre 9 et douze jours selon l’ensoleillement.

The coffee beans are then peeled in a special process and put out for drying. During 9 to 12 days the beans are raked and turned over to ensure even drying.

Nous finissons la visite dans la salle de dégustation où Agrid nous prépare un délicieux pur Arabica bien serré.

We finish the tour with the tasting of a freshly brewed pure arabica and an explanation of different quality grades for the beans.

Notre journée fort instructive se termine en admirant le soleil disparaissant lentement à travers les arbustes d’arabica…..

Sunset over arabica coffee.

…..avant de rejoindre le restaurant pour y déguster un tassergal ou poisson bleu du lac Tanganyika, ressemblant au loup ou au bar.

Mardi 11 mai
Il est temps de dire au revoir à l’équipe d’Utengule et de nous remettre en route pour rejoindre le départ de la randonnée du jour.
C’est au deuxième plus grand lac de cratère d’Afrique que nous nous rendons.
Le Ngosi Crater Lake.
Avant d’y arriver, il faut traverser la ville de Mbeya, qui va nécessiter une bonne heure à se faire envahir par les Tuk-tuk qui se faufilent tel des fourmis dans le flot de la circulation.

Program of the day: hike up to the Ngosi crater lake.
Before we get to the pure nature experience we have a full African city and traffic experience. It takes an hour to travers the little town of Mbeya including a stop at the abundant fruit and veggies market. 

Ah oui, il ne fait pas oublier de faire quelques provisions pour les jours à venir.

4×4 enclenché et vitesses rampantes sont nécessaires pour rejoindre le point de départ de la randonnée pour le cratère.

The road up to the hike is under construction and requires 4×4 and low gear setting. 

Une fois là, nous sommes accueillis par Separatus, à qui l’on va demander de nous guider jusqu’au bord du cratère.
La randonnée se passe pour la plupart à travers une forêt pluviale à la végétation exubérante.
Separatus s’arrête soudain vers un bananier sauvage et en coupe une feuille qui selon lui est une excellente source d’eau

The hike itself is easy but we still take a local guide for the stories and facts. For example Separatus (it sounds a bit like Asterix & Obelix, but it really is his name) shows us that a wild banana plant is full of water and can be used as drinking water supply.

Arrivés au point de vue, le lac est envahi par la brume et se cache à nos regards.
Separatus en profite pour nous faire la démonstration de voir comment on récupère une quantité d’eau impressionnante de cette feuille de bananier.
Après l’avoir pelée sur sa partie creuse……

All you need to do is cut a piece of a leave base, peel it…

…. on voit très clairement les alvéole qui sont toutes remplies d’une eau au léger gout de concombre.

…and press. The sponge like structure is filled up with water and the piece he gives us must contain easily a liter! The taste is pleasantly cucumber like.

Le temps de se désaltérer de ce précieux liquide, la brume se déchire soudain et nous pouvons voir ce lac à la forme du continent africain dans son entier.

At the view point the lakes is first hidden in thick clouds. Not a surprise, we are in a cloud forest. So we wait for the sun to come through a little bit. 
The lake is said to have the shape of the African continent. And it does!

De retour à l’Azalaï, il nous reste encore 2 heures de route pour rejoindre le « River camp site » pour y passer la nuit.
Celle-là, si elle n’avait pas sauté, il aurait été impossible de la voir parmi les herbes.

Look what jumped up when I walked through some hay! no, it is not a straw. it is some kind of grasshopper. An other tiny miracle of mother nature. Only 3cm long and 2mm thick. 😲

Mercredi 12 mai
Nous avons 200 kilomètres à parcourir aujourd’hui pour rejoindre « Old Kisolanza Haus ».Nous pensons y arriver en un peu moins de 3 heures car nous sommes sur l’axe principal menant à Dar-es-Salam et la route est d’une qualité irréprochable.
En réalité, tellement il y a de limitations de vitesses à 50 km/h, de contrôles de police et de camions à dépasser qu’il nous en faudra 4 pour atteindre notre but.
Nous traversons la région de production de la pastèque et ne pouvons nous empêcher d’en acheter une.

The 200km of good quality road we have to drive today take us 4 hours!. 
Partly because of the numerous slow trucks and partly due to the speed limits, double white lines and very frequent police controls
that keep us from overtaking the trucks. At least after we had to pay twice for doing so.
😬

It is water melon season! there are heaps of them for sale! Super sweet and juicy. 😋

Old Kisolanza Haus a la réputation d’avoir un excellent restaurant et nous nous réjouissons de le découvrir.
Nous devons par contre déchanter à notre arrivée, quand Nicky, la propriétaire, nous fait savoir qu’elle a dû cesser cette activité l’année dernière, la pandémie ayant tari l’afflux de clients.
Elle va en commencer la démolition, après 25 ans d’activité.
Dommage !!!

Jeudi 13 mai
La journée commence par une visite du site de « Isimila Stone Age Site ».
L’eau et le vent se sont ligués pendant des millénaires pour sculpter ces colonnes de grès calcaire qui s’élancent vers le ciel et offrent à nos yeux un paysage fantastique comparable en miniature à Brice canyon en Utah aux Etats-Unis.

Isimila Stone Age site feels like a tiny version of Bryce canyon in the USA.

Nous nous rendons ensuite à Iringa, ville de 113’000 habitants, qui contraste avec les villes rencontrées jusqu’ici par son atmosphère détendue.
Notre amie Ushi & Andreas nous ont suggéré d’aller faire un saut au « Neema Crafts Cafe », un centre d’artisanat créé il y a un peu plus de 10 ans par le Diocèse de Ruhaha, exclusivement réservé aux personnes handicapées.

In Iringa, a peaceful little town close by, we visit the Neema Krafts Cafe. A restaurant and krafts workshop that employs 130 handicapped people (mainly deaf and dumb). It is a pleasant place with a very friendly atmosphere. What strikes me most is that everybody here beams with general happiness.
We have a milkshake later in the restaurant and even come back next morning for breakfast. A big treat for us after all the camping!
😋

130 personnes ont ainsi la chance de sortir de la misère en produisant de l’artisanat à base de papier, de tissu ou de bois.
Un café et une chambre d’hôte complètent l’offre.
Hussein, atteint de nanisme nous guide à travers les différent ateliers et nous  fait ainsi découvrir tous les secrets de ce centre.

L’atelier de tissage.

Après un passage sur la terrasse du restaurant, nous nous dirigeons vers notre destination du soir: Le River Valley Lodge & Campsite.

Vendredi 14 mai.
Retour à Iringa pour faire le plein d’eau que l’on a oublié de faire hier.
On en profite pour retourner au « Neema Crafts Cafe » afin d’aller y prendre notre petit déjeuner.
Il s’agit maintenant de rallier la “Tanswiss Lodge“, distante de 200km.
Pour cela, il faut passer par le « Kitonga Gorge Pass » qui de 1600 mètres d’altitude va nous faire descendre à 500m.
Encore une fois, ce tronçon de route, financé par le Danemark, s’avère excellent.
Toutefois, il nous faudra 4 heures pour parcourir la distance, les camions se suivant à la queue leu leu, à la vertigineuse vitesse de 15km/h dans la descente du col.
Un peu de diversion nous est offert par les images de la vie courante, lorsque nous passons à travers les petits villages.

We are slowly moving eastwards direction coast (again 4 hours for the next 200km including a long, winding descent where we are stuck behind the endless trucks at 15km/h).
Next point on our program is a hike in the Udzungwa mountains. 

typical villages along the road.

Samedi 15 mai
Une journée tranquille à profiter de la piscine, du bar et du restaurant de Tanswiss Lodge.
Michel craque pour l‘émincé à la zurichoise accompagnés de croustillants röstis.

On our way to Udzungwa mountains we stop at Tanswiss lodge that belongs to Josef a Swiss, who has open and grown this lodge over the last 20 years. 
Over a coffee we are listening with much interest to the ups and downs he has lived through as a while person running a business in Africa where rules and habits are often the opposite to what seems common sense to us.

We also taste the national dish Banana Curry and of cause the absolute fabulous, crunchy Rösties Josef makes! 😋

Nous papotons aussi de longs moments avec Josef, le propriétaire, Schwytzois d’origine, qui nous fait découvrir par son récit les dessous, de loin pas toujours faciles, de la vie d’un Blanc en Tanzanie. 

Dimanche 16 mai
En fin de matinée, nous quittons un peu à regret, cet endroit plus qu’agréable, pour nous rendre à Hondo-Hondo Forest Camp.
Situé à l’orée d’Udzungwa National Park ce camping nous offre un endroit idéalement situé pour démarrer la randonnée que nous allons effectuer demain de le parc.

Hondo Hondo camp at the foot of the Udzungwa mountains. From here we reach the entrance gate of the national park at 8am for our hike up to the Sanja falls.

Lundi 17 mai
Dès 8 heures, nous nous rendons à la porte du parc national afin d’y acquérir nos permis pour la journée, nécessaires pour y accéder.
La Tanzanie à la réputation d’avoir les tarifs d’entrées de ses parcs nationaux les plus chers de tous les pays environnants et ça se confirme déjà aujourd’hui.
Pour faire la randonnée qui va durer 6 heures, il va nous en coûter 95 US$.
Là dedans sont comptés 20 US$ pour le guide qui est obligatoire.
Lorsque l’on demande à celui-ci combien il touche de cette somme, la réponse est Zéro!
Il travaille bénévolement en espérant être intégré prochainement dans une association de guides qui devrait hypothétiquement voir le jour d’ici le mois de juillet.
Ou va cet argent ? Mystère !!!
Passé ce moment d’étonnement, nous suivons Alfred, notre jeune guide, et grimpons une pente assez raide, au coeur d’une forêt pluviale.
Il fait chaud et humide et nous transpirons abondamment.
Durant le parcours, Alfred nous explique comment certains arbres sont utilisés, soit pour leurs feuilles, leurs écorces ou leurs racines à des fins médicinales.
Oiseaux divers et singes agrémentent les 500 mètres de dénivelé qui vont nous amener au but de notre rando: les Sanja Falls (C’est vrai que l’on avait cru qu’il en serait fini avec les cascades, ben non!)
Du haut de la cascade, une vue plongeante nous permet de voir les champs de cannes à sucre s’étendant à l’infini.

Tanzania is known to have the most expensive park entrance fees in Africa. Today we will pay 95 $US for our hike of roughly 6 hours. This includes 20$ for the obligatory guide. Michel asked our young guide Alfred how much he receives of this. The answer is zero!
He is a trainee volunteer and not employed by the park. Apparently a guide association is under creation that will soon ensure his salary. Where the money for his salary goes at the moment is not clear!
Along the partly steep climb through the rainforest, Alfred explains medicinal use of many of the plants we see. We also spot groups of the endemic monkeys. But never quick enough to take a photo.
It is hot and humid and we are happy to reach the viewpoint on top of the Sanja waterfall.
Sugar cane plantations up to the horizon, irrigated by the abundant rainfall at the eastern side of the Udzungwa mountains.

Sur le chemin du retour, une baignade au pied de la cascade de 170 mètres de chute nous offre un bain bien rafraichissant.

The pools at the bottom of the 170m drop invite us to our usual swim. 🤩

De retour au camping Hondo-Hondo, nous profitons des derniers rayons du soleil confortablement installés sur de chaises longues devant le bar.

Back at Hondo Hondo camp for a beer in the garden with view on the mountains.

Mardi 18 mai
Retour à TanSwiss Lodge pour une nuit, où l’on profite de son restaurant, de son Wifi et de sa piscine.

Mercredi 19 mai
Le temps file et c’est le moment de refaire route en direction de Dar es Salaam.
Comme on n’aime pas les longues journées de route, nous faisons une halte intermédiaire après un peu plus de 100 kilomètres à Simbamwanni Lodge près de Morogoro.
Prudemment, on place l’Azalaï entre deux cocotiers et non pas juste en dessous.

Stopover under the first palm trees on our way to Dar Es Salam at Simbabwani lodge at Morogoro.

Jeudi 20 mai
Il est 10 heures lorsque l’on commence notre trajet vers Dar es Salaam.
A peine 10 minutes que l’on roule qu’une policière nous prie de dégager la route et d’attendre vers une station service.
Une demie heure plus tard, nous comprenons qu’un VIP est en déplacement, précédé et suivi par des voitures de police toutes sirènes hurlantes, fonçant à tombeau ouvert sur une route totalement vidée de ses occupants.
On reprend notre périple parmi les toujours centaines de camions à dépasser.
De temps à autre, Michel perd un peu sa patience, et dépasse des camions, alors qu’il y a une double ligne blanche continue.
Le temps gagné est tout de suite perdu lorsque un peu plus loin, un policier nous demande de nous ranger sur le bas côté, nous signifie notre faute et nous condamne à payer une amende de 30’000 Tsh (12CHF).
Comme ici tout se négocie, Michel finit par le convaincre d’accepter 10’000 Tsh (4 CHF) sans quittance (donc pour sa poche).
L’affaire se déroule tout en gentillesses et sourires et nous reprenons notre route avec les mêmes camions à re-dépasser.
En résumé, il nous faudra 7 heures pour parcourir les 200 kilomètres qui nous séparent de notre camping en bord de mer, le Sunrise Beach Resort.

Today we have another 200km to drive. Dar is a 6 million inhabitants city and we know the road will be very busy.
We don’t start very well. Already after 10min a number of policemen clear the road from all cars without any explanation. We have to park at a petrol station. 
30min later (!) a few shiny black cars rush past with wailing sirens.
Ok, some politicians were in a hurry and make everybody else wait.

We get back on the road together with hundreds of tracks. 😩

Michel is less patient than me and overtakes more often at double white lines. The gained time is quickly lost when a policeman pulls us out. Very friendly he says hello and explains what we have done wrong and that this costs 30’000 Tsh. Michel equally friendly chats a bit and then negotiates for 10’000 Tsh (4CHF), without receipt. Means the money goes straight into the policeman’s pocket. 
I see that Michel is ready to survive in this country. I still have to learn.
🤔
Back on the road behind the track we had just overtaken.😩
7 long hours later we are at our destination, the southern beach of Dar Es Salam.

Vendredi 21 mai
Le soleil levant darde ses premiers rayons sur la palmeraie qui nous a abrité pour la nuit et nimbe la nature d’une chaude couleur orangée.

Sunrise Beach Resort. 
Nice beach but otherwise nothing special. We have three more days before our flight to Zanzibar. We will spend them at a more remote place further south.

On a oublié de mentionner qu’hier, en cherchant notre camping, nous sommes tombé sur Carole, une Lausannoise, toute surprise de voir des plaques vaudoises.
Elle est accompagnée par son ami Kizito, un Tanzanien de la région.
Nous faisons rapidement connaissance, échangeons nos numéros de téléphone, et nous disons au revoir.
Une fois installés, nous entamons une conversation WhatsApp qui aboutit finalement à une invitation à nous rendre chez eux ce matin pour un café.
On passe 3 bonnes heures à papoter, pendant lesquelles nous organisons une visite de Dar es Salaam à notre retour de Zanzibar avec Kizito.
Alors que nous planifiions de prendre un guide pour visiter cette ville de 6 millions d’habitants, le hasard de cette rencontre nous fait découvrir que Kizito à sa propre agence de tourisme et organise ce genre de visite depuis plus de 6 ans.
Cerise sur le gâteau, ils nous proposent également de laisser notre Azalaï chez eux pendant notre séjour à Zanzibar et se proposent même de s’occuper de nous organiser notre transfert à l’aéroport.
Vraiment sympas ces deux !
En milieu d’après-midi, nous nous déplaçons un peu plus au sud, en vue de trouver un endroit pour passer les 3 nuits qui nous séparent de notre vol, loin de la vie trépidante de la ville, de sa mosquée et des litanies du Muezzin commençant dès 4h30 du matin.
Nous trouvons l’endroit idéal une trentaine de kilomètres plus loin, également en bord de mer, et portant le joli nom de Kimbiji Beach Lagune.
L’endroit nous plait beaucoup par sa simplicité, et surtout par sa lagune, invitant à la baignade, dans une eau à l’abri des vagues.

But first we will visit Carole and Kisito in their super nice little house.
Carole is from Lausanne and while we were searching for our camping yesterday she saw our VD license plate and came to say hello.
We chat for pleasant 3 hours over coffee and a delicious fruit salad
, seated on the shady, cosy veranda.
Kisito is from Dar (as the locals abbreviate Dar Es Salaam) and is tour operator. Great coincidence! a 6 million African city is not a place where we feel comfortable to go and explore on our own. We agree on a tour through the markets of Dar after our trip to Zanzibar.

They also offer us to leave the car safely parked in their property while we are away. Perfect!

After this very pleasant morning we continue further south to Kimbiji Beach Lagune.
It is the perfect spot for 3 days beach life.
🤩

Samedi 22 mai
Nous passons cette journée à nous prélasser dans cet endroit où la rusticité domine.
Pour preuve, ces quelques images:
La cuisine
The simple set up, all with natural materials, is lovely and the Lagune creates a natural pool  protected from the waves. Electricity and running water are sometimes available. No problem, this goes perfectly well with the simplicity which makes all the charm of the place!
Here the kitchen:

Le restaurant et bar sur la plage, dont le menu dépend de ce que la cuisinière aura trouvé au marché.

The bar and restaurant right on the beach.

La plage presque rien que pour nous.

The beach almost only for us. 

Dimanche 23 mai
A peine le jour levé, toute une famille d’agiles petits singes viennent se balader près de notre Azalaï dans l’espoir de recevoir quelque chose à manger.

Every morning a monkey family makes a tour through the camp.

Nous partons faire une longue promenade en bord de mer avant que le soleil ne soit trop fort.
Nous ne sommes pas les seuls à profiter de ce merveilleux environnement.

At the same time we start our beach walk before it gets to hot.

A marée basse, baignade dans le lagon protégé des vagues.

Lecture et repas au restaurent suivi d’une nouvelle balade digestive complètent cette journée de farniente.

“Fare niente” for the rest of the day 😁

Lundi 24 mai
Aujourd’hui, nous allons à Zanzibar !
Nous nous mettons en route dès huit heures pour nous rendre chez Carole et Kizito afin de déposer notre Azalaï chez eux et prendre le taxi pour l’aéroport.
Il est 13h30 lorsque nous atterrissons sur l’île ou un taxi nous attend pour nous amener vers notre hôtel, Hiliki House, qui se trouve près de la vielle ville de Zanzibar (Stone town).
L’archipel de Zanzibar compte environ 75 îles dont les 3 principales sont Unguja, Pemba et Mafia.
C’est au moyen âge que les Perses ont donné le nom de Zanzibar à l’île d’Unguja, ce qui signifie la terre des noirs.
Longue de 86 kilomètres pour une largeur de 40 kilomètres à son maximum, l’ile compte 
1,3 millions d’habitants.
37 kilomètres la séparent de la côte tanzanienne.
D’abord  occupée par les Perses, suivis par les Omanais, puis les Portugais, les Allemands, à nouveau les Omanais et pour finir les Anglais, Zanzibar est indépendante depuis 1963.
Elle chasse dans la foulée le dernier sultan Omanais et se rattache au Tanganyika une année plus tard.
C’est ainsi que le Tanganyika devient la Tanzanie, contraction de Tan et Zan ajouté de ie qui veut dire union en Kiswahili.
C’est vers 1830 que commença la construction de la ville de Zanzibar (Stone Town), initiée par le Sultan Saïd, père de la très connue Princesse d’Oman et de Zanzibar, Salme est née sur l’île, et s’est échappée du palais après être tombée amoureuse d’un commerçant Allemand.
Elle a publié ses mémoires et l’ouvrage est devenu un best seller.
Les bâtiments ont la particularité d’êtres construits en pierre de corail, ce qui lui à valu d’être inscrite au patrimoine de l’Unesco.

3 days later, we are back to Carole and Kizito where we safely park our car and take a taxi to the airport to fly off to Zanzibar.

Zanzibar is the name of a whole group of islands, but today it is also used for Unguja, the biggest of them. The latter is only 37km away from the mainland and it was certainly the shortest flight we have ever taken.
The whole archipelago was first occupied by the Persians in early middle age, followed by the Omanis, then the Portuguese, then again the Omanis and finally the English before it gained independence  in 1963.
To be protected agains new invasions Zanzibar united with the mainland (Tanganjika, the old name for the main land, and Zanzibar gave Tanzania).

The construction of Zansibars famous old town called Stone Town was started in 1830 by the sultan Saïd, the father of the princess Salme who escaped from the island to marry a German merchant. She has written her memoirs in German, which became a unique sources of knowledge of the life in a sultanate at this time. 
Unlike common wood constructions the houses here were built with coral stone, readily available, but also ideal for insulation against the heat. Thus the name Stone Town.

Aujourd’hui habitée par une population mixte d’Africains, d’Indiens, de Perses, d’Arabes et d’Européens, l’ile est à 98% musulmane.
Dès notre arrivée, nous posons nos bagages au Hikili House, situé en plein Stone Town, et partons faire nos premières découvertes de l’endroit.
Nous découvrons un entrelacs de ruelles étroites, ce qui empêche le soleil d’y pénétrer, et maintient ainsi une certaine fraîcheur dans celles-ci.

Like probably everybody we link the name of Zanzibar with spices, tropical climate, 1001 Nights (the Arabian Nights), but also slave trade. So it is with some excitement that we arrive here.
We check into our hotel and start to explore the maze of narrow roads.
98% of the inhabitants are Muslims. So the cloth the people wear, the music in the streets, the smell of the food and the strongly Arab and Indian influenced architecture transports us immediately into the Orient.
What a contrast to Africa so close to the continent! We love it!

Boutiques et vendeurs de tout poil se succèdent des deux côtés, en nous invitant gentiment à nous intéresser à leurs produits.
Lorsque l’on décline leur offre, ils nous disent joyeusement: Hakuna Matata (Pas de problème en Kiswahili).

Everybody here is rather laid back and the word Hakuna Matata (don’t worry/no problem, in Kiswahili). Is used all the time. In fact, the people from the coast joke about the “slow” and relaxed people from the island. For us it is perfect. 😀

Il est temps pour un petit rafraichissement.
Secret garden et son cadre de verdure offre l’endroit idéal.

The Secret Garden, I could stay here the whole day and sip coffee or tee!

Mardi 25 mai
Visite de Stone Town, accompagnés de notre guide perso Sudi, qui nous délivre tout son savoir sur l’endroit.

The second day, to learn more about this place we take a guided tour with Sudi.
At the market we buy 2kg of delicious date!

C’est maintenant le tour du marché au poisson.

We visit the impressive (and a little smelly) Fish market.

Un artisan en plein travail.

And buy a Hakuna Matata board for our entrance door.

Ça grille dans tous les coins.

There are improvised food stands everywhere.

Zanzibar est aussi connue pour ses plus de 200 magnifiques portes sculptées, de style arabe et indien.

Not to forget the famous old Swahili doors. Apparently there are ore than 200 in Stone Town. I take plenty of pictures and Michel is making fun out of me. But finally he likes the collage I make.

On termine la journée par un repas gastronomique sur la terrasse en toit du meilleur restaurant de la ville, l’Emerson Spice Hotel, tout en admirant le coucher de soleil.

Sunset dinner at Emerson Spice Hotel! Creative and very, very tasty food!

Mercredi 26 mai
Toujours accompagnés de notre guide Sudi, nous commençons par une visite des ruines du palais du Sultan Saïd (Bayt-el-Mtoni (la maison sur la rivière).

We continue our guided tour the next day with the ruins of the palace of Sultan Saïd:  Bayt el Mtoni...

On continue par un gros chantier naval en plein air où les Dhow (boutres) sont réparés ou en construction.

…A construction site for boats. All still made and repaired by hand with Mahagoni or Mango wood…

Le bois de tek ou de manguier est principalement utilisé.
Découpé sommairement, le bois va sécher à l’air pour plusieurs semaines.

Zanzibar est aussi appelée l’île aux épices.
C’est par conséquent dans une ferme aux épices que nous nous rendons ensuite.
Clou ce girofle, cardamome, poivre, vanille etc……

… Followed by a Spice Plantation tour where we see cloves

Vanilla beans

Noix de cajou.

Cashew nuts

Carambole, jaquier…. etc

Star fruits/Carambola

Jack fruit

On a même droit à la démonstration de la cueillette d’une noix de coco par le jeune Johnson……

a demonstration for how to pick a coconut by Johnson.

…..avec dégustation à suivre.

We prefer to eat it.😁

Pendant notre visite, Johnson nous confectionne une parure en feuille de palmier…..

And yess we feel ridiculous, but Johnson is so proud of his creations. All with coconut leaves and hibiscus flowers.

…..que nous offrons à 2 petites filles du village voisin qui les portent fièrement.

We give it to the village kids and they looks much better with it!

Jeudi 27 mai
Nous louons une voiture pour 4 jours afin de nous rendre dans notre nouveau lieu de résidence situé de l’autre côté de l’île, le Mwezi Boutique Resort que nous a recommandé notre amie Geneviève.

Vendredi 28 mai
Journée tranquille à profiter des bienfaits de ce merveilleux endroit.
Balade sur la plage au petit matin avec fitness nature.

For the last 4 days on Zanzibar we have booked a hotel at the beach, recommended by our fried and tour operator Geneviewe.

The absolute perfect place!
super friendly staff and excellent service.

Beautiful beach:

Quelques images prises à l’improviste.

Passage dans la piscine au retour de la promenade.

Great swimming pool:

Massage dans l’après-midi dans le petit salon juste au bord de la plage.

Full SPA program, where we go for a massage:

La journée se termine agréablement par un succulent repas sur la terrasse en hauteur.

Lovely open main area and restaurant:

Samedi 29 mai
Journée off.
Michel a passé la nuit dernière dans les toilettes à vider son estomac et ses intestins, suite probablement à l’absorption de salmonelles provenant d’un milkshake consommé hier après-midi.
Bon, il fallait bien que ça arrive une fois !!!

Unfortunately Michel has one night and one day off probably due to salmonella from a milkshake.
Luckily he is good again the next day and we go on a snorkeling and beach BBQ cruise to the Pungume island.

Dimanche 30 mai
Tout est rentré dans l’ordre et nous partons après le petit déjeuner pour une excursion snorkeling sur le récif de Pungume.
Embarquement dans un petit village de pêcheurs…..

Euh, non! Pas sur celui-là.

Après 1 heure de navigation, nous arrivons sur le récif et nous nous mettons à l’eau.
Incroyable de voir cette vie aux couleurs chamarrées se dérouler sous nos yeux émerveillés.
Une heure plus tard, nous remontons sur le bateau , et nos deux pêcheurs nous amènent sur un îlot de sable blanc pour la suite du programme.
On saute sur le sable et comme Robinson, on se retrouve seuls au monde.

One hour of colorful snorkeling. We have no underwater camera so no pics. 😥

Quelques oiseaux s’envolent à notre arrivée, mais reviendront vite se reposer au même endroit quelques battements d’ailes plus tard.

Follows the seafood BBQ on a perfectly white sandbank. Absolutely all that is needed is brought with us (and returned) on the little boat.

Avant le départ, Maja et Fachmed (nos pêcheurs) sont allés attraper: langoustes, calamars, thon rose, crevettes.
Pendant que l’un s’attaque à la préparation d’un plateau de fruits de mer,
l ’autre prépare la table et l’abri solaire.

Lobster, calamari, shrimps, tuna. All is marinated in freshly ground ginger, garlic and lime and grilled by Maja and Fachmed for us, served with a big salad and warm chapatis. 

30 minutes plus tard, on passe à table et là, on se dit que vivre un moment pareil, c’est vraiment merveilleux.

All is ready in 30 minutes and it is prepared just for the two of us.
Wow, we are speechless. This is almost too good to be true!
A perfect day!

Après avoir vécu ce moment privilégié, nous remontons sur notre bateau de pêche, qui va nous ramener à bon port, après une nouvelle heure de navigation.
Quelle journée !!!

Lundi 31 mai
C’est notre dernier matin à Zanzibar et notre dernier lever de soleil sur notre plage.

One last day at the beach.

On est un peu tristes de quitter ce coin de paradis…..

….. mais comme le dit l’adage:
Toute bonne chose a une fin.
Nous nous rendons à l’aéroport de Zanzibar en fin d’après-midi pour notre retour vers Dar  es Salaam.
Nous sommes attendus et invités chez Carole et Kizito pour passer la nuit chez eux.

In Dar, our Azalaï, Carol and Kizito welcome us back.
A good moment to close this article and to wish you a sunny month of June!

C’est ici que nous allons nous arrêter pour cet épisode.

Après Dar es Salaam nous allons monter la côte en direction des Usambara Mountains, puis Arusha qui représente la porte d’entrée vers les parcs du Serengeti, Ngorongoro Crater etc…..
Mais ça, ce sera pour la prochaine fois.
On vous souhaite un beau mois de juin et on se retrouve bientôt pour la suite de notre aventure africaine.

For us the adventure already continues
with a tour through Dar’s colorful markets, a visit to the Usambara Mountains and the city of Arusha. followed by a safari to Serengeti, Ngorogoro Crater, etc, etc

Amitiés de Milke


De Livingstone au pays des cascades.

Un mois déjà de passé depuis notre arrivée en Zambie.
Il est donc temps de vous raconter ce que nous avons fait durant cette période.

It is already one month that we are back to Zambia! We are well into camping mode and enjoy the pleasant autumn climate as well as the contact with the gentle people of this country. 
With the current situation our initial plans to slowly drive home from here have changed. For the next few months we will visit Zambia and Tanzania (maybe a bit of Kenya) and then ship the Azalaï home from the east coast. There is still the idea to also see some of Namibia again (complete opposite direction
😉). So nothing is written in stone and we will decide as we go along.
Anyway. Here is our first report:

Dimanche 28 mars.
Jour de notre arrivée dans ce pays grand comme deux fois l’Allemagne mais seulement 20% de sa population.
Karien, de Kayube Estate près de Livingstone, vient nous chercher à l’aéroport.
Une carte SIM à 1 franc avec 14Gb de données pour 8CHF, quelques courses, retrait de Kwatchas (monnaies locale) et c’est parti pour Kayube.
Arrivés à la lodge, nous retrouvons notre Azalaï soigneusement ripoliné par Junior après ces 18 mois passés dans le hangar du lieu.

In October 2019 we had had the brilliant idea to leave our car with Karien at Kayube Estate next to Livingstone in the far south of Zambia. Today, march 28, 2021, Karien pics us up at airport, and brings us directly to our Azalaï that is in perfect shape after 18 months of storage in a hangar where “Junior” has well taken care of it together with a mixed group of European off-road vehicles.

Nous passons la première semaine sur place à nous préparer pour le voyage à venir mais aussi à nous prélasser au bord de la piscine.

We stay a few days at the beautiful estate to acclimatize ourselves and get everything ready for our trip (maintenance, paperwork, food shopping, telephone chip, etc).

Quelques insectes fort étranges sont dignes d’intérêt.
Beautiful encounters:

Mercredi 1er avril.
Aujourd’hui, nous nous rendons à Livingstone pour changer la batterie de l’Azalaï qui donne des signes de faiblesse, faire quelques courses et passer à la douane afin de finaliser les papiers manquants.
A 16 heures nous nous rendons dans un petit héliport en vue d’effectuer un survol de 30 minutes sur le site des Chutes Victoria.
Cadeau de Sylke à Michel pour son anniversaire 2019.
Il faut préciser que lorsque nous étions là à fin 2019 la sécheresse régnait dans toute l’Afrique australe, et le Zambèze étant quasi à sec, ne présentait pas un spectacle optimal pour une visite et encore moins pour un survol.

Once all is ready we visit the Victory falls situated just outside of Livingston. A good timing since it is the end of the rainy season and the water flow is at its max!
Michels 2019 birthday present should have been a flight over the Okavango delta. But due to the drought that year we had to cancel it and instead we are doing a helicopter flight today.
😃

Ces chutes figurent parmi les plus spectaculaires du monde. Le Zambèze, large de plus de
2 km à cet endroit, s’engouffre bruyamment, d’une hauteur de plus de 100 mètres dans une série de gorges de basalte, provoquant une brume irisée visible à plus de 20 km de distance.

After signing a disclaimer (nobody is responsible if anything goes wrong, great introduction! 🤔 ), we get on the tiny helicopter. Michel says a small one is much better than a big one and before I even realized that I maybe could be frightened we take off for the spectacular flight! (It is my very first flight with something that small and agile 🥴). In addition, to balance the weight I am seated in front, where you feel like you are suspended in the air because of the big bubble window in front.
First we do several rounds above the falls and then the pilot dives into the gorge and slaloms through the tight meanders. Very close to the water and very close to the cliffs, I find.
😱 
30min later we are back on the ground. Wow! 🤩 

Après le survol des chutes, le pilote plonge dans la gorge et en suit les méandres à fleur d’eau dans un manège à couper le souffle.

Jeudi 4 avril
Après les avoir survolées, nous allons aujourd’hui les visiter à pied.
Vêtus légèrement, car ça va mouiller, nous parcourons le sentier parsemé de points de vue majestueux, mais tellement près des chutes que nous nous retournons trempés jusqu’au os par les embruns en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

The next day we the walk along the falls. Fortunately it is hot today. We are soaked to the skin in seconds. The noise and the wall of water is awesome! Up to 108 m deep and 1.7km wide the Vic. falls are double the hight of Niagara and 1.5 times wider.

Samedi 3 avril
Nous sommes maintenant prêts pour entamer notre périple.
Après les adieux à Karien et à Junior qui s’est occupé de l’Azalaï durant son long séjour ici, nous quittons Kayube Estate et prenons la route en direction de Lusaka, capitale du pays.
Nous nous arrêtons à mi-chemin sur le site de Moorings Farm & Campsite en attendant que les fêtes de Pâques soient passées.

Easter Saturday, we finally start our tour direction north through the east of Sambia (we toured the west in 2019). Our first objective is the capital Lusaka 470 km further north.
We make a stop overs at Moorings Farm & campsite. A lovely green site with plenty of flowers and birds.

Sylke en profite pour faire un appel de coaching avec son protégé au Nigéria.

Luckily there is good internet connection and I can do a call with my mentee in Nigeria.

Lundi 5 avril
Ce matin, nous passons à la ferme à laquelle appartient le camping afin d’aller visiter le centre artisanal.
Malambo Center à été construit en 2002 et financé par la Hollande.

To the farm belongs the Malabo Centre where 29 women from the surrounding villages make colorful objects from tissue like shopping bags, wall organizers, bibs, etc. that are sold at the market in Lusaka.

L’idée est de donner une occupation lucrative aux 29 femmes présentes sur le site en créant des pièces d’artisanat principalement en tissu.

Pêches et Johnson se font un plaisir de poser pour la photo en présentant fièrement un petit sac fabriqué ici.
Peaches and Johnson with one of the handmade bags.

Nous reprenons la route en fin de matinée pour nous rapprocher de Lusaka.
Une dizaine de kilomètres avant la ville, nous choisissons de nous arrêter au
« Village Rest Camp »
Nous allons rester quelques jours dans le coin car nous envisageons de faire faire un service à l’Azalaï, de faire remplir l’une de nos bonbonnes de gaz et si possible de trouver une pièce de rechange pour notre cuisinière mobile Coleman.
Nous allons bien-sûr aussi en profiter pour visiter un peu la ville de Lusaka, tout en restant très prudent, car il semble que la petite criminalité y soit assez développée.

Mardi 6 avril,
Nous nous rendons en ville  en fin de matinée et nous trouvons pris dans un bouchon 3 km avant d’arriver dans le centre commercial choisi pour faire quelques courses.
Le centre ville est complètement saturé et il faut s’imposer pour avancer.
Il n’y a pas vraiment de règles de circulation. C’est le plus téméraire qui fait le mieux son chemin.

We arrive in Lusaka. The capital has roughly 2 million inhabitants and just like in all fast growing cities the traffic is a nightmare. Nevertheless we discover that Zambia’s drivers are rather respectful and much more cooperative than Europeans. They let you in but also expect to be let in. This way everybody advances meter by meter…

Avant de rentrer, on passe chez Afrox Gaz pour fair le plein de notre bouteille européenne.
La première réponse de l’employé en la voyant est de me dire qu’ils n’ont pas ce genre de raccord. J’insiste un peu en disant qu’en Afrique rien n’est impossible et, peut-être atteint dans sa fierté, il me dit qu’il va tenter le coup.
En faisant le tour des différents postes de remplissage, il en trouve un qui n’a pas le bon filetage mais avec un peu de bande d’étanchéité et beaucoup d’insistance il arrive à le rendre étanche.
C’est gagné !!!
Je repars fièrement avec une bouteille pleine.
Le retour se fait à travers des quartiers colorés et peuplés.

There is not much to visit in Lusaka but if you look around you will discover how people live and survive in a very busy city where so many hope to make a better life and every opportunity is taken to earn a penny or two.

De retour au camp, on prend rendez-vous par internet sur le site Toyota pour essayer d’obtenir un rendez-vous pour demain matin.
A 18h00 je reçois un coup de téléphone de l’agence me proposant d’être au garage à 07h00 demain matin.

Mercredi 7 avril
Nous quittons le camping à 06h30, direction le Garage.
Déjà à cette heure là, un bouchon nous ralentit mais nous arrivons à l’heure au rendez-vous.
Deux  colonnes de véhicules sont déjà en formation à l’entrée de l’atelier qui compte une vingtaine de postes de travail avec lift.
Nous passons une bonne partie de la matinée à attendre que l’on nous rende notre Azalaï qui a même reçu un nettoyage en prime.
C’est la troisième fois que nous allons dans une agence Toyota en Afrique et à chaque fois nous avons étés impressionnés par la qualité de leur service.
Un bon repas l’après-midi chez Ocean-Basket, réputé pour la qualité de ses mets de poisson et fruits de mer et nous élisons domicile au Malangano camp, à l’est de Lusaka, pour la nuit.

Our main objective here is to get the Azalaï serviced. Similar to Toyota South Africa and Namibia we are impressed by their quality and service orientation. Sunday evening we apply via internet for an appointment. Monday morning they call us and suggest a service for Tuesday morning 7am. Tuesday afternoon the vehicle is fully serviced for 300 $ and in between they have also fixed an injector from our petrol camping stove!

Jeudi 8 avril
Ça y est! Toutes les opérations de préparation sont maintenant terminée et nous sommes fin prêts pour commencer notre périple.
Nous entamons par conséquent notre montée vers le nord du pays et faisons un premier arrêt à Frigilla Farm campsite.
Plusieurs dizaines de marabouts et de vautours cerclant dans les thermiques de l’après-midi juste au dessus de la ferme attirent notre regard.
En fin de journée, nous décidons d’aller voir où ils vont passer la nuit.
Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin, ils sont tous là, a à peine un demi kilomètre de la ferme, la plupart des marabouts au milieu du chemin et les vautours perchés sur les arbres alentours.
Ces volatiles sont en fait attirés par l’attrait de nourriture facile car la ferme, élevant veaux et cochons et faisant boucherie sur place, les fait profiter des déchets.

Next morning we continue our road direction north. We have quite some kilometers to do and are planing to or three stop-overs before we get to our first destination a hiking paradise called Mutinondo Wilderness.

The first afternoon and night we spend at Frigilla Farm. We read that they also run a vulture protection project. Indeed we see a lot of them circle above the farm. Early next morning we find them not far from the farm. There are maybe 200 of them 😲 half are normal size brownish vultures and the other half are Marabous that are twice as tall around 1.4m. An impressive site!
In fact a lot of vultures in Africa are poisoned by the farmers as they fear they will kill baby animals. The project works together with the farmers demonstrating that they are actually useful and necessary to avoid spreading diseases by eliminating dead animals.


Vendredi 9 avril
De bon matin, nous allons encore faire une visite aux gros oiseaux avant qu’ils ne prennent leur envol aux premiers thermiques engendrés par le soleil réchauffant le sol.
De retour à l’Azalï, Sylke se transforme en boulangère et produit un magnifique pain dans notre four Omnia.

I also use the stop to bake some sourdough bread in our “Omina oven” a genius invention that allows you to bake bread on a gas stove. 🤩
For this purpose I had carefully packed and imported some of my sourdough. I had placed it asap into the fridge at Kayube Estate and was happy that nothing had spilled out during the flight and the cultures seamed alive.
Unfortunately Michel then decided to reduce the temperature of the fridge which basically froze the whole content of it including my sourdough
😢
So I had to restart a new sourdough, which I had never done before.
Finally an interesting exercise and it worked! 

Et voici le résultat.

Il est passé midi quand nous nous mettons en route pour l’étape suivante.
En cours de route, un joli café du nom de Fig Tree Café nous tend les bras et nous nous laissons facilement tenter par son jardin et ses tables ombragées.
Arrivés dans l’agglomération de Kabwe vers les 15h30, nous prenons la décision d’en rester là pour aujourd’hui.
En consultant le guide Hupe, nous sommes attirés par la Luangwa Safari Lodge.
Créé il y a une vingtaine d’années par Burkard Will, allemand d’origine, l’endroit est magnifique.
Il n’officie normalement pas comme camping mais il accepte volontiers de nous insérer dans une petite place devant son bungalow.

Next stop-over in the backroads of a lively little town called Kabwe.
Burkard the german owner has come to Sambia many years ago for motor biking and adventure. By now he has built a lovely lodge and organizes professional motorbike safaris. He is super passionate about Sambia and very quickly makes us change our plans for our route up north. We spend a lovely evening together over South African wine and wood fire pizza professionally baked by Burkard!

En sirotant une bière au bar, nous avons la bonne surprise de voir arriver
Miss Zambie 2020, accompagnée de 5 jolies filles, toutes candidates au prochain concours.
Durant deux heures, elles vont s’entrainer à défiler devant le bar, sous la houlette de la Miss actuelle qui leur dispense moult conseils avisés.
Joli spectacle !
Comme tous les vendredis soirs, c’est soirée Pizza, avec Burkard qui officie à la cuisson dans son four à bois.
C’est l’occasion de nous enrichir de précieuses informations sur le pays et des endroits à visiter.

Samedi 10 avril
Encore un petit tour de cette jolie lodge……

Luangwa Safari Lodge:

…….et encore un moment avec Burkard autour d’un café sur la terrasse de son bungalow, et nous voilà repartis en modifiant un peu notre itinéraire initial, suite à ses suggestions.
Au lieu de continuer notre progression vers le nord en suivant la route principale, nous prenons la piste D421 qui va nous amener d’abord au bord du lac de barrage Mulungushi.
C’est le Mulungushi Boat Club qui nous permet de nous installer sur son terrain, directement au bord du lac.
Encore un magnifique endroit qui nous fait rapidement prendre la décision d’y rester un jour de plus.

Dimanche 11 avril
Nous nous prélassons gentiment au bord du lac lorsqu’une famille indienne, née en Zambie vient mettre leur bateau à l’eau pour une sortie pêche à la ligne.
Nous faisons connaissance avant qu’ils partent au large et lorsqu’ils reviennent (bredouille), Ketten nous propose de monter sur son bateau pour qu’il puisse nous montrer les endroits à ne pas manquer de voir avant que l’on reparte.
Sympa !

The next morning we redirect our road eastwards into the backcountry. On a surprisingly good gravel road we pass numerous tiny typical Sambian villages where the people live from corn, sweet potatoes and veggies they grow around their straw and mud huts. 🛖 sometimes there is a well and a pump, sometimes there is a river where they get their water. People are poor but the are not miserable. The always smile and wave at us shyly.

After a while we get to the Mulingushi dam that belongs to a 100 year old still functioning power station. There is a boat club and a camping right at the water. The club dates back to the English occupation and was apparently very active then with many sailboats and regular regattas (the British left Sambia in 1961). The old clubhouse still has the feel of stylish tee parties and cocktail evenings.
The ambience is very pleasant here and the few club members we meet are super friendly. An Indian-Sambian family even invites us for a boat ride.
😀
We stay two days and explore the dam and a waterfall. No swimming though. There is bilharzia (a worm parasite) and probably crocodiles in the lake 🥴 

Lundi 12 avril
Dès huit heures ce matin, suivant les informations de Ketten, nous chaussons nos baskets et partons à la recherche d’une cascade et de la sortie d’eau du barrage.
Nous découvrons les deux endroits assez facilement et sommes enchantés d’avoir rencontré Ketten et sa famille au vu du spectacle offert.

Nous contournons les barrières de sécurité et nous approchons du puissant jet d’eau produit à la sotie de la vanne de vidange du barrage.

The overflow valve is impressive now that we are at the end of the rainy season.

Il est midi lorsque nous quittons les bords du lac Mulungushi et nous dirigeons vers un autre lac de barrage, 80 kilomètres plus au nord, le Mita Hills Dam.
Suivant les informations données par Burkard Will de Luangwa Safari Lodge, nous trouvons l’endroit qu’il nous a mentionné, et nous installons pour la fin de la journée sur un promontoire rocheux dominant le lac.
Magnifique !

For Burkards second recommendation we follow 80km of dirt road to the Mita Hills Damm and easily find his spot for wild camping with a great view over the lake.
The ideal place for a sundowner! 

Quelques pêcheurs locaux préparant leurs filets attirent notre attention et nous allons leur rendre une petite visite de courtoisie.

We meet four fisherman and exchange a few words in basic English. 

Comme on avait amené quelques T-Shirts et en voyant l’état des leurs, nous décidons de leur en offrir chacun un.
Ils en ont les yeux qui brillent de reconnaissance et ils nous disent merci à la manière zambienne, en applaudissant.
Bien-sûr, il fallait s’y attendre, quelques instants plus tard, 3 autres pêcheurs nous rejoignent vers l’Azalaï et après quelques phrases usuelles nous demandent si eux aussi pourraient avoir un T-Shirt.
N’en n’ayant plus à offrir, nous leur proposons une pomme afin qu’ils ne partent pas les mains vides.

The clothes they wear are rather worn. By now we know that it is important for the people here to be well dressed and it is often impressive how clean an nice their clothes are even if they are poor. So it seems the right moment to give away the four T-shirts Michel has taken for this purpose. 
A little shy but visibly happy they take them.
A little later, back at the Azalaï 3 other fisherman come to see us and after a little chat they hint that that also would like a T-shirt. Hmm, all we have left are women clothes. So we decide for apples, which they also happily accept
😀.

Mardi 13 avril
Christofer, le seul des pêcheurs qui parle l’anglais vient chercher Michel au petit matin afin de lui monter la pêche de la nuit.
A voir le bidon de petits poissons, des Carpenters, qu’il qu’il me montre avec fierté, accompagné de son épouse, nous avons l’impression qu’ils ne sont pas adeptes de la pêche durable.

Early next morning Christopher the one that speaks a bit more English comes to get Michel to shows him the catch of the night. Mainly very small fishes that we have already seen dried in big quantities one the markets. Apparently the lakes in Sambia are heavily overfished and bigger fish are rarely found.

La pêche est amenée près de leur lieu de vie et étalée sur un tissu pour l’opération de tri.

Michel est encore invité à visiter leur lieu de vie.
Rustique !

The fisherman are proud of their catch and bring it back to their camp.

Il est 10h00 lorsque nous mettons en route l’Azalaï pour l’étape du jour.
L’objectif est de rejoindre une ferme du nom de Shigun, à une centaine de kilomètres plus au nord.
Il va nous falloir 4 heures pour y arriver, la piste, pourtant une départementale, étant dans un état déplorable.

We continue our road around lunchtime. 4 hours and 100 km very bad dirt road that takes us to Shigun Farm.

Arrivés à Shigun Farm, nous sommes accueillis comme les meilleurs des amis par Hugo et Linde qui nous invitent chez eux pour un café.
Ils nous accompagnent ensuite au bord d’un petit lac (qui sert de réserve d’eau pour l’irrigation des champs) au bord duquel nous  nous installons.
L’endroit est juste magnifique.

Hugo and Linde the owners are passionate campers and have built a camp site at their Dam. Over a welcome coffee they tell us that they came from South Africa 20 years ago and how they have built the whole farm from scratch, at that time quite far away from civilization. For us Europeans this is difficult to imagine and it sounds like pure adventure (and a lot of work). The result is definitely impressive: a stunning farmhouse, a big and busy farm and a large dam for all year water supply!

Our camp for the night 🤩

Hugo et Linde originaires d’Afrique du Sud ont construit cette ferme il y a 20 ans et produisent uniquement des semences de maïs et de soja.
En période de récolte, elle emploie170 personnes qui cueillent les épis à la main, avant de les sécher puis de les égrener aussi manuellement.

It is maize harvest time with 170 temporary employees.
The crop is intended as seeds and is therefore degrained by hand with a simple and very efficient tool.

C’est grâce à un outil très simple que les épis sont égrenés en à peine 5 secondes.

Pas d’âge pour commencer l’apprentissage.

It is rare that we see a young woman without a baby. At work or elsewhere.

C’est un peu à regret que nous quittons ce couple fort sympathique mais il y a encore tellement de choses à visiter en Zambie.
Hugo nous à d’ailleurs donné plein d’informations et à nouveau nous allons adapter notre parcours.
A deux kilomètres de la ferme, nous traversons le village de Masansa.

It is with regret that we leave Linde and Hugo and this beautiful place. But there is still so much to see in Zambia! In Masansa, the first village we drive through we stop to buy 1 ltr of fuel for our camping stove. All you have to do is ask someone. This person than calls someone, who calls someone… and 5min later you have the right guy that will sell you some fuel. 😁

Michel à besoin d’un litre de benzine sans plomb pour notre cuisinière Coleman.
Il suffit de s’arrêter au bord de la route ou se tient le marché quotidien et de demander à la première personne présente que l’on aimerait un litre de benzine.

La personne en appelle une autre qui en appelle une autre et soudain quelqu’un apparait à la portière en se proposant de s’occuper de ça.
Michel lui donne la bouteille et trois minutes plus tard elle revient remplie à raz bord.
De fait, c’est un marché parallèle intéressant.
Les chauffeurs de camion transportant l’essence s’arrêtent dans les villages et en soutirent un peu pour la vendre au marché noir.
Ceci permet ensuite aux locaux (et à nous) de l’acheter en très petite quantité, ce qui ne serait pas possible dans une station service.
Sylke en profite pour aborder une porteuse de bananes pour en acquérir 6 au prix de 3 Kwatchas ( 15 centimes ).

I take the opportunity and buy 6 bananas for 3 kwatchas (15cents).

Après cet intermède, nous poursuivons notre route et nous arrêtons au camping de Forest Inn pour la nuit.

Jeudi 15 avril
Un peu plus de 200km à parcourir aujourd’hui pour atteindre les Kundalilla Falls.
Comme les trois quarts sont sur route goudronnée, avec quand même quelques passages de slalom pour éviter des trous de taille respectable, nous parcourons la distance en à peine plus de 3 heures.

Besides the Victoria falls, Zambias north-east is known for its numerous waterfalls (what a contrast to the dry countries further south).
Kundalila falls is one of them.

Vendredi 16 avril
On commence la journée avec une balade vers les chutes.
Le chemin nous amène d’abord vers le haut de celles-ci…..

……puis, après une bonne descente, on peut les admirer depuis en bas.

Just after the rainy season there is a lot of water going down the falls.

En milieu de journée, on repart déjà pour notre prochaine destination qui se nomme 
Mutinondo Wilderness.
En route, nous en profitons pour acheter des tomates auprès de l’une des nombreuses personnes en proposant tout au long de la route.

Tomato supply along the road to Mutinondo Wilderness. They are excellent and we eat lots of them!

Samedi 17 à Mardi 20 avril
Mutinondo Wilderness est un park privé de 10’000ha (10km x 10km )
C’est une zone protégée qui est très appréciée des randonneurs.
En bordure de la grande cassure de séparation des plaques africaine et eurasienne, cette région est parsemée de monticules de 200 à 300 mètres de hauteur permettant une vue panoramique très étendue.

Mutinondo is a private conservation area of 10’000 ha. There is a beautiful very natural camp from where you can do hikes to curiously rounded hills that look like big lava bubbles and also to lovely waterfall with pools that invite for a swim. All together a unique and peaceful place!

Montée au Charlie’s Rock pour notre sortie du jour.

Hiking up Charlie’s Rock.

Les adeptes de la faune et de la flore trouvent ici aussi de quoi satisfaire leur curiosité.

The fascinating world of insects :

The above is a spider (not an UFO), just in case you were wondering…

On peut aussi s’adonner au farniente, couché sur une pierre de granit noir agréablement réchauffée par le soleil près de la cascade Chosa Falls……

The black rocks are pleasantly wormed up by the sun and the continuous babble of the Chosa Falls invite for relaxation. (or simply a nap, as we would have called it 20 yeas ago 😴).

……ou s’adonner aux joies du canoë sur la rivière Musamfushi.

Canoing through the wilderness.

Mardi 20 avril
C’est le moment de quitter ce parc et de reprendre notre route.
Mais avant, il faut que l’on fasse encore le plein d’eau.
Pas d’eau courante ici, mais la rivière nous offre son eau cristaline que Michel lui subtilise astucieusement.

I could have stayed much longer but Michel presses on. 😥
So we fill up or tanks with the cristal clear river water that everybody drinks here, and off we go.

Après 24km de piste, nous rejoignons la route principale goudronnée.
Il faut par conséquent, comme à chaque fois, adapter la pression des pneus.
On s’arrête juste avant la route pour l’occasion, dans un endroit qui ne semble pas trop habité.
Il ne faut cependant pas plus de 3 minutes pour que l’on soit entourés d’une myriade d’enfants curieux de voir ce qu’il se passait là.
Michel profite d’avoir le compresseur en action pour organiser une distribution de ballons de baudruche à la grande joie de la petite troupe.

Today there are quite some kilometers of tar road on the program so we have to increase the tire pressure. We do this next to a village and in less than 2 minutes half of the village has come to say hello and see why we have stopped.
The kids are hoping for sweets, but instead Michel inflates a balloon for each of them which creates a lot of excitement!


Nous avions prévu de monter dans les marécages de Bangweulu pour aller admirer l’oiseau vedette de l’endroit , le Bec-en-Sabot.
Malheureusement, après nous être renseignés sur l’accessibilité du lieu, il s’avère que nous sommes trop tôt dans la saison cat tout est encore inondé.
Nous adaptons par conséquent nos plans et nous rendons directement à Samfya sur la rive sud du lac Bangweulu.
Cet axe Nord-Sud passait originellement par le Congo pour éviter les 130km de marécages qu’il aurait fallu traverser.
La Zambie à fait un appel d’offre international pour demander quel pays serait d’accord de s’occuper de la construction d’une voie entièrement sur son territoire et le seul qui a relevé le défi s’avère être la Chine.
Drôle d’impression de rouler sur ce ruban de bitume au milieu de ce gigantesque marécage, grand comme la Suisse, aux milles îlots garnis de leurs palmiers.

On our route to the north we had planned to visit the Bangweule wetlands where we were hoping to see the rare Shoebill (a big bird with a bill in form of a shoe, I am sure you guessed). Unfortunately we are too early and after the last heavy rainy season the area is still under water. 😢
So we only drive through the wetlands via a solid, elevated tar road financed by? Yes! China! The road is well constructed, includes a 3 km long bridge and is accessible all year round. A real benefit for the people that live in the north-east. Before, the direct access from the capital Lusaka was via a transit road through the Kongo, or you had to detour the 15’000 km2 of wetlands via the east.

This is what we see left and right from the road:

Avant d’arriver, il faut encore que l’on s’approvisionne en tomates et citrons.
Pas besoin d’attendre longtemps avant de rencontrer un marché offrant ce que l’on recherche.

At the north-east of the wetlands lays the Bangweule lake. Only 5 – 7m deep it grows to 15’000 km2 during the rainy season (a third of the size of Switzerland!). The whole area lives from the fish from this lake and dried fish is sold everywhere along the road, only we are not brave enough to try. 🥴
Instead we buy tomato’s and lemons. By the way, the below is not a “tomato market”. This is A market. But somehow besides few lemons, sweet potatoes, onions and the rare cucumber everybody sells tomatoes. Luckily they taste great, we love them and we wash them with soap before we eat them raw.
😋

On arrive à notre destination au crépuscule et rejoignons un terrain privé
qu’Hugo, de Chigun Farm, nous avait recommandé.
On parque l’Azalaï à 3 mètres du bord du lac et passons une excellent nuit, bercés que nous sommes par le doux ressac des vagues.

We spend a night in Samfia a lively little town at the lake. There is no official camping so we park in the garden of a simple guesthouse literally 2m away from the lake.
Thank you Hugo for the recommendation!

On fait la connaissance de Christofer, de son épouse et leur maison de famille.

The guesthouse:

Mercredi 21 avril
Aujourd’hui nous avons au programme d’aller à Mansa afin de faire prolonger notre visa qui échoit le 27.
Arrivés là, nous nous rendons à l’immigration et lorsque nous entrons dans le bureau adéquat, deux personnes occupent celui-ci.
L’une d’elle, masquée jusqu’au yeux, le cou ceint d’une écharpe de couleur claire et vêtu d’une épaisse veste marron, est littéralement vautrée sur sa chaise avec l’air évident de ne pas vouloir être dérangée dans l’importante occupation qui est de consulter son téléphone.
Lorsque nous posons la question de savoir à qui des deux s’adresser, il lève nonchalamment la main pour nous montrer que nous devons nous adresser à l’autre.
Celui-ci n’a pas l’air d’être très content non plus qu’on le dérange, mais comme il n’y a pas de troisième personne dans la pièce, il n’a pas d’autre choix que de s’occuper de nous.
Durant les 15 minutes que nous passons dans ce bureau, la première personne n’a pas bougé une oreille et est restée vautrée à consulter son portable sans honte ni vergogne.
Nous espérons que ce n’est pas là l’image du fonctionnaire zambien standard !?
Notre visa renouvelé pour un mois, nous faisons encore le plein de diesel, quelques courses au Shoprite du coin et repartons pour nous replonger dans la nature tranquille et verdoyante des Mumbuluma Falls.

Before we start a loop through the remote north of the country to see several waterfalls we need to get our visas extended. Mansa is the biggest town in the area and also has an immigration office.
We find the office in the fairly big building only due someone that spontaneously offer his help. No signs at the entrance and no sign in front of the numerous doors inside.
The visa extension surprisingly only takes 10 min and is for free! So thank you Zambia for this! However the atmosphere and the body language of the two men in the office clearly demonstrates irritation and unwillingness to do something for us. There is a television running. The older has his face almost completely covered with a mask and a scarf and when we ask who of the two can help us he negligible wafers his hand to the younger one and then continues to reads something on his iPhone during the full 10 minutes. Luckily the other one turns out to be efficient but only talks the bare minimum with us still signaling that he really should not do this basic work for us.
We leave with our new visas utterly horrified and hope that this wasn’t a representative demonstration of Zambian public services.
😱

Before we leave the town we stock up on food and fuel and take off to our waterfall tour.

Jeudi 22 avril
Cette province nord de la Zambie se caractérise par ses nombreuses cascades
Le gouvernement en tire profit en imposant une taxe d’entrée facteur 10 pour les étrangers (1,5 CHF contre 15 CHF par personne et par jour).
Cette taxe ne profite bien-sûr pas à l’entretien du site et de ses infrastructures, mais bien au bien-être des dirigeants du pays et à l’alimentation d’une corruption bien implantée.
Les gardiens des sites cependant, qui certainement très mal payés, font un effort de bonne volonté impressionnant pour maintenir malgré toute leur vétusté les installations dans un état de propreté irréprochable
La cascade de Mumguluma n’étant pas très grande, permet de profiter du bassin créé en son aval pour nager un peu dans une eau étonnamment tempérée.

All the water falls we will visit are National Monuments, the entrance costs 15$ per person per night which includes camping on a very basic camp ground. Facilities are often badly run down and it is obvious that non of the collected entrance fee is reinvested. Corruption is big in Zambia. The money always goes somewhere, but rarely comes back to the people.
The sites usually have a guard that is super friendly and helpful and is certainly very badly paid. But they are happy to have a job and to earn a little something.


The Mumbulume Falls are ideal for swimming! There are deep pools and the water is pleasantly warm.

On en profite aussi pour prendre une douche, celles-ci étant inexistantes sur le camping.

None of the camp sites in this area has a shower. But who needs a shower if there is a water fall?
Apparently crocodiles don’t like waterfalls and the bilharzia parasites only exists in stagnant water. 😅

Pour les jeunes autochtones, la cascade représente un terrain de jeu apprécié.
We decide not to copy this 😇

En revenant vers l’Azalaï, Sylke se voit surprise par un brin d’herbe sautant devant ses pieds.
En observant le phénomène d’un peu plus près, elle découvre une sauterelle au camouflage impressionnant.

Only because it jumped out of my way I saw this amazing, perfectly camouflaged grasshopper. 😲

Vendrei 23 avril

Encore une cascade au programme du jour.
Cette fois-ci, c’est les Ntumbachushi Falls que nous atteignons après 190 kilomètres de route et de piste.
L’endroit est très particulier car la seule vraie place qui offre une possibilité de parquer notre Azalaï pour la nuit se situe tout à côté de la cascade.

Next day, next water fall. It takes us 190 long km of tar road with plenty of potholes and a bit of dirt road.
The camping is right in front of the Ntumbachushi Falls (right behind the trees), which is fantastic, but also incredibly noisy. 
🙃

A voir comment on va gérer le bruit de la chute d’eau avec notre sommeil !?
A peine arrivés, nous explorons un peu les possibilités du site et très vite nous découvrons un joli endroit qui à l’air de se prêter à la baignade.

Un rapide retour à l’Azalaï pour récupérer nos caleçons de bain et ni une ni deux, nous voilà dans l’eau.

We very quickly find a great spot to refresh us.

Samedi 24 avril
Ce matin, James, le gardien du site, nous explique que si nous montons par un petit sentier pour quelques minutes, nous atteignons le haut des chutes et que là, la rivière ayant formé des cavités dans lesquelles la baignade s’avère encore plus géniale.
Pas d’hésitation ! On s’équipe et on y va.

Recommend by the guard we also visit the pools at the upper falls
This feels like a tropical paradise and a water fun park at the same time. We are on our own, in the middle of lush vegetation. The water is crystal clear and probably around 25C. There is a current to swim agains (not the strong one in the middle of the river though) and little waterfalls offer a back massage and whirlpool bubble zones.
😍

Bon, on en a encore pas fini avec les chutes.
Cet après-midi, nous nous rendons aux Lumangwe Falls, que nous atteignons après trois heures de piste, nécessitant à 3 reprises d’engager tous les atouts de l’Azalaï, vitesses rampantes comprises, pour passer l’obstacle.

We have to work hard to get to the 5th water falls. 3 hours of partly rough dirt road. We are early in the season and some areas are still very muddy and rivers are high.
Luckily the worst bits are covered with sticks and branches. So with 4×4 and gear reduction we pass.
😅

Ces chutes portent aussi le nom de « Petites Victoria Falls «, nom bien mérité au vu du spectacles qu’elles offrent à nos yeux.

Little Victoria falls, as the locals call the Lumangwe Falls, merits well its nick name. For us the difference to the Big Vics. is that we have them all for us (not a big surprise with the road conditions), that we camp only a few meters away from the rim (😱), and that we can literally walk on the edge up to the tree you see on the second picture. Spectacular!

Petite parenthèse en chemin, lorsque nous longeons la seule plantation de thé du pays, les jeunes arbustes ne sont pas ce qui attire le regard en premier, mais bien ces énormes termitières en forme de chapeaux de Strumpfs qui occupent toute cette zone.
Nos taupes ont encore du boulot avant de pouvoir rivaliser !

On our way to the last falls (yes there is one more) we pass the only tee plantation in Zambia. It is not so much tee shrubs that attract us but the huge termite mounds!

Dimanche 25 avril
Nous allons aujourd’hui rallier le site des Chishimba Falls.
Pour cela, il nous faut parcourir 200km dont la moitié sur une piste comme nous n’en avons encore pas vécu jusqu’à ce jour.
La D19 est dans un état épouvantable et on a pas été loin de rester plantés.
Heureusement, les autochtones ont la présence d’esprit d’étaler quelques morceaux de bois dans les tous les plus profonds, ce qui nous évite de nous enfoncer jusqu’aux essieux.
En vitesse lente, blocage différentiel activé, ça passe péniblement, mais ça passe.
OUF !!! Sauvés pour cette fois !

On the 100km difficult dirt road from here to the Chishimba falls we are practicing how to drive in mud. Even where the road is dry it is so washed out that in places it is almost impassable. I don’t think we have seen anything worse than this before. I realize quickly realize that mud is not really my cup of tee and I leave the hardest parts to Michel. 😇
Also here the locals have filled the biggest mud holes with brunches but this is hardly enough and we really only just make it. We later meet a couple that got stuck here a day before us. It took them hours to get out with the help of a whole village and all of them up to their knees in mud. 😱 oh my god!!!

Il y aura plusieurs passages délicats sur ce tronçon de 100km que nous serons très heureux de terminer sans avoir eu besoin de sortir du véhicule.
Les Zambiens ont l’habitude de vivre par familles, réparties sur tout le territoire dans de petits groupements de huttes comme celles-ci.
Il est extrêmement difficile de s’arrêter en bord de piste sans être immédiatement envahi par une horde d’enfants quémandant money…money ou sweety…sweety.

All along the road there are little villages like this one. We have taken the picture without people since the don’t really like it. But normally there is a big bunch of children and a few adults around (women have 6 children in average and the average age for Zambia is 17!). 
So each time we have to drive slowly a crowd of children comes (or runs) asking for money…money or sweeties… sweeties… White skin color is rare here and is undeniable associated with money…

Arrivés à Mporokoso, la route redevient goudronnée et très vite nous nous rendons compte que cela convient aussi aux locaux qui organisent leur marché du dimanche directement sur la route principale.

At Mporokoso the road is tarred again. But there is so little traffic that the Sunday fare is simply held on the county road 😀

Lundi 26 avril
On a l’impression, après avoir vu tant de belles cascades, que l’on va gentiment s’en lasser.
En fait, elles sont tellement différentes les unes des autres qu’à chaque fois nous sommes émerveillés par ces phénomènes de la nature.
De plus, ces sites n’ayant à offrir qu’une simple toilette comme équipement pour le campeur, nous sommes tout contents de pouvoir profiter de cette eau vive pour nous baigner.
Chishimba Falls ne fait pas exception et on peut même s’approcher à quelques centimètres de la chute.
On est d’abord accueillis par un joli papillon.

Another 100 km, now much faster, and we arrive at our 6th water fall. Ok let’s have a look but by now we think it is getting a little repetitive.

Avant de commencer par le pied de la cascade…..

But no! The Chishimba Falls are again different and spectacular.

…..puis le haut de celle-ci, qui après la baignade, offre une belle terrasse avec vue pour se laisser sécher au soleil.
Magnifique !

With the highlight of a swim right above and a view point at its edge (if you dare to go there)!

27 avril
Après toutes ces cascades, une petite pause s’impose.
Nous trouvons un endroit qui nous parait idéal quelques 200km plus au nord et qui porte le joli nom de « Flower & Fern Cottage ».
Jackie et Kevin, tous deux blancs originaires du Zimbabwe sont venus s’établir ici lorsque le gouvernement Zimbabwéen à commencé à chasser les fermiers blancs du territoire il y a une vingtaine d’années.
L’accueil est fort sympathique et nous disposons d’un joli coin de terrain avec tout le confort nécessaire à un séjour agréable.

After one month in Zambia it is now time for a little break also to up-date our blog. With the Flower & Fern Cottage we have found the ideal location for this. The Farm belongs to Jackie and Kevin who came from Zimbabwe 20 years ago. The warm welcome and the spaceous, pleasant campground is all we need for the moment.

Tiens……encore une de ces chenilles spectaculaire.

Visit at the shower. I wonder what the butterfly will look like ?

Nous profitons de fêter la pleine lune en passant la soirée dehors autour du feu, tout en grillant quelques cacahuètes, cadeau d’un indigène.

Full moon BBQ at Flower & Fern with peanut roasting.

28 avril
Nous décidons finalement de rester ici pour 3 jours et allons profiter de ce temps, entre autres,  pour terminer cet article et le poster.
Ça fait maintenant pile-poil un mois que nous sommes en route dans ce pays que nous avons beaucoup apprécié par la gentillesse de ses habitants et aussi par le souci qu’ils ont de maintenir leur pays très propre.
Nous n’avons pas vu de déchets trainant dans tous les coins, comme cela peut être le cas dans certains pays.
On va rester encore quelques jours en Zambie avant de passer la frontière pour entamer la visite de la Tanzanie.

We are close to the northern border and ready to change to Tanzania. Finally we have spent more time in Zambia than we initially thought, mainly because Malawi’s borders are still closed. We have appreciated this extra time here that has allowed us to explore the wetter climate zones of this country and to continue to get to know its gentle people. It is a beautiful and save country that we can only recommend to everybody.

On se retrouve donc d’ici un mois pour la suite de notre aventure africaine.
Milke vous transmet toute son amitié.

De retour en Afrique ….

Cher(e)s Toutes et Tous,
Après cette longue attente covidienne, nous voilà repartis pour l’Afrique, plus précisément la Zambie, où nous attend notre Azalaï.

La situation Sanitaire s’est enfin suffisamment améliorée pour que l’on puisse prendre un vol pour Livingstone via Nairobi au Kenia.

Toutefois, durant cette année 2020 nous ne sommes pas restés complètement inactifs et en avons profité pour visiter notre beau pays qu’est la Suisse.

Début février, nous avons contacté Maurice, pilote de montgolfière afin qu’il nous fasse découvrir les Préalpes enneigées à bord de son ballon, au départ de Rougemont.

A delayed return to Africa…

Dear friends, just like you, we had to change our plans for 2020. just when we were ready to return to Sambia the world stopped moving due to Covid and we had to stay in CH.
In hindsight we have to admit that we quite enjoyed this pause. It allowed us to discover many beautiful places in Switzerland and to grow tons of tomatoes in our garden.
Today we are back to our original plans (with some adjustments) and it is indeed from Sambia that we send you this little summary of our 2020.
If you had yourself already too much of Switzerland over the last months, than you better don’t look at the below and wait for our next article to come 😉

Our first trip in February 2020 was a super nice balloon flight in the area of Gruyere:

C’est accompagnés par deux autres Montgolfières que nous nous laissons pousser par un vent léger durant une heure et demie, pour finalement atterrir dans un champ près de Boltigen. Ce survol des sommets enneigés est d’une beauté exceptionnelle.

A mi-mars, nos amis Andreas et Uschi nous prêtent leur maison située au dessus du
lac de Thun, dans le petit village d’Aeschi, pour une durée d’une semaine pendant qu’ils visitent l’Afrique australe.

Nous invitons Moya, la fille de notre amie Caty, infirmière au CHUV, soumise à un travail intense, à nous accompagner afin que sa maman puisse se reposer durant ses rares périodes de congé.

Semaine de randonnées et de visites, dont la ville d’Interlaken totalement vidée de ses touristes et dont tous les restaurants sont fermés.
Un peu triste quand-même !

Our next destination in March 2020: Hiking in the mountains above Interlaken/Spiez. Thanks to our friends Uschi & Andreas who let us their apartment while they tried to find a flight home from their travels in Namibia.

Le printemps est là et les abeilles s’en donnent à coeur joie.

Nous consacrons le mois de mai à faire des balades autour de la maison et profitons de quelques situations météorologiques exceptionnelles, comme celle de cette soirée où le Joran ceint les crêtes du Jura d’un manteau blanc.

During April and May we staid at home with amazing weather. We did long walks almost daily in the area around Yverdon and the Jura. unbelievable how many new paths we discovered in a place we thought we know already by heart. “Tini”, my mothers dog that had joined us end of 2019, was an additional motivation for daily exercises.

Les gorges du Nozon et sa cascade du Dard sont un endroit à ne pas rater.

Fin mai, invités par nos amis Marcel et Chantal dans leur chalet de St-Luc, nous passons quelques moments d’une richesse exceptionnelle en leur compagnie.

End of Mai we spent a wonderful weekend in St-Luc/Valais, together with our friends Marcel & Chantal.

En juin, nous passons dire bonjour à nos amis Petra et Dieter qui habitent au bord du Rhin.
C’est l’occasion de se balader le long du fleuve et de faire quelques incursions à
Stein-am-Rhein et Schaffhouse, villes offrant de magnifiques maisons à colombages et façades peintes.

End of June: On the way to a family visit in Germany (the border just had opened!) we visited our friends Petra & Dieter who live next to beautiful Schaffhausen on the Rhine.

On commence le mois de Juillet par la visite du canton d’Appenzell, pas encore visité durant ma déjà longue existence.

Là aussi, de belles maisons et de belles destinations de randonnées, comme le Seealpsee.

July: Canton and town of Appenzell. A small canton not even Michel had visited so far!

Les vacances scolaires vont commencer !
Il est temps pour nous de rentrer à la maison et de laisser les Suisses en recherche d’évasion envahir le pays.

Nous en profitons pour renouer avec la pratique de la voile, l’une de nos activités favorites que nous n’avons plus eu l’occasion d’exercer depuis plusieurs années, étant souvent en train de parcourir le monde à cette période de l’année.

August: again at home to avoid school holiday crowds in popular places. What a wonderful thing to live right next to a lake that is perfect for swimming and even better to be part of a sailing club!

Une belle journée d’été sur le voilier de Jean-Paul qui se finira en soirée autour d’une fondue à bord en compagnie d’Anne, son amie, qui rejoint pour l’occasion.

Septembre , les vacances scolaires sont finies !
La majorité des Suisses retournent à leurs activités quotidiennes et ainsi libèrent les endroits touristiques de leur emprises.
Nous allons mettre à profit cette période pour reprendre la visite de notre pays.

4 septembre
Toutefois, avant de commencer, nous organisons une sortie cervelas au refuge de la Tourbière, au dessus de Baulmes, avec les anciens collègues de Michel.

September: we started with a BBQ in the Jura with friends

La météo s’annonçant ensoleillée pour une longue période, nous décidons d’aller faire quelques cabanes en montagne.

5 & 6 septembre
On débute par celle de la Dent d’Oche.
Une montée assez raide d’un dénivelé de 900 mètres pour 3 km de parcours nous y amène.

…then did a hike and a night up Dent d`Oche the imposing mountain just south of Lausanne and lake Geneva…

Arrivés en haut, un splendide panorama s’offre à nos yeux.

Après un majestueux coucher de soleil ……

……le repas terminé, Stéphanie, artiste de la région de Thonon, courageusement montée avec sa guitare, va agrémenter le soirée avec ses chansons.

Le lendemain matin, la brume a envahi le paysage et nous accompagne durant une partie de la descente.
Elle nous donne l’occasion de quelques belle images, entre autres, celle de cette femelle bouquetin rencontrée en route.

A peine de retour à la maison que nous préparons nos valises et partons cette fois en direction des Alpes bernoises.

8 & 9 septembre
Nous allons profiter de l’absence des touristes asiatiques pour monter au Jungfraujoch.
On laisse la voiture à Lauterbrunnen et on monte dans le train qui nous amène à la
Petite Scheidegg.
De là, le train à crémaillère va nous amener au Jungfraujoch, à 3450 mètres d’altitude.
Il est 13h30 lorsque nous montons dans train et sommes agréablement surpris de voir que nous sommes les seuls dans le wagon.

…Followed by a trip to the Berner Alpes including the famous Jungfraujoch and Mönchjochshütte

Un tour sur la passerelle panoramique….

Un tour dans la galerie des glaces…..

Et c’est parti pour la cabane Mönchsjochhütte où l’on va passer la nuit.
Un poil plus que 2km et 200m de dénivelé positif, parcourus sur une piste damée, et nous y voilà déjà.

L’astre du jour disparaissant derrière les sommets revêt les montagnes d’un chaud manteau orangé.

Après une nuit d’un calme absolu, un petit saut à l’extérieur s’impose pour assister au lever du soleil.

Le petit déjeuner avalé, nous reprenons le chemin du retour.

De retour à Lauterbrunnen, une visite aux gorges de Trümmelbach nous occupe une partie de la journée avant de rejoindre Grindelwald.
De là, nous prenons le train qui nous monte à First.
C’est au Berggasthaus du même nom que nous passons la nuit.

…As well as one of my favorite hikes ever: above Grindelwald, 16 kilometers from First to Schynige Platte with almost permanent view over the mountains Aiger, Mönch, Jungfrau

10 septembre
De bon matin, nous nous mettons en route sur le chemin de randonnée d’une longueur de 16km qui mène à la Schynige Platte.
Après 3 km de marche, nous arrivons à l’altitude de 2250 mètres pour une petite pause au bord du Bachalpsee.

Encore 3 km à parcourir et nous voilà arrivés au sommet du Faulhorn.

Au plus haut point, une terrasse en bois avec chaise longue permet, confortablement installé, de profiter de la vue exceptionnelle sur les mythiques sommets de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau.

Comme nous ne sommes pas pressés et que la météo est des plus agréables, nous décidons de passer la nuit ici.
Nous avons la chance de pouvoir réserver la dernière chambre libre de la toute première cabane, construite en 1830 et conservée telle qu’elle était à l’origine.
J’ai dû dormir en chien de fusil, les lits de l’époque ne mesurant que 1,80m.

…including a night at the Faulhorn mountain hotel that has not been changed since 1830 and Michel had difficulties to sleep since the beds are only 1.80m long 🙂
The small terrace has the most stunning view over Eiger, Mönch and Jungfrau (see photo above) and you can enjoy a spectacular sunset and sunrise right there!

11 septembre
Levés à l’aurore pour voir le soleil émerger de l’horizon.

Petit déjeuner servi à table pour respecter les distances sociales covid et c’est parti pour la descente vers Schynige Platte.

Le chemin longe la crête et offre de superbes vues sur les montagnes et le lac de Brienz.

Après ce magnifique parcours, il ne nous reste plus qu’à prendre le petit train de montagne qui nous redescend à Wilderswil.

De là, un autre train nous ramène à Grindelwald.
Retour à la maison pour préparer la suite du voyage qui va se dérouler dans les Grisons.

15 au 21 septembre
En quittant la maison, nous prenons la direction de Coire, St-Motitz.
En redescendant du col du Julier, le lac de Silvaplana attire notre attention par un kaléidoscope de couleurs vives.
Une balade au bord du lac nous donne l’occasion d’admirer des centaines de kite surfeurs s’éclatant en se faisant tracter par leur voile, puissamment propulsée par un vent thermique soutenu.

And still in September! a week in Engadine where we were already several times for cross country skating but so far not for hiking.

Nous louons un appartement pour une semaine dans une petite maison juste avant le col de la Bernina.

Notre première randonnée, sur la descente du col, nous amène au lac Saoseo au départ de Sfazu.

Un jour suivant, c’est au départ de Morteratsch que gravissant le sentier qui monte à la cabane Chamana da Boval.

L’endroit est idéal pour admirer la langue du glacier de Morteratsch.

L’univers alpin extraordinaire des lacs et des plantes de Haute-Engadine se dévoile au fil de cette randonnée en boucle de 2 h 30 qui vous mènera aux 6 Lejins (petits lacs en romanche)
On prend le télécabine au départ de Sils-Maria pour Furtschellas. On descend à la station intermédiaire de La Chüdera pour entamer une montée assez raide qui nous amène sur un plateau offrant un magnifique panorama tout en faisant le tour des lacs.

9 au 30 novembre
L’envie nous prend de fuir les brouillards de novembre qui ont la désagréable tendance de prendre racine à cette période de l’année dans la plaine de l’Orbe.
C’est donc sur la petite île de La Palma dans l’archipel des Canaries que nous allons nous gorger de soleil.
Nous louons une jolie maison traditionnelle pour la circonstance.

October: another family visit in Germany (before everything is closed down for xmas).

November: 3 weeks at La Palma/Canary Islands. To get away from cold and wet November in Switzerland!!!

Anna, la propriétaire nous a préparé un plat de succulents avocats comme cadeau de bienvenue .

Visites de lieus, randonnées et farniente seront au programme de ce mois de novembre.
Santa-Cruz de la Palma, la capitale de l’île est très calme, la petite bête produisant ses effets dissuasifs sur le tourisme.

Le sommet du volcan Teneguia est choisi pour notre première sortie.

Les arbres Dragonniers, endémiques des Îles Canaries sont aussi au programme.

Un peu de spéléologie dans un tunnel de lave offre une expérience inédite.

C’est dans un ancien repaire de pirates que l’on trouve de quoi nous rafraichir des ardeurs du soleil.

Une balade de 5 km au départ de la maison nous amène à Puerto de Tazacorte.

L’île de la Palma est inscrite au patrimoine de l’Unesco pour la protection de la pureté de son ciel.
Un grand observatoire astrologique est installé sur le “Roque de los Muchachos” à 2426 mètres d’altitude.
Le ciel au dessus de l’île est interdit de survol et les lumières des villes et villages ont une intensité réduite.
C’est l’occasion idéale de participer, en compagnie d’une guide astrologue à une soirée d’observation des étoiles et planètes.

L’une des randonnées la plus connue sur l’île de La Palma est de parcourir la route qui suit la crête sur 17km en passant par une dizaine de cratères de volcans menant de Pilar à Los Canarios.

7 heures de marche seront nécessaires pour parcourir cette route aux paysages fort variés.

La fin du mois de novembre approche et il est temps de repenser au retour en Suisse.
Nous reviendrons, c’est certain !!!

Dûment masqués, nous entamons notre vol de retour.

Une belle surprise nous attend à notre retour en apercevant que la neige a fait son apparition et à recouvert le Jura d’un brillant et blanc manteau.
Raquettes au pied, nous parcourons, dès le lendemain, les sentiers enneigés serpentant au milieu des arbres joliment saupoudrés de neige.

All this followed by a great winter season in Jura. It is a long time ago since we had so much snow here!…

Joyeux Noël !

a quiet Xmas and New-years eve at home with Tini…

2021
Covid fait toujours partie de notre vie mais ne nous empêche pas de pratiquer nos activités favorites.

14 au 21 février
Retour en Engadine pour une semaine.
Nous passons ces 7 nuits à Pontresina.
Skating et randonnées vont nous permettre de profiter au mieux de cette période merveilleusement ensoleillée.

…and a fabuleuse week of skating and hiking in Engadine partly with our travel friend Beate und a stop over at our friends Angie and Reto.

27 mars
Enfin nous repartons pour l’Afrique !
Nous avons trouvé un vol au départ de Genève avec transit à Amsterdam et Nairobi qui va nous amener à Livingstone et nous permettre ainsi de retrouver notre Azalaï.

28 mars
Le voyage s’est passé sans encombre et nous sommes attendus à l’aéroport par Karien de Kayube Estate.
Dès 10 heures le matin, nous arrivons à la Lodge et retrouvons notre Azalaï proprement astiqué par Junior qui en a pris soin tout au long de cette année et demie.

Nous allons rester là quelques jours afin de nous préparer gentiment à commencer ce nouveau périple africain qui va commencer par un survol des chutes Victoria sur le fleuve Zambezi.

Finally one more trip to my family in Germany and
on March 27f, 2021:

We are off to Afrika!

Rare flights are just back on the schedule and with a covid negative test we can enter Sambia. Our Azalaï has slept peacefully for 18months at beautiful Kayube Estate next to Livingstone, where we will spend the first days to prepare our trip and also to realize a late birthday present for Michel: a helicopter flight over the Victoria Falls 🙂
Not a bad start!

On en reste là pour cette fois et on vous souhaite un beau printemps en attendant la suite du voyage.

Amitiés de Milke

BOTSWANA

Samedi 31août
Nous voilà de retour au Botswana pour une durée de 5 semaines, durant lesquelles nous allons avoir l’occasion d’en découvrir les différentes facettes.

Après un passage de frontière assez particulier, car il faut traverser la rivière Limpopo qui fait la séparation de l’Afrique du Sud avec le Botswana.
Cela n’est possible qu’en période sèche, ce qui est le cas aujourd’hui.
C’est donc sans mouiller les pneus que nous atteignons le poste botswanais.

As mentioned at the end of our last article, on Aug. 31 we cross the border from South Africa to Botswana at Pont Drift. Here the Limpopo river is the border between both countries. At the moment the river bed is completely dry and we simply drive through to get from one country to the other.
In the rainy season this boarder is closed for cars since the Limpopo is a big river then, and the only option to cross is a very small pedestrian cable cabin that can be pulled across.
Sound adventurous with all the crocodiles in the river. 😲

Les formalités réglées en un clin d’oeil car nous sommes les seuls à cet instant, nous allons profiter d’être dans le coin pour aller jeter un coup d’oeil sur une curiosité géologique.
Le « Mur de Solomon »
Cette formation, sous forme de muraille, créée au cours des mouvements de la croûte terrestre, bloquait le cours d’un affluent de la rivière Limpopo, ce qui a eu comme conséquence de former un lac de barrage.
A un moment donné, la pression de l’eau est devenue trop forte et le barrage a cédé, provoquant l’inondation de la région.

The advantage of choosing a small border post is the simplicity and the speed of the procedure. But here we pay for this with a badly maintained, very dusty gravel road with lots of pot holes on the Botswana side.
Never mind, this is part of the adventure and our Azalaï continues to take it all without any issues!

In Botswana we will now spend the last 5 weeks of our 2019 Africa trip. Apparently here we will find the ultimate bush and wildlife experience. The parks are immense and they are not fenced. So theoretically you could come across a lion or an elephant anytime anywhere (inside or outside the parks). Sounds good to us 😊

Coming from Out Africa we are in the far south-east of Botswana and have to travers all the country to get to Kasane in the north where we will enter the area of the great national parks. This will take us 2 days of driving and we only visit « Solomons Wall », a geologic curiosity, on the way.
Solomons Wall is the remnants of a 30m high and 10m wide natural basalt wall, which once formed a dam across the Motloutse River, holding back a great lake. The two ends of this barrier still guard each side of the river valley.
The photos show the left and the right side of the remaining wall.
We are inside a private Game Park. So no getting out of the car and climbing the wall. It is far too hot anyway.
And sorry, no elephant or lion in sight 😉

Après avoir passé dans cet espace, nous poursuivons la piste cahoteuse sur quelques kilomètres encore avant de retrouver une route goudronnée qui nous permettra d’avancer plus rapidement en direction du Nord.

Juste après la petite ville de Selebi Phikwe, et vu qu’il est déjà 4 heures de l’après-midi, nous prenons l’option de nous arrêter à la « Pokoje Bush Lodge », car nous nous voyons bien, installés sur une terrasse, à siroter un gin-tonic bien frais.

Dimanche 1er septembre
On remonte encore de 400 kilomètres en direction de Kasane et, peu après la ville de Nata, nous retrouvons l’endroit que nous avions choisis i y a 1 mois, lorsque nous nous dirigions vers le Sud, pour passer une nuit au milieu de la savane avec pour seul compagnon, un bon feu de camp et un ciel vierge de toute pollution lumineuse.

Lundi 2 septembre
Arrivée à la Chobe Safari Lodge de Kasane en début d’après-midi, que nous passons tranquillement sur la terrasse du restaurant en finalisant notre 5ème article que nous allons poster demain sur notre blog.

La lodge dispose d’un spa et cet avantage a bien été compris par ce phacochère qui se laisse dorloter par quelques mangoustes.

Monday September 2nd we arrive in Kasana and check into Chobe river lodge campground where we will stay for the next three days to poste our last article and to start visiting the Chobe National Parc.
The lodge is beautifully built right at the Chobe river with a deck over the river a big swimming pool, and a SPA.
The SPA is apparently also used by the free roaming animals as demonstrated here by a relaxed warthog and its mongoose cleaning team (probably picking off parasites).

Mardi 3 septembre
Plutôt que de passer encore une journée assis dans l’Azalaï pour visiter le parc national de Chobe, nous choisissons une option par la voie fluviale.
C’est ainsi, qu’à 15 heures, nous embarquons à bord d’un bateau à fond plat et entamons la descente de la rivière Chobe à la découverte de la faune du parc.

The next day we join a Chobe river cruise to see fauna and flora once from a different angle. We are not really used to bigger group organisation as done for the cruise here but still decide to give it a try.
Good decision! Not only that the temperature on the river is very pleasant (it starts to get hot here with T around 34C every day!), but we do see a lot of animals and the guide shares a lot of information about the animals and the area.

Embarquement.

Des bateaux “Spécial photographes” avec chaises tournantes et supports sont aussi de la partie.
You can also book a photo safari including camera, rotating seat etc 😲

Très vite, le spectacle commence avec les premiers oiseaux.
Une cigogne à bec-ouvert.

An Open Billed Stork. The open bill is not a malformation but the ideal tool to break the shells of river snails and clams.

Celui-là c’est l’Ibis Mycteria.
A Yellow Billed Stork.

Il y a bien-sûr d’autres animaux qui habitent les berges de la rivière.
Comme ce crocodile qui se réchauffe au soleil.

Did you know that you can’t tell the sex of a crocodile by its look? So the bigger, mean looking ones are not necessarily the males. 😉

 

Ou cet éléphant qui peine un peu à remonter la pente.
Apparently elephants are the only mammals on earth that can not jump. So to get out of their mud bath can be tricky. 😂



Les hippopotames présentent quelque fois de bons perchoirs.
Hippos can stay up to 6 minutes under water. They don’t actually swim, they walk under water.

Lui, il doit d’abord se sécher les ailes avant de pouvoir s’envoler à nouveau.
An African Darter that uses its very pointy beak to spear fishes under water.

Après quasi 3 heures de navigation, il est temps de passer au bar …..
And finally a gin tonic for the sunset 😋

…….et de s’installer confortablement pour admirer le coucher de soleil sous différents angles.


Mercredi 4 septembre
Journée détente à la lodge.

Jeudi 5 septembre
L’étape du jour consiste à descendre jusqu’à Mwanti Lodge en longeant la rivière Chobe.
De nombreux animaux profitent du bonheur d’avoir de l’eau à disposition.
D’autres, comme les félins, trouvent quant à eux de la viande fraîche à profusion.

Today we drive along the Chobe river from east to west. The river represents the boarder between Botswana in the south and Namibia in the north. The Botswana side is a National Park, the Namibian side is farm land.
From where we drive we can sometimes see cows on one side and wild animals on the other. And sometimes zebras cross the river and peacefully mix with the cows.
The Chobe river carries water all year round and is an essential source for the abundant wildlife here. The temperature climbs above 30°C in the shade now every day and the animals group under the few trees that still have leaves, for food and for shade..

Et si on commençait à parler des arbres:

Il y a l’arbre à zèbres.

L’arbre à Kudus

L’arbre à éléphants

L’arbre à girafes

L’arbre à babouins

L’arbre à mangoustes

L’arbre à lion
Lions after a feast on an elephant baby 🥺

L’arbre à impalas

Et bien-sûr aussi l’arbre à Azalaï
And we also are a little desperate for shade 🥵

Vendredi 6 septembre
Ayant suivi la première partie de la rivière Chobe hier, nous partons tôt ce matin afin de jouir d’une bonne lumière et de températures agréables pour visiter le deuxième secteur de cette rivière.

Samedi 7 septembre
Réveil à 05h30 afin de nous mettre en route dès l’aurore.
Le but pour aujourd’hui c’est de rallier le site de  Savuti, situé au milieu de la partie sud du parc national Chobe et distant d’une petite centaine de kilomètres.
N’ayant pas de réservation dans le parc, il nous faut arriver avant 08h30 à la porte de Goha car sans réservation, seul le transit journalier est permis.
Nous partons dès 06h00 car il faut tenir compte que les 50 derniers kilomètres avant la porte sont à faire sur une piste de sable profond.Arrivés à la porte, nous prétendons que nous allons transiter, tout en sachant que nous espérons bien trouver une place à Savuti.
Ce jeune mâle semble nous souhaiter bon voyage.

Today we leave our camp as early as possible. I.e. just before 6am in the dawn. (Driving at night is dangerous with all the animals and the potholes. Imagine you run into an elephant!)
Our target is Savuti in the southern part of the Chobe National Park, famous for its good chance to see lions.
We will enter the park via the Goha gate in the north and have to drive almost 2 hours to get there, half of it in (really!) deep sand. Without a reservation in a lodge or campground (like us) you must cross the Park in one day which is estimated to take around 8h. To be able to do this you are only allowed to enter before 8:30 in the morning.

With low tire pressure, 4×4 and sometimes low gear we get to the gate at 7:45. Uff!

Friendly welcome at the gate 😀

Le vent souffle en tempête sur le parcours et lève des nuages de sable qui diluent le spectacle offert par la vie animale.
Peu avant l’arrivée à Savuti, nous distinguons un groupe d’impalas au comportement anormalement nerveux.

Two hours later we arrive at the waterhole next to the campsite.
It is very windy today and the fine, white sand is everywhere. We feel sorry for the people in the few open safari vehicles we see.
The animals themselves don’t seem to mind too much and the milky light creates a special atmosphere to the whole scenery.
A group of impalas in front of us hesitates to access the waterhole and we assume that we are the cause. But suddenly we spot a lion couple at the opposite side.

C’est que, de l’autre côté du point d’eau auquel ils aimeraient bien accéder, un couple de lions amoureux s’adonnent sans gêne aux jeux de l’amour.
Apparently it is mating season. We are super close and can’t believe how lucky we are 😀 the lions simply don’t care about us!

Quelques dizaines de mètres plus loin, tout à côté d’un emplacement jonché d’os d’éléphant…..
Next to us a heap of very big bones.

……un autre roi de la jungle digère son petit déjeuner.
Not far another big lion has found a spot well protected from the wind and jealousy observes the couple.

Savuti à la réputation de nécessiter une année au moins de réservation anticipée, tellement l’endroit est populaire.
Nous comptons sur notre ange gardien pour qu’il nous trouve une place libre et c’est exactement ce qui se passe quand nous nous présentons  à la réception.
Une place s’est libérée ce matin et nous arrivons juste au bon moment pour nous la voir attribuée.
Il faudra que l’on pense à lui donner un prénom à cet ange gardien !

Savuti is famous for its lion sightings, which makes the campsite so popular that you need to book a year in advance. So when Michel planned our Botswana tour in May it was already fully booked. Nevertheless several people told us that it is worth to check on site if there is a last minute cancellation.
And there is! Uff! This means we don’t need to drive another 4 hours to get to the other end of the park. And we can return to observe the lions later this afternoon and if we are lucky one more time tomorrow before we leave !

And we are lucky again! On our afternoon tour we see a second lion couple firs feeding on an unfortunate elephant and then confirming that it really is mating season. This time they are literally only a couple of meters away. 

En fin d’après midi, nous demandons encore un petit effort à notre Azalaï pour nous emmener faire un tour dans le coin.
A la lumière orangée du soleil couchant, nous avons encore le plaisir de voir un autre couple de lions se gavant des restes d’un jeune éléphant tué peu avant.
En les observant, ils nous donnent l’impression de nous conter une histoire:

– Dis mon chéri ! T’as plus faim ?
Non, j’ai trop mangé. J’ai l’estomac un peu lourd.

– T’as pas envie de faire une balade, ça t’aiderait à digérer !?
Ah ouais! Bonne idée.

Dis mon amour! ça te dirait un p’tit câlin?
-Pourquoi pas après tout !

-Mmmm, c’était pas mal !

-Viens voir mon chéri, j’ai vu un truc intéressant juste là.
-Ok! J’te suis.

-Tu vois là, devant nous, ça s’appelle un Azalaï. C’est avec ça que les humains voyagent pour venir nous reluquer.
Ah ouais, ça a l’air cool !

Dimanche 8 septembre
Nous avions réservé 2 nuits à Mankwe Camelthorn Campsites au mois d’avril déjà et c’est là que nous nous rendons aujourd’hui.
C’est assez surprenant de se rendre compte de visu de ce que l’on a imaginé à travers la réservation effectuée via internet depuis la maison.
Tout spécialement, on a aucune vision de la qualité de la piste qui va se présenter et le temps qu’il va falloir pour parcourir la distance.
C’est ainsi que l’on se rend compte que les pistes au Botswana sont majoritairement faites de sable profond et que l’on peut compter sur une moyenne de l’ordre de 20 km/h.
Bon, pour en revenir à nos moutons, Mankwe Camelthorn Campsites se trouve au milieu de la savane, éloigné de tout lieu habité.
Ce soir, nous entendons les hyènes émettre leur étrange aboiement à quelques dizaines de mètres de notre position.

The next two nights Michel has booked at Mankwe Camelthorn Campsite “just” outside of the Chobe Park and also very close to the entrance of the Moremi Park. Only, if in Montagny on the map it looks like it is close to the entrance gates of both parks, we still have to drive a good hour each time.
We simply have to admit that the sandy roads don’t allow for more than 20 to 30 km per hour!
Mankwe campsite is literally in the middle of nowhere! The lodge it belongs to is 3 km bad sand road away (10km/h) and is in complete reconstruction. You better have everything you need with you (food, drinking water, Emurgency medication, etc).
There are 3 camp sites dispersed into the bush (you don’t see the others) and each has a little open air bathroom with flash toilet, bucket shower and a tab with slightly salty water that leaves your hand somewhat soapy. 

Lundi 9 septembre
Au réveil, nous voyons que le sable autour de l’Azalaï est couvert d’empreintes de hyènes.
Nous décidons de faire une journée de repos et sortons même le jeu de boules et improvisons une partie de pétanque, en oubliant pas d’ouvrir une bouteille de vin blanc à défaut de pastis.

Water is very scarce in the area and after the first night we find the bucket of water that serves to fill the shower bag turned over with hyena footprints around it.
This explains why we had heard the hyenas howling very close this night!

We decide to spend the day around the campsite with cleaning, defrosting the fridge, reading and with a competition of pétanque with a glass of cold South African white whine 😋

Après ça, une bonne douche s’impose.

We finish the day with a bucket shower and a delicious veggie curry.
For those who don’t know a bucket shower: it means you fill some water into a bag (or bucket), than pull the bag up over the open shower room and either you wait a little for the water to warm up or you directly step underneath the bag and open the valve underneath the bag to take you shower.
Very nature! 😊

Le soir, Michel imagine un stratagème qui va lui permettre de photographier une hyène, lorsqu’elle viendra rôder près de nous durant la nuit.
Comme la région est plutôt sèche, il prend un bidon en métal qui traine dans le coin et le remplit d’eau.
Il le place juste devant la fenêtre le l’Azalaï en pensant que les hyènes vont bien être intéressées de venir boire un coup durant la nuit.
Ca fonctionne! A minuit et demie, des lapements nous réveillent et nous voyons avec plaisir deux hyènes en train de s’abreuver au bidon d’eau.
L’enclenchement de l’appareil photo effraie toutefois l’une d’entre elle qui s’enfuit en courant alors que l’autre s’écarte un peu et scrute l’Azalaï de ses yeux brillants.

Before we go to bed Michel fillies the bucket with water and places it next to the Azalaï. Around midnight we hear a noise that sounds like a an animal that laps water.
And indeed through the window we can see two hyenas at the bucket! 😲
One runs away with the little noise we make. The other decides to profit a little more from the precious water and then runs off!

Mardi 10 septembre
Nous entrons maintenant au coeur du delta de l’Okavango.
Le delta de l’Okavango, est le second plus grand delta intérieur du monde (18 000 km2) après le delta intérieur du Niger (40 000 km2 au maximum de son étendue au Mali). Situé dans le nord du Botswana, la région faisait jadis partie du lac Makgadikgadi, disparu il y a environ 10 000 ans. Aujourd’hui l’Okavango n’a pas d’embouchure maritime. Il se déverse dans le désert du Kalahari, irriguant 15 000 km2 de celui-ci.
C’est un paradis pour la faune et la flore qui trouvent là de l’eau en abondance, même pendant la saison sèche.
Nous allons passer quelques jours dans la réserve naturelle de Moremi.
Inquiet de l’épuisement rapide de la faune et de la flore sur leurs terres ancestrales – en raison de la chasse non contrôlée et de l’empiétement du bétail – le peuple Batawana de Ngamiland, sous l’impulsion de la veuve du chef Moremi, a pris l’initiative audacieuse de proclamer son territoire réserve naturelle en 1963.
Comme prévu, durant notre route de la porte nord au camp de Xakanaxa, nous rencontrons une faune abondante.

Dont ce bel hippopotame en train de se sustenter de bonne herbe fraîche.

The next day we enter the Moremi Game Reserve, which covers the eastern part of the Okavango Delta.
On the map the delta is shown as a pale blue hand with its fingers reaching south east. It is the worlds second biggest inland delta covering up to 15’000 square km and represents a natural phenomenon of immense scale:
At the beginning of the dry season the delta floods, spreading out to almost double its normal size. The flood cycle starts every year with the heavy summer rainfalls in the Angola highlands far to the north-east of Botswana. Combined with smaller rivers the waters of the Okavango river swell and flow more than a thousand km until their course is halted by a tectonic trough, and some 11 cubic km (!) of water soak into the delta.

This resulting revitalization of the immense otherwise dry area attracts an incredible amount of wildlife.

We will stay several days in Moremi and already on the way to our first campsite Xacanaxa we see many animals.
Due to the very low rainfall this summer in Angola the delta is much dryer than normally at this time of the year. By chance both campsites that we have booked in Moremi are deep inside the delta and the water pools here are not dried up.

La journée, toutefois, revêt un événement qui va rester gravé dans nos souvenirs pour longtemps.
Alors que nous effectuons une sortie en fin d’après-midi à la découverte des animaux sauvages qui peuplent le parc, un moment de distraction fait dévier l’Azalaï de sa route, et la roue avant gauche monte sur une souche d’arbre dont deux morceaux percent le pneu sur son flanc.
C’est la toute première crevaison depuis que nous avons acquis l’Azalaï il y a déjà 7 ans.
L’endroit, qui se nomme « les Etangs du paradis » est en plus mal choisi, car c’est justement là que lions et léopards ont l’habitude de venir chasser.
Dans l’impossibilité de rentrer au camping avec un pneu crevé, Michel décide de sortir du véhicule afin d’essayer de sauver le pneu avec le kit de réparation pendant que Sylke surveille les alentours et prend quelques photos pour immortaliser le moment.

While we are looping around the Paradise Pools later this afternoon I overlook a rotten tree trunk on the road side and the left front tire runs over it and breaks it apart. Since we are not supposed to get out of the car anywhere else than the campground we continue. However, about 10min later I realize that the steering wheel heavily pulls to the left. I lean out of the window and shit! The tire is completely flat.

We quickly decide not to drive to the camping like this. But rather than mounting the spare wheel Michel remembers the tyre repair kit.
We are in a relatively open area and have about 1 hour before sun set. We decide to give it a try. Michel does the work and I watch for any movement in the bush.
It is worth mentioning that we came to the Paradise Pools because lions and leopards are often spotted here hunting 🥴😳🤭
The repair kit consists of several very sticky rubber strips that have to be pushed into the puncture with a special tool. Hard work but Michels insists and is able to push 3 of them into the two punctures of the partly re-inflated tyre. Once fully inflated the the tyre seems to keep the air, even though the glue that comes with the kit is dried out! 😅

La réparation à l’air de tenir et nous rentrons sans délai jusqu’au camping, contents que cet incident n’ai pas eu de conséquences fâcheuses.

We even continue like this for the next 3 days on the very bumpy tracks here until we are back to civilization!
After all it was a good test for how to use the repair kit. 😁

Mercredi 11 septembre
Nous effectuons trois sorties dans le parc durant la journée.
La première nous a fait particulièrement plaisir car nous avons la chance de voir un léopard bien installé sur sa branche à regarder la bande de curieux qui viennent l’observer.

Special event for today: we see a leopard in a tree not far away.
Leopards are night active and spend most of the day sleeping in a tree. It is very difficult to spot them and it is the only big animal we had not been able to see in the wild.
Soooo beautiful ! Don’t you think ?

Jeudi 12 septembre
Nous quittons Xakanaxa pour rejoindre le site de Third Bridge.
Avant de suivre la piste y menant, nous faisons un crochet vers l’endroit où nous avons vu le léopard hier matin et avons la bonne surprise de la voir perché sur le même arbre.
Nous attendons quelques instants et le voyons soudain s’animer et entreprendre de descendre de l’arbre et s’éloigner lentement en passant très près des véhicules présents.

And even better the next day. One the way to our next campgroundThird Bridge” we stop once more at the same tree. Just in case.
And here she is 😲
and while we watch her she decides to climb down and slowly walks away.

A mi-chemin du parcours, nos yeux s’écarquillent en voyant apparaitre en face de nous un autre Azalaï.
Ce sont Fredy et Astrid de Saint-Gall qui sont en Afrique australe pour 2 mois.

Next special event: look at this!
Yes, an other Swiss Azalaï!! with Astrid and Fredy from Sankt Gallen who will tour 10 weeks through Africa.

Dans la discussion qui s’ensuit, nous apprenons qu’ils vont aussi à Third Bridge.
Nous reprenons alors chacun notre route.
Une demie heure plus tard, nous butons sur un pont de bois qui n’inspire pas vraiment confiance.
Après inspection, certains rondins étant totalement pourris, nous décidons de ne pas l’emprunter.

A little further we need to cross a river to get to our new campground and the so called “Forth Bridge” does not look inviting at all. For a closer look I walk across. The wood is in a bad state and will certainly not carry our Azalaï with its 3.5t. At the other side I find a see a sign: “bridge closed!”. At least this is clear.
Only the map is not clear at all and there is nobody to ask for help! It takes us 1 hour to find some locals who finally explain us how to find the alternative dry river crossing actually not so far away from the bridge.
(No need to install a sign, we are in Africa 😉).

Après un détour permettant de passer la rivière, nous arrivons à destination et réservons une sortie en bateau sur le delta pour la fin d’après-midi.
On nous demande si nous sommes d’accord de nous joindre à un autre couple qui a réservé ce matin.
Aucun problème pour nous et à 16 heures, un véhicule vient nous chercher pour nous amener au bateau.
On récupère le deuxième couple qui ,oh surprise, n’est autre que Fredy et Astrid.
Deux heures de navigation sur le delta de l’Okavango nous permettent de faire plus ample connaissance tout en admirant les animaux vivant sur la rivière.

Finally we reach the campground that is literally at the end of the dirt road that leads into the delta. There is a tiny reception and a little shop for a few items in tins or powder form. There is also the possibility to do a boat trip to explore the delta on the water. Excellent idea! We book for late afternoon and will join a couple that had booked earlier on.
Nice surprise! The couple is Iris and Fredy from the other Azalaï. What a coincidence. Same vehicle, same country, same campground and same boat ride 😊

So here we are right in the middle of the famous Okavango Delta that we have seen many times on television. I never thought that I would get here one day 🤩
Although it is very hot today, the atmosphere on the water is magic!


Sadly relatively close to the small channel we are on the soil is already dried out and like everybody here we hope that the next rainy season will come early and with lots of rain!

En revenant vers notre Azalaï, nous surprenons un éléphant en train de se gratter contre un tronc d’arbre directement derrière l’Azalaï.
Dès qu’il nous sent arriver, il se retourne brusquement et nous fait face, metttant ses oreilles en avant, prêt à attaquer.
Nous commençons alors une petit partie de cache-cache en nous collant à l’Azalaï et en nous mettant hors de sa vue en tournant autour du véhicule au fur et à mesure du déplacement de l’éléphant.
Il en a d’ailleurs assez vite marre de ce petit jeu et nous, nous sommes très contents qu’il n’ait pas eu l’idée de renverser notre cher Azalaï pour voir ce qui se cachait derrière.

We walk back to the Azalaï in the evening twilight and realize very late that an elephant has chosen the tree behind the vehicle to scratch its bag. Too late, he has heard us and we cannot just walk away. We can only make sure that the Azalaï stays between the elephant and us. After several fourth and backs the BIG animal looses interest and slowly walks away. Uff!
We have heard that single male elephants can be quite aggressive and he could have just thrown the Azalaï over without any problem. 😅

Vendredi 13 septembre
Deux heures et demie de piste sablonneuse nous amènent à la sortie de la réserve et voyant qu’il est déjà 4 heures de l’après-midi, nous décidons de nous arrêter et de passer la nuit cachés dans le bush.

Today we leave Moremi to get to Maun the central town for most of the safaris into the surrounding Parks and game reserves. 55’000 inhabitants and 3rd biggest town in Botswana. Only after 4 hours of partly very rough and sandy road we decide to overnight right in the bush and leave the main track until we find a suitable spot. At the end we have everything we need with us and the campground in Maun is only booked for the next night.
We spend a very quiet night and have breakfast with view onto a dried out water hole.

Samedi 14 septembre
Au mois d’avril, nous avions réservé une place au camping de « Island Safari Lodge » près de Maun pour 3 jours et c’est là que nous allons faire une petite pause détente avant de retourner « Au milieu de nulle part » pour la suite de notre découverte du Botswana.
L’intervention sur le pneu que Michel avait effectué il y a 4 jours tient toujours, mais nous profitons d’être près d’une ville de 55’000 habitants pour essayer de trouver quelqu’un qui pourrait nous faire une réparation plus définitive.
Nous trouvons notre bonheur au « Tyre World » qui effectue l’opération en deux temps trois mouvements.

Once in Maun we check into the Island Safari Lodge for the next three nights. We then continue to  the town centre and hope to still get our tyre fixed today.
We just realized that today is Saturday and this maybe a problem. (we honestly had no idea what day it was, I think we are in this state since a while 🥴).
Great surprise! We find the “Tyre World” relatively quickly and the repair is done immediately and very professionally (with the bad road conditions here they are certainly not out of practice 😉).

Here the advantage of Africa: if you want a tyre fixed NOW, it is done in 20min, even on a Saturday afternoon, which is certainly impossible in Western Europe. But If you want to book a flight over the Okavango Delta for the day after tomorrow it does not work (experience made!).
Planning is simply not their thing. 

Fin d’après-midi au « Chutney Restaurant » de Maun qui sert d’excellent plat indiens.

Dimanche 15 septembre
Journée détente à la lodge.

Next day: all day relaxation at the lodge…

Lundi 16 septembre
L’essentiel de la journée se passe à Maun à faire des courses, le plein d’eau et de diesel car nous allons passer les 6 prochains jours en totale autonomie dans le désert du Kalahari Central.

… before we get ready again for the bush. We fill up water, fuel and food to be independent for the next 6 days. The Meat Boys butchery in Maun is famous for its meat quality. Although we are not too much into carrying meat in our little fridge, this time we buy beautiful beef and outreach fillet for the BBQ and some minced beef for a stir fry. 😋
Last thing we reduce the tyre pressure again for off road (the area around Maun is tarred), before we leave directtion south to the Central Kalahari Game Reserve.

Mardi 17 septembre
Nous quittons Maun en fin de matinée et suivons encore un instant la route goudronnée avant de retrouver une piste de sable qui nécessite de réduire la pression des pneus.
Trois heures plus tard, nous rejoignons la réserve naturelle privée de Haina Kalahari Lodge.
Accueil chaleureux de la part des gérants Ludwig et Anaïka avec qui nous convenons de faire un « Game Drive » (Sortie en véhicule à la recherche d’animaux sauvages) demain matin.

3 hours of surprisingly good sandy track later we reach the Haina Kalahari Lodge in a private part of the Central Kalahari.
We check in at the beautiful lodge and the owners welcome us warmly. The campground is 3km from here in the middle of the bush. But we are allowed to use the facilities of the lodge (not always the case!).

We spend two days here with game drives (self drives and guided ones). A bit of chilling at the shady lodge with the swimming pool and excellent espresso, as well as pétanque and extensive BBQing at the campground. 😋

Mercredi 18 septembre
Wainard, notre guide vient nous chercher à 07h00 avec son Toyota Landcruiser à sièges surélevés, pour un tour de près de 3 heures à travers la réserve.

Here the typical bush flora at the Central Kalahari. Taken during the guided game drive.
Il espère pouvoir nous montrer l’un des 2 groupes de lions qui vivent ici mais ceux-ci resterons introuvables.
Nous devons nous contenter d’un groupe de jeunes Kudus mâles aux impressionnantes cornes spiralées, de Steenbocks, d’impalas, de girafes, d’elands et des premiers Oryx depuis ceux que nous avions vus dans le désert du Namib en Namibie.

And as a contrast here one of the huge salt pans that fill up with water during the rainy season. Take during one of our self drives featuring a beautiful Oryx.

Jeudi 19 septembre
On sent que le printemps frappe à la porte car les températures atteignent maintenant les 36°C l’après-midi. Heureusement, le vent apporte un peu de fraicheur mais ce qui aide à supporter la chaleur, c’est le fait de l’humidité relative qui n’excède pas 10%.
Matinées et soirées sont toutefois très agréables car le thermomètre descend jusqu’à une quinzaine de degrés durant la nuit.

Quelques parties de pétanque ont agrémenté notre matinée et l’après-midi nous voit flemmarder dans la chaleureuse ambiance de la lodge.

36C in the shade 🥵. But the swimming pool and the airy construction of the lodge make it bearable 😊

Vendredi 20 au Dimanche 22 septembre
En route vers notre prochaine destination, Deception Pan, dans le Kalahari central, nous tombons sur un camion en panne au milieu de la piste.

From the Private Game Reserve we continue to the much larger state owned Central Kalahari Park. On our way we try to help kick start a lorry that has a battery failure. We are the first car they see since 24h! But unfortunately our batter is not strong enough. Luckily they had managed to call for help from a close by sanitary control poste. However, the next connection to a tarred road is more than 100km rough and sandy track away and the lorry driver does not expect help to arrive before several days! 🥵

Ils sont là depuis 24 heures sans avoir aperçu le moindre véhicule
L’une de ses deux batteries produisant les 24 Volts nécessaires à la marche du véhicule est hors d’usage.
Nous essayons de brancher la batterie de l’Azalaï pour suppléer à celle défectueuse mais malgré toute notre bonne volonté, le camion refuse de démarrer.
Heureusement, ils ont pu téléphoner d’un poste de contrôle sanitaire proche à leur compagnie qui va leur faire acheminer une batterie en état de fonctionnement dans les meilleurs délais.
En Afrique ça veut dire peut être dans la semaine !!!

Deux heures plus tard, nous arrivons à notre emplacement, au milieu de la savane, sans eau ni électricité, loin du bruit et de la pollution lumineuse et passons là trois merveilleuses soirées, seuls au monde, assis près du feu de camp à admirer la voute céleste brillant de mille étoiles, un verre d’Amarula bien frais dans la main.

From here we drive further into the Central Kalahari. The “Deception Pan” campground is in the middle of nowhere. No water, no electricity and the facilities are basically a so called “long drop” (dry) toilet and a little area to take a bucked shower. If you bring your bucket and your water 😉
It is pretty much a wild camp, only that you pay for it since wild camping is not allowed inside a Reserve.
Like at the last few campgrounds you better be careful to go to the toilet during the night. There is no fence to keep out Hyenas, lions, elephants etc.

A perfect place for star gazing and sipping an Amarula on ice at the camp fire! 

Durant la journée, nous effectuons deux sorties avec l’Azalaï (dont la climatisation nous permet de nous affranchir de la chaleur ambiante).
Nos yeux scrutent l’ombre des arbres à la recherche d’animaux que nous n’avons pas encore eu l’occasion de voir jusque là.
C’est ainsi que nous apercevons, bien lové à l’ombre d’un arbuste aux piquants acérés, un otocyon qui est également appelé renard à oreilles de chauvesouris à cause de ses oreilles qui mesurent entre onze et treize cm chacune.

There is not much shade at our camp site since the trees have not yet grown their leaves. So the best thing to spend the hottest time of the day is a game drive with the air conditioning switched on 🥴
We see:
– plenty of animals dozing in the scarce shade, that we have already shown to you on various photos
– two Cheetahs! but we are not close enough for a good photo
– several cute Bat Eared Foxes

Lundi 23 septembre
Après ces trois jours au milieu de nulle part, nous rejoignons la civilisation en nous rendant près de la petite ville minière d’Orapa.
Makumutu Safari Lodge va nous accueillir pour ces trois prochaines journées.
Mokumutu (au singulier) est le nom d’un arbre dont la sève est utilisée par les bochimans pour faire du savon.

After 3 days deep in the bush, we return to civilization. First activity at Makumutu Safari Lodge at Orapa is a well deserved shower. 😁
The gum of the Mokumutu tree that gives its name to the lodge was used as soap by the bushmen, we learn (in case they had enough water to use it, I suppose).

Comme vous l’aurez peut-être remarqué, nous nous somme mis en mode ralenti pour ces 2 dernières semaines africaines.

We are in slow down phase, as you may have noticed. To start with it is getting a little too hot for me and the hottest time of the day is best spent in the shade close to a swimming pool. But we are also ready for a bit of fare niente before we fly home in roughly 10 days.
Our lodge is next to Botswanas biggest Diamond mine and the little mining town Orapa. To enter the town for food shopping or to visit the mining museum we need a permit that the lodge organises for us.

Nous privilégions les phases de farniente aux activités de découverte, sans toutefois les négliger complètement.
Durant ces trois journées à Orapa, nous avons profité de visiter le musée de la mine de Diamant.

Ce musée a été financé par les propriétaires de la mine, pour moitié la société minière De Beers et  le gouvernement Botswanais pour l’autre moitié.
C’est la première et la plus grande mine de diamants du Botswana.
Cette mine de surface de 2,5 x 1,8 km et de 350 mètres de profondeur a été ouverte en 1967, une année après l’indépendance du pays.
Connu comme l’un des pays les plus pauvres du monde en 1966, grâce à la découverte de diamants sur son territoire, le Botswana est aujourd’hui prospère et nommé quelques fois « La Suisse de l’Afrique » pour sa bonne gestion.
La ville d’Orapa, érigée à la suite de l’ouverture de la mine pour y accueillir les employés, compte à ce jour plus de 10’000 habitants dont 5500 travaillent pour la société minière.
La cité et les alentours de la mine étant au coeur d’un zone protégée, entourée d’un grillage et accessible seulement en montrant patte blanche (nous avons dû demander un permis) peu de loisirs sont accessibles aux habitants.
Pour combler ce manque, la société minière a créé une réserve naturelle sur son territoire, ce qui permet aux habitants de venir s’y divertir lors de leur temps libre.

When Botswana came independent in 1966 it was one of the poorest nations in the world.
The situation changed by the discovery and mining of diamonds in 1971. The revenue from diamond sales could then be shared and distributed for national development, and it accounted for over 60% of Botswanas Government revenue. In contrary to many other African counties Botswanas mines are state owned and the revenue was and still is spent for its people. It helped to develop Botswana into the middle income economy that it is today.
Today Botswana is the world’s leading producer of diamonds by value.

The neat little town Orapa is completely fenced in together with the mine. There is a supermarket, a pharmacy, a hospital, a fuel station, housing and extensive sports facilities for the 10’000 inhabitants of which 5500 work in the mine. We also see a police station and a big fire brigade.
There is even a Game Park that can be visited for free!

Vendredi 27 septembre
Il nous reste encore quelques jours avant de rejoindre la Zambie et préparer notre départ.
Nous en profitons pour rejoindre la ville de Gweta, située 150 km au nord d’Orapa et choisissons de passer par la piste qui traverse la région des lacs salés.
Nous rencontrons en chemin Marcos et Nath, un couple de brésiliens qui visitent le pays à bord de leur Defender et après avoir rapidement sympathisé, nous décidons de terminer la journée ensemble.
C’est ainsi, qu’au milieu de cette zone totalement plate et désertique à cette période de l’année nommée « Nwetwe Pan » que nous admirons le coucher de soleil avant de partager un repas à bord de l’Azalaï.

We still have one last Park to visit. To get there we will travers the Ntwetwe Pan and stop for two days at the little town Gweta roughly 150km north from Orapa.
Half way we meet Marcos and Nath a Brazilian couple that visits the south of Africa before moving to Barcelona for work and decide to camp together in the middle of the pan.
Sunset, stargazing and sunrise are amazing here! 🤩
Temperature variation too: 8C in the morning, 36 in the afternoon! 😲


Après sa disparition sous l’horizon ouest, le voici qui resurgit à l’est, prêt à nous accompagner pour une nouvelle journée.

Samedi 28 septembre
L’endroit nous plait beaucoup et ce n’est qu’en début d’après-midi que nous nous déplaçons de quelques kilomètres pour en retrouver un assez similaire « Green’s Baobab ».
Monument national se trouvant sur la route historique des explorateurs, chasseurs et marchands du 19ème et 20ème siècle se rendant vers le nord, ce baobab à pris le nom des frères Greens qui ont campé là à la fin des années 1880 et gravé leurs noms dans l’écorce du géant.

We stay another night just at the border of the pan next to « Green’s Baobab”.
It is impossible to precisely estimate the age of a baobab tree since they dont produce yearly layers like other trees. However, this tree was used as a landmark by 19th and 20th century explorers, hunters and traders traveling to the interiors of the country. Their inscriptions are prove that the tree was already of remarkable size then.

Dimanche 29 septembre au mardi 1er octobre
Deux heures de routes poussiéreuses nous amènent aujourd’hui à « Planet Baobab Lodge » près de Gweta.

A couple of dusty hours more bring us to the little town Gweta and the Planet Baobab Lodge.

Endroit des plus agréable que nous allons déguster avec plaisir durant les trois jours à venir.

Perfect space for us to survive the heat!


Mercredi au vendredi 4 octobre
Dernière étape nature et solitude de notre périple pour cette année,
les « Nxai Pan »
Il y a deux millions d’années, toute cette région était recouverte par l’eau, formant un grand lac de 80’000 km2 ( 2 x la Suisse) et 30 mètres de profondeur.
Les changements climatiques et des craquelures dans la croûte terrestre ont asséché la zone, formant de grandes étendues désertiques se remplissant toutefois d’eau à la saison des pluies.
Ce climat est très apprécié des baobabs qui sont nombreux à s’y épanouir.
Dans la partie sud des Nxai Pan, 7 de ceux-ci, regroupés sur un promontoire rocheux est devenu une attraction grâce à un dénommé Bain, qui les à peints en 1862 lorsqu’il accompagnait l’explorateur John Chapman vers les chutes Victoria.
Ces arbres, vivant plus de mille ans, croissent très lentement, à tel point qu’il est très difficile d’apercevoir une différence entre la peinture de l’époque et la vision qu’ils offrent aujourd’hui.

Our last excursion into the wild leads us in the Nxai Pans, where we will one more time camp in total solitude and independence (no water, no electricity, no nothing), and we will one last time visit a waterhole where we hope to see many animals (always a question of luck and good timing).

Nxai Pan:
About two million years ago, there was a vast lake in the middle of the Kalahari desert, called Lake Makgadikgadi. It is believed to have covered an area of 80’000 square km to a depth of up to 30m. As the millennial passed, climate change and cracks in the earth’s crust led to this lake drying up. This in turn, led to the formation of a series of smaller pans separated by sandy desert and rocky islands, covering 10’000 square km. Today these are known as Makgadkgadi Pans and Nxai Pan is one of the largest ones.
Pan = trough or depression in the ground that here, during the rainy season, fills with water and then slowly dries up again.

The resulting climate suits particularly to Baobabs and in Nxai Pan a group of 7 majestic ones is known as the “Bains Baobabs“. This is where our lonely camp will be for the next two nights. 😀
Bain painted these trees in 1862 while accompanying a fellow explorer to Victoria falls.  Baobabs grow very slowly and are estimated to grow over 1000 years old. So it is extremely ditto discern any difference between the trees int the painting and the trees as they are now 160 years later! 😲

Durant la journée de vendredi, nous rejoignons le « South Camp » pour passer encore quelques instants autour de notre ultime point d’eau afin de voir une dernière fois ces groupes d’animaux divers venir s’y abreuver en début et en fin de journée.
Le printemps frappe à la porte, ce qui a pour effet de voir les températures friser les 40°C l’après-midi et aussi le ciel, qui jusqu’à maintenant montrait un visage invariablement bleu, se charger progressivement de nuages, ce qui nous l’espérons pour l’Afrique australe amènera rapidement la pluie tant attendue.

We are lucky at the waterhole!! 😀
Lots of elephants in the evening and lots of different animals in the morning.

We got up very early which was the rights strategy! We are early October and temperatures reach up to 40C during the day (in the shade!!). So the animals come early and when we leave the waterhole at around 7:30 most of the animals are gone.
In General October is called suicide month here due to high temperatures and humidity! 🥵 It announces the hot and rainy season that will last till around end March.

Samedi 5 octobre
Ce matin, alors que nous sommes tranquillement en train de boire notre thé, un éléphant surgit de la savane et se dirige tranquillement vers nous tout en traversant le camping.
On bouge, on bouge pas ? Telle est la question que l’on se pose.
Finalement, on prend l’option de rester à notre place, mais j’en profite quand même pour immortaliser la scène en me décalant un peu derrière l’Azalaï.

We have spent the third night in this park not far from the water hole at South Camp to where we return now for breakfast.
We are sitting in behind the Azalaï in the shade with a cup of tea, when an elephant walks right through the camp. If she keeps her direction she will walk pass us at max 5m!!
We debate very briefly if we leave or stay quietly seated.
I decide for the latter but Michel gets up to fetch the camera.
The elephant stops next to me, I stop breathing 🤭. She is really, really big!
She looks briefly at me and then walks on calmly. I restart breathing 😲😄

Mais en fait ! Où vas t-il ?
Eh bien, il va rejoindre sa copine qui est en train de se délecter de l’eau des douches du bloc sanitaire tout proche qui, après avoir enlevé le couvercle du puits perdu leur devient accessible.

C’est ici que nous allons terminer notre récit pour cette fois et aussi pour cette année.
Nous allons maintenant remonter vers Livingstone en Zambie ou nous laisserons notre Azalaï.
Quant à nous, un vol de Livingstone à Johannesburg va nous permettre de visiter un peu cette ville durant une journée avant notre vol Johannesburg à Genève qui va nous ramener à la maison pour les 6 prochains mois.
Nous réservons en dernière minute un tour des principales curiosités de la ville que nous effectuons la veille de notre départ sous la conduite de Solly, notre super guide pour la journée.
Ici, devant la maison de Mandela à Soweto.

With these last intense images in our head we return to Livingston in Sambia, where we will leave the Azalaï for the rainy season.
Our return flight goes from here to Geneva via Johannesburg where we stopover to complete our South Africa experience with a on day city tour.
On the picture we are in 
front of Nelson Mandela’s house in Soweto together with our super guide Sollie! 

Merci à toutes et tous de nous avoir suivi lors de ce périple.
Nous vous souhaitons de passer un bel hiver en attendant de nous retrouver pour la suite de cette aventure africaine à partir du mois d’avril de l’année prochaine.

Nous allons alors visiter le Malawi, La Tanzanie, Le Kenia, l’Ethiopie et de là, tenter de rentrer en Suisse par la route, suivant un parcours dépendant de la situation politique dans les pays que nous devrons traverser.

We hope you enjoyed following us for our second Africa trip!
Our next adventure will start mid April next year and will bring us from Sambia to Malawi, Tanzania, Kenya, Ethiopia ideally back to Switzerland. Although the passage from Ethiopia to the Mediterranean is not certain yet and could either lead us through Sudan and Egypt or through Djibouti, Oman and Iran (or maybe even another route). But this still depends on the development of the political situation of several countries…

Amitiés de Milke